« Sirius ! » s'offusqua Mary quand elle apprit que celui-ci avait lancé un sortilège de rétrécissement au rapeltout.
Les garçons n'étaient pas croyables, se disait la jeune Gryffondore. Au même moment, Marlene débarqua et s'assit à côté d'elle. Elle rit en entendant la remarque de la septième année. En effet, 1977 n'apportait rien de nouveau pour l'instant. « On ne change pas une équipe qui gagne. » commenta-t-elle avant de se rendre compte qu'elle n'avait plus l'attention de la blonde qui semblait absorbée par les élèves de la table des Poufsouffles. Elle lui donne soudain un coup de coude et lui demanda soudain si elle avait quelque chose entre ses dents qu'elle gardait serrée en un sourire radieux.
« Tu n'as rien. Par contre... » Mary retira le bonnet de la tête de Marlene.
Tout à coup, une quantité astronomique de hiboux pénétra la Salle Commune. Ils livraient des petits colis aux élèves ! Mary attrapa le sien au vol et l'examina longuement. « Qu'est-ce ? » Mais Dumbledore les somma de ne pas les ouvrir !

1, 2, 3 : C'était trop tard ! Mary avait déjà ouvert le paquet ! Oups.
4, 5, 6 : Suite à l'avertissement du directeur de l'école, Mary se retint d'ouvrir ce paquet. C'était plus raisonnable.

Dumbledore n'en finissait plus de parler et, pris d'un ennui fou, tu te mis à jouer avec ta fourchette, tentant de la faire tenir en équilibre sur ton gobelet, sans grand succès. Quand enfin le directeur de l'école en eut fini de palabrer, tu repris sa fourchette en plein main, impatient de voir apparaître les plats succulents du banquet. Dans un Pop tant attendu, les tables furent alors remplies comme à l'accoutumé et, alors qu'un doux fumet se répandait dans l'ensemble de la salle, tu te servis avec enthousiasme trois grosses louchées de soupe de citrouille.
La grande salle résonnait des cliquetis des couverts sur les assiettes et d'un joyeux brouhaha quand une nuée de chouettes et hiboux y firent irruption, provoquant les exclamations ébahies de tous, toi y compris. Tu avais encore le nez en l'air quand un paquet tomba en plein dans ton assiette, te crépitant par la même de soupe bien orange. Plus surpris qu'en colère, tu demandas alors à Alexandre.
"Ca vient de toi ? Si c'est pour mon anniversaire, tu es un peu en avance, tu sais. Ca ne te ressemble pas !" te moquas-tu gentiment de lui avant de tirer précautionneusement le paquet de ta soupe.

PAIR - Sans attendre la réponse d'Alex, tu déballas le cadeau tombé du ciel. Ce n'est qu'après que la voix de Dumbledore tonna, vous sommant à tous de ne pas y toucher. Too late ...
IMPAIR - La voix de Dumbledore résonna dans toute la salle, ordonnant à chacun de ne pas ouvrir les paquets suspects. Prenant le temps de la réflexion, tu en conclus que ce paquet ne pouvait pas venir d'Alex. Perplexe, tu le reposas à côté de ton assiette et observas avec attention l'ensemble des élèves.

"Les professeurs n'ont pas l'air serein," commentas-tu d'un ton neutre avant de sortir ta baguette et de lancer un "Evanesco" pour faire disparaître les multiples taches de soupe sur ta robe et ta cravate.

Attendant patiemment que Dumbledore finisse son discours, Alexandre regardait distraitement Njal jouer avec son gobelet et sa fourchette tout en tapotant la surface de la table avec ses doigts. Il commençait à avoir faim alors il fut très satisfait quand le directeur finit de parler et qu'une multitude de plats apparaissent sur la table. Fidèle à lui-même, Njal était prêt à déguster et se servit aussitôt de la soupe de citrouille alors qu'Alexandre réfléchissait toujours à ce qu'il allait prendre. Il opta sagement pour de la purée de petits pois. Tandis que l'allemand semblait verser toute la salière dans son assiette — un grand vice alimentaire —, des centaines et des centaines de hiboux pénétrèrent dans la Salle Commune avec des cadeaux que chaque élève reçut. Celui de Njal plongea dans sa soupe tandis que celui d'Alexandre tomba juste à côté de lui sur le banc. Le norvégien ne put s'empêcher de faire une plaisanterie. Offrir les cadeaux à l'avance, voilà qui ne lui ressemblait pas ! Il était plus du genre à rusher pour les acheter à la dernière minute.
« Bien sûr que c'est de moi. J'en ai même offert à tous les élèves, t'as vu ? » renchérit-il.
Intrigué par ce paquet, il se demanda s'il était préférable de l'ouvrir...

1, 2, 3 : Il l'ouvrit quand soudain Dumbledore défendit tous les élèves de le faire ! Trop tard...
4, 5, 6 : Dumbledore, avant que l'allemand n'ait pu ouvrir le cadeau, ordonna à tous les élèves de ne pas l'ouvrir. Alexandre se ravisa.