Dumbledore avait raison d'intervenir pour empêcher les élèves d'ouvrir ces mystérieux paquets, car même une enquête approfondie ne parviendrait pas à déterminer leur provenance exacte... Mais le mal était fait, et de nombreux étudiants, trop rapides ou au mépris de l'avertissement du Directeur de Poudlard, avaient réussi à prendre connaissance de l'intérieur du paquet qui se révéla vide... Du moins, jusqu'à ce qu'un panache de fumée blanchâtre jaillisse des courriers, et aveugle les jeunes gens les ayant ouverts. Immédiatement, les élèves ayant ouvert le courrier se figent, absents, et sont assaillis pendant plusieurs secondes d'une vision qui les transporte dans leur propre futur, un soir très précis qui allait devenir une date très importante dans l'histoire contemporaine du monde sorcier, le 31 octobre 1981...

Citation :

Vous l'aurez compris, les élèves qui ont ouvert leur paquet sont soudain saisis d'une vision de leur propre futur, le soir de la mort de James et Lily et de la chute de Voldemort. Quelques indications toutefois :
- Les élèves ne connaissent pas la date exacte de cette vision, mais réalisent bien évidemment qu'ils sont adultes, donc que cela peut potentiellement se passer dans leur futur.
- Ils n'ont aucun moyen de savoir s'il s'agit de leur véritable destinée ou d'une farce.
- Les élèves qui n'ont pas ouvert leur paquet ne sont pas saisis d'une vision.
- Votre élève est bien entendu libre de révéler ou non le contenu de sa vision à ses camarades.
- Si votre élève est destiné à être déjà mort à cette date, vous êtes libres de dire que votre élève est soudain aveugle pendant quelques secondes (un peu flippant je le reconnais ) ou tout autre scénario qui serait plausible concernant Lily, libre à toi d'imaginer les derniers instants de sa vie et l'attaque de Voldemort, ou un autre moment de sa journée

- Les élèves touchés reprennent leurs esprits au bout de quelques instants.  

Vous êtes donc invités soit à décrire la vision du futur de votre personnage (et vous, que faisiez-vous ce jour-là ? ) soit si vous n'êtes que spectateur, à jouer votre réaction en voyant vos camarades attaqués par leurs paquets bizarres, puis à les réconforter quand ils réaliseront qu'ils ont été victimes d'un truc.

Si vous avez des questions, nous sommes à dispos ! A vous de jouer

Le paquet est déjà clairement ouvert quand j'entends la voix de Dumbledore tonner et nous ordonner de ne pas ouvrir nos paquets, et j'vois que c'est la même pour Ludo qui a d'aussi bons réflexes que moi et on échange un petit regard un peu paumé, genre zut, il se passe peut-être un truc de grave, et par réflexe mes yeux se posent au fond de la boîte mystérieuse lorsqu'un panache de fumée s'en échappe et m'éblouit, m'arrachant un cri de surprise étranglé.

Je suis de service ce soir, comme tous les soirs depuis tant de semaines que je ne parviens même plus à me souvenir depuis quand, parce que y'a tellement de collègues à Sainte-Mangouste que nous ne sommes plus assez nombreux à être opérationnels dans les forces de police magique pour pouvoir réaliser des roulements d'effectifs, d'ailleurs moi-même je reviens de blessure, une sale histoire qui aurait pu sacrément mal tourner sans l'intervention rapide des Aurors, à cause d'une riposte inopinée de Mangemorts lors d'une opération qui à première vue ne paraissait pas les impliquer, bref. Je suis de service, mais ma brigade n'a pas encore été appelée ce soir, si bien que je joue distraitement à la bataille explosive avec Thickey pour passer le temps, lorsqu'un grand fox-terrier argenté se matérialise devant nous et on se lève précipitamment de nos places, prêts à agir, lorsqu'il ouvre grand sa gueule pour laisser échapper la voix de mon supérieur Summerby :
— IL EST MORT, VOUS-SAVEZ-QUI EST MORT ! claironne le Patronus, et on se fige tous dans la salle de repos, estomaqués, bien trop estomaqués pour réagir tout de suite, tellement estomaqués qu'on n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que le Patronus repart tandis que Summerby va annoncer la nouvelle à d'autres et au bout de quelques secondes c'est Spinnet qui réagi le premier et lâche un premier éclat de rire, et soudain la bulle éclate et tout le monde recommence à s'agiter, et je réalise que mes joues sont mouillées de larmes de joie, et soudain j'ai qu'une envie, partir d'ici et retrouver Hestia et lui apprendre la nouvelle, et qu'on fixe enfin la date de notre mariage, après toutes ces années à remettre à plus tard parce que ni l'un ni l'autre n'a envie de se marier en temps de guerre. Mais la paix est de retour.

Et puis aussi vite qu'elle n'est arrivée, la vision se brouille et disparaît et je bats des paupières, éberlué, et je jette des regards autour de moi, incapable de déterminer ce qui vient de se passer mais désireux d'en parler avec des gens parce que là clairement je capte rien.
— Mais c'était quoi, ça ? j'm'exclame très fort en levant les yeux par réflexe vers Dumbledore, parce qu'il sait forcément, lui, il sait toujours tout.

Quand Mary ouvrit le paquet, une épaisse fumée blanche jaillit vers son visage comme celle d'une locomotive à vapeur. Tout à coup... La jeune femme eut une longue absence...
Mary pouvait sentir son cœur battre fort dans sa poitrine. Mais tellement fort qu'il avait l'air d'être en lutte avec quelque chose, de vouloir s'extirper de sa cage thoracique. Elle ne voyait plus rien, que du blanc tout autour d'elle. Elle se sentait emprisonnée, attachée. Elle ne pouvait plus bouger. Son être cédait à la panique. Et la douleur. Une douleur aiguë qu'elle ne pouvait situer bien qu'elle fut là. Presque palpable. Elle entendait des voix complètement inconnue en écho autour d'elle. Que se passait-il ? Elle ne comprenait pas. Elle se sentait oppressée. Ces sensations lui parurent durer une éternité. L'angoisse l'enveloppait.
Il fallut un certain temps pour que Mary revienne à elle. Et quand elle tourna la tête vers Marlene qui l'appelait, morte d'inquiétude, elles avaient toutes les deux les larmes aux yeux. L'aînée fut tellement soulagée.
« J-je ne comprends pas... » bégaya Mary en se tournait vers Lily.
Celle-ci aussi avait les larmes aux yeux. Elles avaient tracé un sillon humide sur ses joues. Elle se leva. « Lily... » essaya de l'interpeller la brune mais son amie avait déjà filé. Son état l'inquiétait mais elle ne pouvait pas ne pas se soucier de ce qu'elle-même avait senti. C'était trop pour elle. Elle ne savait plus quoi penser ni que faire. Elle ne s'aperçut même pas qu'elle tremblait. Elle était blafarde comme si elle s'était appliquée de la poudre de riz. Elle retourna son regard vers Marlene, cherchant des explications en elle.