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Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac]

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MessageSujet: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Ven 30 Oct 2020 - 19:03

Quand Isaac l'avait recontacté, avec un début de piste,  le sang de Gauwain n'avait fait qu'un tour. Il avait senti tous ses sens se mettre en alerte. Son attention s'était aiguisée en un instant, tandis qu'il lisait et relisait la courte missive. Peu de mots, mais efficace. « J'ai peut-être quelque chose. Rendez-vous au Red House, Allée des Embrumes. 21H30. »

Il tiqua un peu sur le lieu de rendez-vous. Il ne connaissait pas cette boutique, mais.... son adresse ne laissait rien présager de bon. Il se traita d'imbécile. Ils essayaient d'en savoir plus sur un malade mental. Un tueur. Il croyait quoi, qu'ils allaient poser des questions à la Crèche de Miss Hoover ? Non, c'était fini, les endroits normaux. Les Aurors ne passaient pas leur temps dans des lieux recommandables. Et ils seraient deux. Ce ne serait pas comme la dernière fois. Ca avait moins de chance de mal tourner, non ?

Pour autant, il n'était pas prêt à ce qui l'attendait ce soir-là. Il avait naïvement pensé que le Red House serait une sorte de club privé. Après tout, Isaac semblait connaître des endroits « décalés », comme ce pub moldu de l'autre soir. De fait, le jeune homme avait visualisé un établissement peut-être un peu moins recommandable que le pub, où le sportif aurait apprécié certains alcools ou la présence d'une serveuse mignonne et aux petits soins.

Quelque part, il n'était pas si éloigné que ça de la vérité.

L'étudiant écarquilla les yeux devant la façade éclairée fièrement d'une lanterne rouge. Sur les panneaux de bois peint, des femmes faites de gouache s'offraient alanguies aux regards des passants de l'Allée, distribuant des oeillades tout en caressant leurs corps.

Suceur de Serpent de Salazar... !

Autant dire que quand le sportif finit par arriver, Gauwain tournait le dos à la boutique, en essayant de ne pas écouter les bruits produits par les figures peintes. Il se raccrochait héroïquement à l'espoir que ça soit une sorte de blague faite par Isaac, pour l'embarrasser.

« Salut. »

Sans se retourner, les mains dans les poches, il tenta de prendre l'air de rien.

« Alors ? C'est quoi le plan ? Tu as parlé d'un début de piste... On va où ? »

Isaac allait peut-être l'entraîner dans un club de gentlemen, dans une cave empestant le cigare. On pouvait rêver.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Sam 31 Oct 2020 - 12:09

Ce n’est pas un match à proprement parler, que je débute en ce moment.
Ce duel, c’est celui des sens et des corps qui se mélangent pour ne faire qu’un. Avec le plus de violence possible, ce que je suis habitué à faire. Dans mon appartement de Camden Town, se trouve Evie Saddler-Smith, drapée dans une nudité parfaite et enchanteresse. En ce qui me concerne, je suis penché au-dessus d’elle et la surplombe de tout mon corps, annihilant ce qui lui reste de volonté. Elle m’est soumise, de par sa condition de femme mais surtout de moldue. Pensant toujours que ces derniers, ne sont rien et que de devoir nous occulter à la face du monde, est une réelle aberration. On se doit, nous êtres supérieurs, de nous cacher face à ça ? Il en est clairement hors de question, mais par pur esprit de contradiction, je me suis vu habiter dans un quartier moldu.

Juste pour faire chier.

Je la marque, comme je le fais toujours. Mes canines se plantant dans le derme doux mais néanmoins appétissant. Sa nuque n’étant que le réceptacle de toute cette haine envers cette populace inférieure. Mes mains s’agrippent toujours plus fortement, alors que je me réduis aux instincts les plus primaires et les plus animaux. Il n’y a pas de romance dans ce que je fais et compte faire, sûrement pas avec elle. Evie, est un défouloir, pourvu de hanches superbes et de cambrure de rein appréciable. Lorsqu’elle quitte mon appartement, elle tente toujours quelque chose pour démontrer qu’elle m’aime et m’apprécie, consciente que je suis cet amant narcissique et toxique, qu’elle aime par-dessus tout. Je ne lui rends jamais rien en retour, parce que je n’en ai nullement envie et c’est comme cela que ça doit se produire.

Me frottant le bas du visage, je m’assois entre les draps froissés et prends en considération l’horloge présente au-dessus du mur. Il y a quelques jours de cela, j’ai fait en sorte de recontacter Gauwain Robards et de lui faire part d’une éventuelle piste. Piste, que j’ai pu explorer grâce à l’un de mes supporters les plus aguerris. Et qui voit en moi, un exemple à poursuivre. Après un entraînement, il est venu me trouver, se portant garant de quelque chose qu’il a entendu au détour d’une ruelle. Entre chuchotement et volutes de fumée. Il ne m’en a pas fallu plus pour attiser ma curiosité, et je l’ai écouté. Et, vu que j’ai promis mon aide à l’étudiant chercheur de merde, que je me suis vu protéger, c’est tout naturellement que je lui ai envoyé un hibou.

Sorti du lit prestement, je file me rincer sous une douche brûlante tandis que j’enfile quelque chose de plus sombre. Vêtu d’un ensemble entièrement noir, haut à col roulé et pantalon fluide, j’embarque mon long manteau couleur crème et sors rapidement de mon appartement, dont j’en viens à claquer la porte, afin de descendre les quelques escaliers. Et, de me retrouver dans ma ruelle prévue pour transplaner. Un coup d’œil rapide à ma montre, et je constate que je vais être potentiellement en retard. Ce qui est en soi, fait exprès, pour mettre l’ancien Serpentard mal à l’aise. Un petit rire presque malsain m’accompagne, lorsque je le vois devant le lieu de rendez-vous convenu.

Il tourne le dos, aux silhouettes féminines qui se pâment derrière lui, et ça m’échappe un rire. Mon rire résonne dans l’Allée des Embrumes, alors qu’il ne semble pas comprendre où l’on va aller ce soir.

- Red House, non ? Le questionne-je avant de plaquer ma main dans son dos et de le pousser à l’intérieur, sans aucune sommation.

A l’intérieur, c’est entièrement capitonné de rouge et de senteurs auréolées d’alcool. L’accueil m’est toujours le mieux apprécié, car je suis plus ou moins connu dans cet édifice. Mais, par souci de paraitre moins célèbre que je ne le suis, je me qualifie avec un pseudonyme. Non pas le Boucher Vert, comme on peut s’y attendre, mais quelque chose de plus sommaire. Plus terre-à-terre.

