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Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson

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Athos Greyson

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MessageSujet: Re: Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson Le cousinage, une tradition chez les Nott | Athos Greyson - Page 2 129196351Mer 14 Oct 2020 - 21:48

Les deux cousins avaient peut-être du sang en commun, mais leurs histoires étaient bien différentes. La réaction de Wilda face à son discours qui laissait percer la cruauté de son enfance sans jamais la nommer - ça aurait été lui donner un pouvoir - était spontanée et lui fit du bien, au fond. Aucun des mots qu’elle ne prononça n’était à la hauteur de ce qu’il avait vécu, mais en même temps, est-ce qu’un seul des mots de la langue de Shakespeare pouvait le retranscrire ? Sans doute pas. Un sourire de fierté flotta sur les lèvres du sang-pur tandis qu’elle se réjouissait de son émancipation. « J’aime à croire que c’est mon choix. J’aurais pu céder. » Affronter son père avait été l’une des décisions les plus difficiles de sa vie, la première d’une longue série, et pas une seconde il n’avait regretté de s’être ainsi opposé à cet homme cruel. Alastor White l’avait peut-être chassé, mais l’âme d’Athos était déjà loin de ce manoir depuis bien longtemps. Et si le père n’avait pas pris les devants, le fils aurait dans tous les cas emprunté ce chemin.

La suite de la conversation fut bien plus exaltée - Wilda avait cette faculté de s’emballer rapidement, qui dénotait énormément avec l’attitude bien plus posée et pondérée d’Athos. Une boule d’angoisse se logea dans sa gorge quand elle évoqua un dîner de famille, et ce malgré l’évocation rassurante d’un whisky pour faire passer la pillule. Il était bien, tout seul. Ces gens-là n’avaient probablement pas besoin de lui dans leur vie, tout comme l’inverse était vrai. Mais voilà, à force d’avoir vécu dans une famille malsaine, Athos ignorait qu’on pouvait y puiser de la force quand elle fonctionnait correctement. Avec des gens qui s’aimaient sans condition, sans jugement. Il ne pouvait même pas l’imaginer. Et il avait une vision de la paternité bien biaisée. « Chaque chose en son temps… » souffla-t-il, bien conscient que cette simple phrase ne suffirait pas à refroidir l’enthousiasme débordant de sa désormais relative.

Sans toucher à son assiette, qui subissait bien plus les assauts de Wilda que les siens, il écouta avec attention et sans l’interrompre - comme l’aurait-il pu ? - l’historique familial de Wilda Griffiths, fille de Nott. Elle avait donc été élevée dans l’ignorance de son rang, de son sang, ce qui pouvait expliquer beaucoup de choses sur son attitude bien différente de celle d’Athos. Il avait beau ne plus être un aristocrate, il en avait gardé une farouche apparence, surtout quand on ne le connaissait pas bien. En tout cas, le père de Wilda avait l’air d’être un sacré personnage, qui avait sans doute plein d’histoires de créatures magiques en stock et Athos ignorait s’il aurait la force d’écouter ça toute une soirée, couplée aux exploits de Quidditch - erk - de sa fille. Mais il avait eu une sacrée audace en changeant de nom, et par choix lui qui plus est. Féministe, ça, il n’en doutait pas. Ce fut d’ailleurs la seule info qu’il eut sur la matriarcale Griffiths. « Ça me rassure, je sais au moins que je ne serais pas le seul à payer l’addition. » plaisanta-t-il pour détourner le sujet de cette éventuelle rencontre qu’elle avait mentionnée.

L’appétit de sa cousine - le vrai, pas l’autre - semblait n’avoir aucune limite. L’oeil malicieux, il attrapa plusieurs frites qu’il enfourna avec un plaisir malin alors qu’il n’avait clairement pas faim. « Ça n’est pas trois frites qui t’empêcheront de voler, tu sais. » Ahlala, les sportifs de haut niveau et leur obsession du régime alimentaire parfait. Enfin, qui était-il pour parler, ce Narcisse sur pattes ? Heureusement que la jeunesse préservait pour l’instant son corps qu’il détruisait avec l’alcool, la clope et la malbouffe. Quand il en payerait les conséquences, il ferait sans doute moins le fier. « Que ta coach se réjouisse : au moins ce soir, tu dormiras tôt. » Un léger rire franchit la barrière de ses lèvres tandis qu’il picorait doucement. La nuit allait être calme, c’était sûr. À moins qu’il ne se décide à sortir pour trouver une remplaçante à sa cousine - cette phrase… - mais la révélation lui avait surtout donné envie de rentrer et de se poser sur ce qu’il ressentait. Il n’aimait pas trop ça, ressentir, mais là, qu’y pouvait-il ?

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