Ici, je suis Monsieur W.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Lun 2 Nov 2020 - 20:21

Eeeeet fin du suspens, il se passa ce que qu'il craignait. Voilà le lieu où menait cette piste.

Il grimaça quand Isaac l'entraîna sans ménagement à l'intérieur, s'amusant visiblement de la réaction de son cadet.

Ce n'était pas que Gauwain était embarrassé. Vraiment. Enfin pas complètement. Il avait déjà vu son comptant de filles nues, il n'était pas né du dernier Aguamenti. Il n'était plus puceau depuis plusieurs années. Mais... Il n'avait jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit. Il en avait entendu parler, bien sûr. Certains de ses camarades se vantaient d'y traîner leurs baguettes depuis la cinquième année. Mais pas Gauwain.

Ce n'était pas qu'il avait peur, hein ? Après tout, si ils risquaient des problèmes en fréquentant ce genre de lieux, le Ministère serait contraint de coffrer des dizaines de sorciers au sang le plus pur, et probablement quelques personnes en vue dans certains départements de la Grande Institution. Si Gauwain avait entendu les bonnes rumeurs.

Mais pour autant- quelque chose le mettait mal à l'aise. Et ça ne tenait pas seulement aux gloussements des peintures de la façade quand il passa devant elles, ignorant la façon dont elles pressaient artistiquement leurs seins pour en accentuer les rondeurs. Il mit de côté son sentiment, fronçant les sourcils ; il devait faire confiance à Isaac, il y avait quelque chose à prendre ici, un début, quelque chose. Il n'allait pas lâcher une chance d'avancer. Une chance d'obtenir justice.

La plupart des clients du Red House devaient franchir le rideau couleur grenat avec une expression pleine d'espoir, ou d'anticipation, une expression affamée ou prédatrice. Gauwain Robards pénètra dans l'établissement avec l'air du type qui met les pieds dans un champ infesté de chaporouges. Ca dénotait un peu.

Pour autant, le premier contact fut moins terrible qu'il se l'était figuré. L'atmosphère était lourde de parfums entêtants, qui s'accrochaient à chaque pore de votre peau. Le hall était un écrin, le lustre rehaussant d'or un décor chargé, couleur de désir, de nuit et de sang. Il lança un regard incertain au sportif, qui paraissait comme chez lui.

A l'instant ou deux jeunes femmes vêtues en tout et pour tout d'une courte jupe de nacre, pour accueillir son compagnon avec toutes les attentions du monde, Gauwain dut prendre une inspiration. Okay, ça allait être compliqué.

Efficaces. Il avait besoin qu'ils soient efficaces. A nouveau, il pressa son compagnon, en essayant de ne pas trop regarder.

« C'est quoi le plan, Isaac ? Qu'est-ce qu'on fait ici ? »

Comment ils pouvaient trouver quoi que ce soit d'intéressant ici, ça dépassait son entendement.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mar 3 Nov 2020 - 15:57

Comment dire ?
Je ris intérieurement lorsque je m’aperçois de l’expression de mon compagnon. Alors que je l’ai entraîné avec moi, dans ce temple de tentations, je remarque qu’il tente d’afficher un air détaché et que se concentrer en de telles circonstances semble être un fardeau. En ce qui me concerne, je suis comme chez moi. Autant que je puisse l’être et qu’un homme de ma carrure et de ma prestance peut le prétendre. J’affiche un petit sourire carnassier, tandis que des demoiselles courtement vêtues s’accrochent à l’une de mes épaules. Coulant un regard en biais à mon acolyte d’un soir, je peux sentir facilement ce petit trouble qui l’étreint.

Putain, que ça me satisfait !

Il ne sait pas pourquoi je l’ai amené ici et pourquoi il se retrouve à regarder de la demoiselle en forme, toutes en seins et en cambrures de reins. Penchant ma tête sur le côté, j’émets un sifflement entendu et libidineux, me préoccupant de ce qui se passe en face de moi. Mon regard bleu clair est appréciateur et face au numéro qui est en train de se dérouler sur la scène, je ne peux que donner un coup de coude dans les flancs de Monsieur R. Car, si je suis Monsieur W., il est automatiquement Monsieur R. Bien qu’il m’ait nommé par mon prénom, ce qui a grillé un tant soit peu ma « couverture ». Ici, je ne suis pas le sportif Isaac Wellington, je joue un autre rôle que celui qui se déroule sur le terrain. Fort heureusement, la voix de l’étudiant est restée étouffée avec les bruits environnants, ce qui est rassurant.

Toujours en train d’apprécier le spectacle, je me rends compte qu’une barre suspendue à un plafond est bien plus appréciable que tout le reste, ici présent. Lui, il est à la fois tendu et tenté et là encore je ris. Mais, cette fois-ci, je ne me prive pas de le faire ouvertement et face à lui. D’un claquement de doigts, je fais signe aux deux jeunes femmes de nous laisser seuls, alors que l’une d’entre elles, me présente ma table habituelle.

L’emplacement est stratégique, face à la porte d’entrée. Pour surveiller les allées et venues, des clients qui passent la porte. D’après mon indicateur de confiance, je l’espère pour lui, la cible en question ne va plus tarder. J’ai fait venir Gauwain plus tôt que prévu, afin de m’assurer que l’homme en question ne nous échappe nullement. Prenant place sur les lourdes banquettes grenat, je fais mine de regarder la carte des boissons, mon regard bleu clair étant focalisé sur mon homologue sorcier. Je ne lui réponds pas tout de suite et lui présente une autre carte de boissons, sachant qu’il doit parler le moins possible afin de ne pas nous faire repérer. Cette piste est peut-être vouée à l’échec mais je pense qu’on peut essayer. Je me suis mis en tête de l’aider et quoi de mieux que de le faire, en charmante compagnie ?

- Le plan, Monsieur R. Je marque un temps d’arrêt et reprends d’une voix plus froide. Ici, je suis Monsieur W. Rien d’autre.

Je lui adresse un sourire, pour le mettre à l’aise alors que je jette une œillade intéressée à la serveuse peu vêtue qui vient prendre notre commande, de sa démarche féline et chaloupée. Se penchant en avant pour nous montrer son décolleté vertigineux, j’offre à Gauwain mon sourire de connivence, attends qu’il choisisse et remballe la serveuse comme elle est arrivée. Murmurant afin de ne pas être entendus plus que cela, j’expose mon plan. Du moins, l’idée que j’en ai. En espérant, qu’elle reste cohérente et que les hormones de mon « invité » vont rapidement se calmer.

- Dans peu de temps, il va y avoir un client spécial, qui va franchir la porte d’entrée et se positionner à la table proche de la nôtre. C’est une source fiable qui m’en a filé l’idée. Généralement, il vient toujours aux alentours de vingt-deux heures. D’où notre demi-heure d’avance.

Me détendant allègrement, je positionne mon pied gauche sur mon genou droit et mon coude gauche sur le dossier de velours couleur incarnat. L’attente peut commencer.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mer 4 Nov 2020 - 15:47

Pour chaque instant que Gauwain passait, sur les charbons ardents, ne sachant trop où (ne pas) poser les yeux, Isaac Wellington semblait de son côté heureux comme un strangulot dans l'eau.

Installé sur la banquette, en face du sportif, le jeune homme percevait peut-être qu'ils avaient une vue imprenable sur l'entrée, mais il constatait surtout que rien de ce qui se passait sur scène n'était masqué à leur vue. Et qu'il était difficile d'ignorer la façon dont se mouvait ce corps, avec suggestivité et lascivité, sans la montre dose d'embarras.

La première réponse que lui apporta son compagnon d'explorations lui échauffa le visage, sans que ça ait un lien quelconque avec ce que la danseuse venait de dévoiler, sur scène. Des pseudonyme, oui, bien sûr, ça semblait évident, maintenant qu'Isaac le lui disait. Ca faisait partie des réflexes basiques. Quel abruti ; il allait devoir renforcer ses lectures sur les infiltrations, et tenter des passages à la pratique. Griller un prénom dans les trois minutes après leurs arrivée, comment il avait pu faire ça, c'était un mystère-

Mystère qu'il éclaircit quelques instant plus tard, comme une serveuse à demi-nue se penchait sur eux. Il dut prendre une inspiration, et comprit tout à coup le phénomène à l'oeuvre. Rien de tout ça n'était normal. D'accord, il avait déjà eu l'occasion de profiter des charmes de l'anatomie féminine, mais à chaque fois, ça avait été dans des circonstances bien spécifiques. Une poitrine qui s'offrait au regard, c'était un signe certain qu'il allait coucher avec la demoiselle. Devant un cortège de seins opulents et de cuisses rebondies, son corps se mettait en pilotage automatique.

Sa réaction était sans doute aggravée par le fait que, même avant les dramatiques événements de septembre, même avant leur déchirante discussion d'octobre, lui et Amelia avaient passé quelques semaines plutôt chastes.

La bouche sèche, il détourna les yeux des vallées de chair qu'on lui avait fourrées sous le nez, et  commanda un jus de citrouille. Oui, c'était très peu viril, et sans doute un peu honteux. Mais il reconnaissait déjà la chaleur familière qui pulsait dans ses reins. Hors de question qu'il aggrave l'affaire à coups d'alcool, et qu'il se retrouve à courser un suspect potentiel en affichant une érection. La regarder s'éloigner, ses cuisses galbées se frottant l'une contre l'autre, le ramena au réel.

Il se reconcentra avec plus de facilité, dirigeant son attention vers son comparse, qui se mettait à l'aise, sans gêne aucune.

D'accord, la marche à suivre paraissait plus claire. Repérer un futur client. Observer ses faits et gestes, sans doute. Essayer de décrypter son comportement, de déceler des signes d'un désir qui se concrétiserait par l'agression ou leur meurtre ?  Il pouvait faire. Bien sûr que oui. Finalement, il n'y eut qu'une seule chose, dans ce que proposait le sportif, qui fit tiquer l'étudiant. Ca avait tenu aux trois derniers mots.

« Une demi-heure d'avance ?? T'es pas sérieux, on peut pas rester trente minutes là à- »

Comme pour illustrer, il avait voulu désigner la salle d'un geste. Sa voix mourut, tandis qu'il réalisait ce qui se passait sur scène. La danseuse s'était immobilisée ; un pied à la main pour dérouler un grand écart scandaleux, elle semblait posséder une souplesse que Gauwain n'imaginait pas humainement possible. Elle révélait des parts de son anatomie qui vous faisaient battre le sang plus vite. Oh Merlin.

Comme si cette vue l'avait brûlé, il se retourna vers le sportif, fixant résolument la porte d'entrée plutôt que la scène. Trente minutes. Il avait la bouche sèche. Mais il en était conscient, il devait rester concentré au lieu de laisser le Red House l'entraîner dans ses profondeurs et ses ombres.

Il poussa un long soupir avant de se forcer à reprendre.

« Qu'est-ce qu'il a de spécial, ce type ? Pourquoi lui? ….les agressions ont eu lieu le matin, pour certaines, pas tard le soir. »

Ca ne prouvait rien, le mec pouvait très bien avoir passé la nuit là, à observer les danseuses ; son désir et sa frustration pouvaient l'avoir poussé à agresser des femmes en sortant, au hasard. Tout en faisant sa remarque, sa voix étranglée trahissait la difficulté à mener ces réflexions stratégiques en pareil environnement. Le retour de la serveuse à la poitrine généreuse n'aida pas ses affaires, surtout avec son petit rire moqueur en posant devant lui un verre de jus, alors qu'Isaac avait droit non seulement à de l'alcool fort, mais aussi aux caresses de mains jouant sur son torse, comme pour exciter son intérêt.

Gauwain vida son jus d'un trait.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Dim 8 Nov 2020 - 12:50

Intérieurement mais surtout extérieurement, je me marre.
J’ai avec moi, un jeune cadet qui est à deux doigts de l’implosion dans cet espace exigu lié aux plaisirs les moins chastes. Nous ne sommes évidemment pas les seuls clients présents en ce lieu, et je les observe tous, tour à tour. Comme un tour d’horizon discret alors que pour Gauwain Robards, c’est clairement la débandade. Je l’ai rappelé subtilement à l’ordre avec un potentiel pseudonyme employé en ce lieu. Ici, il est préférable de ne pas s’afficher tels que nous sommes et encore moins lorsque nous sommes supposés être en pleine filature. En tant que Mangemort, mais cela évidemment, mon acolyte d’un soir ne le sait nullement, je suis plutôt doué à ce jeu. Or, il se peut que si l’homme en question apparait, je frappe avant de poser des questions. Celles qui nous intéressent. Ou plutôt, celles qui ont pris place dans le cerveau du jeune homme.

A son interrogation que je juge affolée, je me rends compte qu’il lui est presque impossible d’attendre une demi-heure, alors que j’aurais pu être encore plus sadique. Plus outrageant, en l’invitant à se rendre à la Red House, une heure avant. Mais, n’est-il pas bien, à savourer de son regard chocolat, tous les délices qui se trouvent à sa portée ? Hochant la tête, je lui désigne par un geste impérieux, ce qu’il se passe sur scène. La souple brune est bientôt rejointe, par une blonde et une rousse, œuvrant de quelques artifices pour faire patienter la clientèle. Mon regard bleu clair embrassant la salle, je ne vois pas Lady. Celle qui est la tenancière de ce endroit et qu’il me plait souvent de « saluer ». Il est notable que si elle vient nous rejoindre à un moment donné de notre enquête, il se peut que j’en vienne à délaisser l’étudiant quelques temps. Le temps, de déverser ma frustration et mes ressentiments, en elle.

- J’aurais pu te faire venir une heure avant. Mais, j’ai été encore sympathique de ne pas le faire. M’exprime-je en le désignant dans son intégralité. Avec un sourire quelque peu carnassier.

Pauvre homme, limité par ses hormones. En même temps, à dix-sept ans, j’ai bien été tenté par la Dragonnière. Rien que de penser à cette femme de pouvoir, me fait avoir un petit rire que je stoppe dans mon poing fermé alors qu’une femme est en train de m’attirer dans ses filets. Me caressant le torse sans gêne aucune, je ne lui adresse nullement un regard. Concentré, que je suis sur la porte d’entrée alors que le jeune Gauwain Robards est en proie au plus profond des soupirs. Son interrogation me fait encore sourire, tandis que la jolie brune serpente et se love autour de mon corps, sans que je ne lui prête plus d’intérêt. Mes doigts s’articulent dans sa chevelure de jais, plus par habitude que par réel contentement, finalement.

- Parce que, quand tu verras sa tête, tu me diras ton ressenti. Dis-je avec un petit sourire avant de le contempler vider son jus de citrouille d’un trait.

Machinalement, je bascule ma tête en arrière avec un léger rire sadique. Qu’il ne croit pas s’en tirer si facilement avec une boisson de cette trempe. Claquant des doigts prestement et émettant un sifflement que je veux faire résonner comme un ordre, j’intime à la jeune et jolie serveuse d’apporter quelque chose de convenable. Quelque chose de fort, d’ambré et qui soit rempli de ces fragrances qui vont de pair avec la Red House. Et par une magie invisible et teintée de lubricité, qu’un verre rempli de ce liquide vaporeux prend place devant Gauwain Robards. Me passant la langue sur mes canines, j’émets un petit bruit caractéristique, satisfait.

- Plus de jus de citrouille, Monsieur R. De l’alcool. Ça dénote, sinon.

Lorsque je lui administre mon petit conseil des plus avisés, je lève le menton afin de contempler la nouvelle clientèle qui commence à arriver et à prendre place autour de nous. Tandis qu’une jolie blonde prend à parti, mon homologue à force de gloussements et de frôlements répétés. J’hausse un sourcil interrogateur mais néanmoins appréciateur suite à ce charmant spectacle qui se déroule sous mon regard avisé. Mais, Gauwain doit encore se maîtriser.

Pas de trace de Monsieur D.
Pour l’instant.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Lun 9 Nov 2020 - 8:56

Isaac aurait réellement pu lui infliger ça pendant une heure ?? C'était certain, vu comme ça, la situation aurait pu être pire.

Il ne jeta qu'un regard extrêmement rapide vers la scène. Juste ce qu'il fallait pour constater que la danseuse n'était plus seule. Et pour découvrir qu'on pouvait faire des usages très créatifs du sortilège Aguamenti. Quand il se retourna vers l'entrée, ce fut sans réussir à refermer la bouche. Il n'allait JAMAIS oublier ça, il lui serait impossible de lancer ce sort sans avoir des flashbacks. Ca allait l'handicaper dans certains aspects de la vie quotidienne.

Ne pas regarder le show en cours, cependant, n'était pas forcément très efficace, dans la mesure où toute l'action ne se déroulait pas sous les projecteurs. Au vu de la posture détendue du sportif, Gauwain était bien le seul à perdre ses repères. Isaac continuait à faire la conversation avec assurance, sans paraître remarquer les mains qui caressaient son corps, comme pour le supplier silencieusement. Il essaya de se reconcentrer.

Les informations sur la cible étaient lacunaires, mais soit. Il suffisait donc de guetter les nouveaux entrants, et d'identifier à son aspect extérieur s'il paraissait constituer une menace potentielle. Il espéra qu'Isaac avait fondé cette piste sur plus qu'un ressenti. Qu'il avait pris la démarche de Gauwain avec sérieux et que tout ça n'était pas qu'une manière de faire tourner en bourrique un cadet.

Ce qui était une possibilité. Vu la façon dont le sportif, à l'aise comme un boullu dans l'eau, venait de lui faire servir un verre d'alcool fort.

Ainsi que, semblait-il, une fille.

Blonde, gironde, rieuse. Très peu vêtue. Les tétons ornés d'étoiles dorées qui semblaient palpiter au rythme de ses battements cardiaques.

Il prit une inspiration vive. Le verre d'alcool était devenu le moindre de ses soucis.

C'était en train de dégénérer vitesse grand V. La femme avait des mains légères, qui courraient partout où il ne fallait pas. Il réussit à lui saisir un poignet, mais ça n'entraîna qu'un rire de la part de la courtisane. L'autre main partit se poser carrément sur son entrejambe, il lâcha son emprise, sous la surprise, la dévisagea avec incrédulité. Qu'est-ce qu'elle fichait, là ? La main bougea, et elle eut un nouveau rire tandis qu'il grognait sous l'afflux de sensations, la respiration beaucoup plus difficile. Pour s'aider, il détacha les yeux de son corps si peu vêtu, et lança un regard ailleurs, n'importe où mais ailleurs.

A ce moment, il se passa une chose terrible.

Il eut la surprise, d'apercevoir un instant un visage connu, dans un coin de la salle, une femme plus âgée sur ses talons ; il ne s'y attendait pas, c'était incongru. L'instant d'après, l'élève avait disparu, il se demanda s'il avait rêvé, ou s'il n'était finalement pas le seul à s'égarer ce soir.

Quoi que cela fut, ça lui permit de se reprendre. Comme si ça lui éclaircissait les idées.

Le visage écarlate, il retira fermement la main qui caressait sans gêne son début d'érection.

« Merci ! Merci, ça va aller. C'est très gentil, mais- ça va aller ! Je vais me débrouiller tout seul avec ça !! »

Faisant de son mieux pour imiter son compagnon, il tenta d'occulter la présence de la femme ; il se redressa, raide sur son siège, et adressa un regard d'appel à l'aide à Isaac. Bon, il devait absolument trouver une façon de s'occuper la tête.

« Tu viens souvent ici ? »

La femme leva un sourcil confus et amusé, et il grimaça, se passant une main sur le visage.

« Pas vous- Mon ami. Je posais la question à mon ami. »
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mar 10 Nov 2020 - 13:01

Pourquoi ne l’ai-je finalement pas fait venir une heure avant ?
L’hilarité aurait été conséquente, vu qu’avec seulement une demi-heure d’avance, il est déjà au bord de l’implosion corporelle et mentale. Je dois pour autant contenir mon excès de rire, même si cela s’avère être vraiment difficile tant le spectacle est réjouissant. Étant habitué de certains endroits, liés à la perdition humaine, surtout masculine, je suis à l’aise en ces lieux. Bien qu’un pseudonyme m’est bien plus appréciable que de donner ma véritable identité. C’est un petit jeu de rôle qui se passe ici, entre les velours rougeâtres et damassés de la Red House. Aux senteurs fruitées et épicées, des danseuses sur la scène, mon cadet en prenant largement pour ses Gallions et pour les années à venir, ceci dit. En plus de l’entêtante gourgandine, je lui ai fait servir un verre d’alcool.

Pas de jus de citrouille. On n’est pas à Poudlard. Ou du moins, on ne l’est plus. On est dans cette vie d’adulte totalement assumée avec des besoins primaires, charnels et plus ou moins sensuels. Que mon cadet a du mal à assumer. Haussant un sourcil pour le moins interrogateur mais avec un sourire satisfait, je le vois s’essayer à tenter de se maîtriser. Au lieu de se laisser tout simplement aller. Lorsque le regard de mon cadet s’accroche sur une silhouette dans le fond ténébreux, je ne peux que le suivre et constate avec un certain amusement, une femme. Divine, fière et altière, fixant l’assemblée avec un regard d’une teinte si glaciale qu’il m’est difficile de ne pas être charmé. Je mate plus que ce que je ne regarde en définitive. Cette femme est tentatrice et semble pourtant ne pas avoir sa place en cet antre de perdition. Aussi vite qu’elle m’est apparue, elle a disparu.

Ce qui arrange mes affaires, car je reporte mon attention sur l’étudiant qui n’en peut déjà plus alors qu’une charmante demoiselle blonde se propose pour l’aider à satisfaire une quelconque envie. Fermant mon regard bleu clair, je me frotte l’arête du nez, passablement courroucé par un tel comportement, lié à mon cadet. J’en oublie la sirène à la chevelure couleur d’obsidienne pure qui par ses caresses, essaye de m’emmener vers une future danse des plus lascives. Son mordillement de lobe et d’oreille, ainsi que son murmure auraient pu me faire perdre pied dans d’autres circonstances. Mais pas ici. Là, je reste concentré et m’attends à voir débarquer incessamment sous peu, Monsieur D. Avant de reposer mon regard bleu clair sur Monsieur R., qui s’autorise un bien étrange questionnement. Questionnement, auquel je réponds par un rire malsain et entendu.

Si, moi Isaac Wellington, je viens souvent ici ? Il me faut un temps incommensurable pour prétendre à stopper mon rire. Néanmoins, dans un coin de mon esprit, je m’exhorte à lui faire découvrir le Casino Flint, un autre endroit que j’affectionne tout particulièrement. Coulant un regard en biais à la fois vers mon cadet et vers sa petite attention à la chevelure dorée, j’essaye de me reprendre. Partiellement, du moins.

- Ce n’est pas systématique. Ça dépend des envies. Dis-je avec un petit rictus. Si j’ai des besoins, faut les assouvir, non ?

Au moment où je le questionne, un tout nouveau client fait son entrée. Costume sorcier tiré à quatre épingles accompagné de deux molosses. Deux énormes armoires à glace, patibulaires et peu engageantes. Je lève le menton, alors qu’il descend les quelques marches tapissées de rouge, passe devant nous avec ses sbires pour aller s’installer à la table non loin de nous. Derrière eux et soumise se trouve une jeune femme, l’aspect peu reluisant et la tête basse. Elle prend négligemment place sur ses genoux alors que lui, semble attendre la venue de quelqu’un. Je fais mine de regarder droit devant moi mais écoute ce qu’il se dit. En espérant que Gauwain –sans que je ne le lui ai dit- comprenne de qui il s’agit. De qui se trouve assis, à cette table, non loin de nous.

- Je n’ai présentement pas que ça à faire. Commence l’homme d’une voix nasillarde à couper au couteau tant elle me débecte. Force est de constater que la compagnie de la petite donzelle, est plus qu’appréciable. Quand arrive, l’Homme ?
- Ça ne saurait tarder. Ça ne saurait tarder. Sont en train de conclure les deux gorilles, dans un accord parfait, entourant Monsieur D.

Je sens, que cette soirée va partir en couilles.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mer 11 Nov 2020 - 18:22

Le jeune homme jeta à son aîné un regard surpris. C'était le mélange entre son rire sombre et les mots utilisés. Assouvir des besoins ? Mais.... Isaac Wellington était un joueur de quidditch populaire, dont le physique ne pouvait laisser les sorcières indifférentes, non ? Pourquoi fréquenter un établissement comme celui-ci ? Parce que si Gauwain ne faisait que découvrir les lieux, il avait bien vu ce qui accompagnait le décor de velours et d'ombres dorées : un élégant tableau détaillant des tarifs, accroché négligemment dans le hall. Pourquoi Isaac Wellington aurait-il payé pour ces caresses là où il aurait pu dépenser son argent dans du bourbon, en se faisant accompagner par une fan ?

Cette question focalisa son attention, malgré les murmures de la jeune femme à son oreille. Etrangement mal à l'aise, il aurait verbalisé cette interrogation à haute voix, n'eut été la façon dont le regard de son partenaire d'un soir venait de changer. Le sourire prédateur avait disparu.

Il ne lui fallut pas réfléchir longtemps pour comprendre ce qui se passait. Quelques personnes venaient de passer à proximité d'eux, et, comme il devait s'y attendre.... un homme s'était installé à la table qu'Isaac lui avait indiquée plus tôt. Deux malabars l'accompagnaient, ne jetant pas un œil au spectacle sur scène (tous les gardes du corps de ce monde étaient-ils bou- gays?).

La cible.

Pour ne pas donner l'impression d'épier de façon trop évidente, il porta le verre d'alcool à ses lèvres, même s'il ne fit que les humecter ; comme quoi, la commande d'Isaac allait finalement être utile. Incroyable comme il réussissait à présent à occulter facilement les environs. Même les caresses de la jeune femme à ses côtés, qu'il ne cherchait plus à repousser. Même les scandaleuses danseuses sur scène, qui s'embrassaient avec volupté. Non, toute l'attention de Gauwain se portait sur le nouveau venu. L'adrénaline commença à se diffuser dans ses veines.

L'homme avait un visage coupé à la faucille. Un pli cruel sur la bouche. Un regard froid, dénué d'émotions. Exactement le genre de mecs qu'on s'attendait à croiser dans une ruelle sombre. Son corps est sec ; on le devinait vif, même si sa musculature était moins développée que celle de Gauwain et d'Isaac. Mais un physique peu avenant n'était pas une preuve d'une quelconque activité criminelle.

Il analysa rapidement la situation. Le type se sentait suffisamment menacé ou trempait dans des affaires suffisamment moisies pour avoir besoin de protection. Cela jetait le doute. Si le coupable avait été accompagné, ce fameux matin de début juillet, Gauwain n'aurait-il pas vu les silhouettes imposantes ? Qu'un seul homme se dissimule dans l'ombre, d'accord, mais avec les deux gorilles... Seulement voilà, rien ne disait que le type était accompagné pour ses chasses. Il paraissait couard, avec ses deux protecteurs, mais avait-il les mêmes inquiétudes face à une femme, une proie ?

Ce qui ramenait Gauwain à l'autre élément. La femme assise sur ses genoux. Elle regardait vers le bas, visage tourné. Son état contrastait violemment avec celui de toutes les filles évoluant au Red House, toutes ces créatures de désir, dont chaque aspect avait été préparé avec soin pour séduire. Leurs cheveux brillants, arrangés avec soin ; leurs maquillages rehaussés de couleurs vives et de sortilèges attirant les regards ; leurs tenues, qui si elles se limitaient au strict minimum, semblaient faites d'éclats d'étoiles. Elles s'offraient aux attentions masculines mais sans s'en émouvoir, avec une sorte de pouvoir. La femme qui se tenait là ne pouvait en être plus l'opposé. Ses cheveux étaient ternes. La blouse qu'elle portait était déchirée, laissant voir un sein ; sa tenue évoquait les haillons qu'on ne réservait d'ordinaire pas aux humains. Sa lèvre inférieure était fendue, sa joue droite trop rouge. Un collier de cuir noir et d'argent enserrait son cou.

Il ressentit une vague de colère, et dut serrer les dents.

Pas d'éclat, pour l'instant. On observe.

A voix basse, il interrogea Isaac, sans savoir si le sportif l'entendrait :

« Pourquoi lui ? »

C'était la question centrale. D'accord, ils avaient l'air d'être en face de la personnification d'un étron de bicorne. Et il n'avait aucune envie de laisser cette femme à proximité de ce type. Mais il fallait plus que ça, pour approcher un suspect en l'accusant d'agression. A la jeune femme qui continuait à se montrer très tactile, il offrit enfin un sourire, un regard plus assuré :

« Ce client, là-bas... C'est un habitué, il paraît. Vous savez vers quelle heure il part, en général ? »

Une pause, et puis, espérant des confidences qui lui donneraient des éléments probants :

« Il a pas l'air engageant, hein ? »

Selon ce qu'ils obtenaient, que feraient-ils ? Si Isaac avait son identité, un signalement au Ministère paraissait approprié. ….seulement voilà, il y avait cette fille, sur ses genoux.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Sam 14 Nov 2020 - 15:23

Je sens que cette soirée va partir en couilles.
Tant et si bien, que je peux parier et ce, sans me tromper mon poste de Batteur des Faucons de Falmouth. Le type assis non loin de nous, semble avoir attiré l’attention de Gauwain qui a eu l’air d’avoir compris que c’était bel et bien lui, la cible. Celle qu’il faut questionner pour lui et éradiquer pour moi. Les sourcils froncés, j’écoute et analyse chaque syllabe, chaque parole énoncées par la voix goguenarde de l’individu surnommé Monsieur D. Accompagné de ses deux chiens de garde, il parait minuscule et bien peu effrayant. Si tant est, qu’il faut éloigner les deux énormes molosses de leur maître aussi épais qu’un Botruc. J’ai un léger soupir lorsque je sens les attentions de la jolie brune qui porte atteinte au lobe de mon oreille gauche. Je n’en savoure nullement le moment, bien trop attaché à voir ce qui se passe à côté. A quelques mètres.

J’ai bien vu ce qui se trame dans le regard couleur cacao de mon cadet, tandis qu’il scrute la jeune femme aussi pâle qu’une Inferi, assise sur les genoux de l’homme à abattre. Vêtue d’une guenille à la couleur approximative qui a dû être une robe dans un passé bien antérieur, elle n’affiche qu’une existence partielle. Dévorée par l’aura lugubre de celui qui la tient à sa merci et ses deux énormes sbires. Je pose une main sur l’avant-bras de Gauwain mais ne lui jette pas un regard, trop focalisé sur les trois hommes et la captive. Je ne veux pas qu’il cède à la déferlante de colère qui a l’air de le submerger, car c’est mon habitude. De cogner avant et de parler, ensuite. Mais là, il est certain qu’avec ce genre de connard, je ne vais pas prendre le temps de parler, je vais sacrément cogner.

D’une oreille somme toute attentive, j’entends le questionnement de mon ami mais ne lui adresse pas même une œillade, répondant néanmoins sur le même ton. A voix basse, cette dernière étant camouflée par les gloussements de la dryade aux cheveux d’obsidienne qui n’a de cesse de me tenter depuis que l’on est arrivé. Fronçant les sourcils, je garde Monsieur D. en visuel, afin de m’assurer que s’il compte disparaitre, je peux faire en sorte de lui sauter dessus. Sans pour autant oublier les deux chiens de garde qui ne vont pas hésiter à me saigner à la jugulaire, si par le plus grand des malheurs, j’en viens à salement amocher leur respectable patron. Autant dire, que je n’en ai rien à foutre.

- Je crois que tu as ta réponse.

Ce n’est pas la peine d’aller chercher plus loin dans le fond de sa pensée. Gauwain Robards a très bien deviné et il lui est difficile de faire la part des choses, quoique je sois assez surpris quand je remarque avec quel flegme, il récupère la situation et le début de son érection. J’affiche un sourire pour le moins convaincu agrémenté d’un sifflement entendu alors qu’il s’emploie à converser avec la jolie blonde qui ne se prive nullement de le palper. Partout. Vraiment. Partout. Et, intérieurement j’en ris alors qu’extérieurement, je suis on ne peut plus sérieux quant au déroulé de cette situation qui va partir en couilles. Assurément.

- Il a ses habitudes, pourquoi ? Retournement de question, agrémenté d’un léchage de lobe d’oreille Gauwainien. Vais-je une nouvelle fois le perdre ? Va-t-il encore se laisser emporter ?

Un petit regard en coin, assorti d’un petit sourire tandis que je fixe la jolie blonde qui continue d’user de ses charmes pour déstabiliser mon cadet. Qui est pourtant bien décidé à obtenir des informations quoiqu’il lui en coûte. Mon regard bleu clair fixe la jeune femme durant un court instant avant qu’elle ne daigne reprendre la parole et répondre aux interrogations de Monsieur R. Mon binôme d’un soir.

- Il attend la fermeture. Généralement. Elle se retourne vers lui, et je remarque le regard peiné qu’elle jette à la « prisonnière », celle au collier de chien autour du cou. Je ne l’apprécie pas vraiment.

Tiens donc. M'eut étonné.

- Castor, Pollux. Commandez-moi, l’alcool le plus cher de cet établissement. Quant à toi ma jolie, tu vas me faire le plaisir de me satisfaire. Ici et maintenant.

Un coup d’œil rapide vers les deux énormes types qui se lèvent de concert pour aller traîner leurs masses gigantesques jusqu’au bar. Un coup d’œil rapide vers Gauwain. Une jeune et jolie brune repoussée sans ménagements, et je suis prêt. On n’a pas beaucoup de temps, si mon interlocuteur veut tenter quelque chose. Je m’assure d’avoir toujours un regard porté sur les deux enfoirés en toile de fond. Quitte à ce que j’encaisse les coups futurs, ce sera avec une réelle satisfaction.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mar 8 Déc 2020 - 21:21

Ses neurones tournaient à plein régime. Un habitué, donc se trouvant régulièrement dans le périmètre du lieu des attaques. Il grogna quand la bouche trop empressée de la danseuse trouva sa peau, lécha son oreille, rappelant à lui ses hormones. Il ne voulait pas repousser la fille, pas encore. Il avait besoin de plus d'éléments.

Un signalement au Ministère, s'il était erroné, ferait perdre son temps à du personnel précieux. Mais ne pas signaler un suspect, dans le contexte actuel, c'était peut-être signer l'arrêt de mort d'autres femmes. Il fallait plus d'éléments. Il fallait garder la tête claire, quel que soit l'effet des mains se glissant sous sa chemise. Il se focalisa sur leur vis-à-vis détestable. Sur le visage à demi-caché de la femme qu'il contraignait. Il se focalisa sur les meurtres qui avaient eu lieu.

Sa compagne du moment l'aida à se reconcentrer, en lui apportant des éléments de réponse.

La bouse humaine restait jusqu'à la fermeture. Un établissement pareil ne fermait sans doute pas à minuit. Donc.... pour des crimes commis au petit matin, l'homme pouvait très bien traîner dans le coin, n'est-ce pas ? Etre encore dans les parages, frustré et ivre de violence. Le type pouvait avoir l'opportunité. Pouvait-il avoir les moyens de tuer ? Sans doute, oui. Il ne paraissait pas malingre. Et il était sorcier ; un Diffindo était probablement à sa portée... Le sort était accessible à n'importe quelle personne ayant étudié à Poudlard jusqu'en cinquième année.

Manquait le troisième élément. Le mobile.

Sur ce point, l'homme, si tant était qu'on pouvait encore lui attribuer ce caractéristique, se chargea de lui donner des éléments.

Il n'eut pas besoin de regarder la danseuse pressée contre lui pour savoir qu'elle s'était tendue. Elle avait entendu comme eux l'ordre qui venait d'être donné, tandis que les gorilles se levaient.

Gauwain cessa de respirer. Tout ce qu'il voyait, c'était le regard vide de la femme tandis qu'elle se laissait mollement couler entre les jambes de leur cible. Personne ici ne semblait y prêter attention. Personne ne semblait s'en soucier. La nuit continuait, dans une succession de sourires trop maquillés, de verres hors de prix et de soupirs, dans un nuage d'or et de paillettes. Mais pour cette femme-là, c'était une nuit en enfer. Une autre nuit en enfer, très probablement. Ils ne pouvaient pas décemment laisser faire ça. Ils ne pouvaient pas repartir en la laissant. Le ministère ne pouvait pas tolérer ce genre de traitement sur une sorcière, ce n'était pas possible. Il refusait d'y croire. C'était forcément un délit.

A ses côtés, Isaac avait dû parvenir à la même conclusion. Il venait de renvoyer la danseuse brune. Comme s'il se préparait à intervenir.

Le jeune homme chercha désespérément un texte de Loi, un article qui leur aurait permis un signalement et une demande d'intervention immédiate, tandis que la femme ouvrait d'un air détaché le pantalon de l'immonde connard. Mais il n'y avait rien, ou Gauwain n'en savait pas encore assez. Et alors quoi ? Ils n'allaient pas rester ainsi.... ?

A cet instant, l'homme se pencha, pour murmurer quelque chose à la femme qu'il traitait comme une chose. Sa bouche avait un pli d'amusement cruel. Il tenait quelque chose en main ; Gauwain reconnut une lame, brillant avec un éclat glacé.

Le couteau fit naître une première traînée rouge sur le bras de l'esclave. Ca le fit rire.  

C'en était plus que Gauwain pouvait en supporter. Le mobile potentiel, ils l'avaient, n'est-ce pas ? Servi sur un plateau. Il pouvait imaginer ce type. Traquant d'autres proies dans l'ombre. Pour le plaisir de dominer d'autres femmes, de façon plus sombre, plus définitive.

Gauwain se força à sourire à la jeune femme blonde à ses côtés :

« Vous devriez prendre une pause. Aller euh- dans votre salle de repos ? Ce serait une bonne idée de faire ça maintenant. »

Il espéra qu'elle suivrait son conseil mais n'attendit pas de vérifier que ce serait le cas. Il décocha un regard au sportif. Un hochement de tête, tandis qu'il se levait, main sur sa baguette. Et une consigne rapide, énoncée d'une voix sombre.

« Faut que tu aies son identité. Et qu'on récupère la fille. »

L'instant d'après, il avançait, résolu, vers leur cible. Sa baguette en main.



Lancement d'un Stupéfix en direction d'une cible : Gauwain Robards : Sorts d'attaque : 4/6 - sort basique, pas de malus
1-3 : c'est une réussite, le sort touche l'homme, qui s'immobilise dans une posture ridicule. Il y a un cri, mais.... au final, assez peu de réactions. Hormis les gorilles du sale type.
4 : c'est une semi-réussite : il a bien stupéfixé quelqu'un mais c'est la jeune femme esclave. Ouais, bon, ça va être rock n roll. Let's jam...
5-6 : le sort manque sa cible et provoque un affolement général, entre les filles qui crient, la sécurité du Red House et les gorilles du mec.... sans compter le gars qui va se faire la malle avec son esclave.
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Mar 8 Déc 2020 - 21:21

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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Lun 21 Déc 2020 - 11:34

On est dans quel cercle de l’Enfer, là ?
Honnêtement, malgré tout ce que si passe ici, dans ces volutes de fumée et de plaisir, j’arrive à peine à croire que quelque chose de cette trempe peut se produire. Je n’ai pas pour habitude de traiter la gente féminine correctement, y cherchant plus mon plaisir personnel que le leur. Mais de là, à découper des femmes en morceaux, je trouve cela affligeant et dégueulasse. Quelque chose de sordide émane de cet homme à la voix nasillarde et aux traits taillés à la serpe. Il m’agace et me révolte, traitant cette demoiselle présente sur ses genoux, comme une vulgaire esclave. Et, ce pour son bon plaisir. Son seul et unique plaisir. De faire souffrir, de rendre plus bas que terre, une congénère sorcière. Quoique je peux aisément le comprendre avec une Moldue. Comme ma mère, envers qui je n’ai pas le respect escompté. Elle n’est juste qu’un parasite dont mon père est tombé amoureux. Avec la plus grande des faiblesses. Et ça, ça me débecte.

Sous mes iris bleu clair, tout s’enchaine. Entre un étudiant déterminé à en découdre avec une raclure et des demoiselles pourtant affriolantes qui s’enfuient, je n’ai pas à tergiverser bien longtemps. Avec un sifflement entendu, j’assiste à la scène que Gauwain Robards m’offre. Ce dernier semble être assez à l’aise avec les Sortilèges, et c’est tant mieux. Bien que je me suis attendu à lui sauver les miches. Une nouvelle fois. S’il s’était raté, comme un tocard. Avec une intuition propre à ma condition, je me rends compte assez aisément que les deux armoires à glace ont entendu la manœuvre occasionnée pour s’en prendre à leur cher et tendre patron.

Ni une ni deux, je m’élance en sautant par-dessus le canapé et la petite table pour arriver jusqu’à eux et les stopper chacun leur tour avec mes deux mains, sur leurs torses. Un peu trop musclés pour moi, si j’en viens à vouloir les castagner. Surtout que frapper avec ma main gauche est une « interdiction » que je m’impose. Là, j’ai une délicieuse envie d’avoir ma batte dans ma main gauche. Mais, je n’ai pas ce loisir. Et, je n’ai pas envie de m’exploser si rapidement les mains.

Bien que les deux gorilles, veulent me dégager de leur champ de vision et sauter sur mon acolyte.
Not today Satan.
Je vais pour une fois dans ma vie de Batteur, miser sur ma belle gueule et ma célébrité, pour détourner l’attention.

- On se calme les deux molosses. Commence-je en souriant. Je suis venu pour passer une agréable soirée.

Les deux me fixent.
Je continue.

Chance 3/6

1,3 : Je mise sur ma célébrité de Batteur des Faucons de Falmouth, et les deux gorilles commencent à se dérider. Me donnant l’identité du petit tortionnaire de jolies dames.

2,6 : On discute comme des anciens potes, jusqu’à ce que Gauwain commette un impair.
4,5 : Pas de bol. Mon charme légendaire n’opère pas sur les deux sbires, et je me prends un premier coup de poing. Ça me fait rire.


Dernière édition par Isaac Wellington le Dim 27 Déc 2020 - 13:00, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Lun 21 Déc 2020 - 11:34

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MessageSujet: Re: Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] Prêter l'oreille, ouvrir les yeux, garder la tête froide [Isaac] 129196351Dim 10 Jan 2021 - 21:52

Dans un autre univers, tout ça aurait tourné au fiasco. Dans un déluge de hurlements et de sortilèges échangés, dans un concert de coups de poings et de coups de pieds. Gauwain s’était résolu à ça, à vrai dire. Il s’était tendu, prêt au combat.

La résolution de tout ça, au contraire, avait été surprenamment efficace et anticlimatique.

La raclure était figée, immobile, et autant le personnel que les clients de l’établissement semblait ne faire que peu de cas de l’attaque que Gauwain venait de lancer. Sans doute, maintenant qu’il y réfléchissait, parce que l’homme avait généré du malaise et du dégoût, même si personne n’était intervenu. Il se tourna vers Isaac, au cas où celui-ci eut besoin d’aide, mais le “boucher vert” avait le sourire aux lèvres, et semblait dans son élément, parlant d’homme à homme avec les gorilles.  Devait-il le livrer ainsi au Ministère? Au minimum pour les agissements qu’il avait eu envers la jeune femme? laisser le département des Aurors l’interroger?

Sa victime, d’ailleurs, restait agenouillée, l’air perdue tandis qu’elle regardait son tortionnaire, figé. Elle semblait hors du monde, comme si elle ne comprenait pas, et eut un mouvement pour continuer d’exécuter l’ordre qui lui avait été donné.

Il grimaça ; il n’avait clairement pas été formé pour ça. Etait-elle brisée? En état de choc? Sous Imperius? Il n’avait aucune manière de le savoir. D’autres devraient prendre le relai.

Inquiet, il jeta un regard à Isaac, qui tapait la discussion avec les deux gorilles, beaucoup moins menaçants. Les mecs semblaient boire ses paroles ; étaient-ils fans? Avaient-ils méprisé leur employeur, et trouvaient-ils peu de motivation à le défendre ou à le venger? Il essaya d’accrocher l’attention du sportif, lui indiquant silencieusement la jeune femme. Il espérait qu’Isaac comprendrait.

« C’est fini, Mademoiselle… Venez… On va vous mettre en sécurité. Ca va aller.»

Elle leva vers lui un regard vide. Il grimaça et chercha dans quoi l’envelopper? Son blouson? Il allait l’enlever, si, sans qu’il la remarque, une des danseuses, celle de tout à l’heure, ne s’était approchée, pour lui tendre un peignoir de coton épais. Une autre de ses collègues relevait la femme à demi-consciente, et la jolie blonde l’aida à en envelopper la victime. Elle n’avait plus l’air enjôleuse, quand elle se tourna vers Gauwain. Il y avait dans ses yeux un mélange d’agacement et de reconnaissance.

« File, petit imbécile. S’il y a des questions, personne ne t’a vu, ni toi, ni Mister W. Emmène-la chez un Medicomage.»

Il hocha la tête, sans protester. Priant pour qu’Isaac ait l’identité de l’homme, pour qu’ils puissent adresser un signalement au Ministère dans les plus brefs délais, il suivit les danseuses qui conduisaient la femme à l’extérieur, dans un périmètre, où, il le comprit aisément, il pourrait transplaner.

Bon, eh bin…. direction Sainte Mangouste avec une fille sur les bras. Ca commençait à devenir une habitude, non?


Dernière édition par Gauwain Robards le Mar 12 Jan 2021 - 9:56, édité 1 fois
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