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La marque de l'aube w/ Carina

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Lachlan McCulloch

Lachlan McCulloch


MANGEMORT
L'homme n'est libre que de choisir sa servitude.

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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Dim 23 Aoû 2020 - 21:25

Carina était impressionnante pour une femme qui n’avait pas dormi de la nuit. Plutôt que de répondre du tac-au-tac, elle le laissa parler, ce qui n’était quand même pas bien bien habituel chez lui, pour lui délivrer ses réponses ensuite d’une traite. Quelle mémoire ! Il était tellement explosé lui-même qu’il aurait été bien incapable de réussir pareil prodige. En tout cas, Lachlan fut bien ravi qu’elle ne rebondisse pas sur sa maladresse sous forme d’espèce de compliment là, et qu’elle parle plutôt de créatures glauques qu’autre chose. Étant donné qu’il était incapable de faire comme elle, il préféra dégainer ses réponses en réaction direct. Lachlan était comme ça, pas son genre de réfléchir et de cogiter, plus dans la réaction aux choses comme toujours. « Faut arrêter de vous comparer à des créatures pas flatteuses… » C’était faire offense à Mère Nature qui l’avait gâtée, quand même, mais il se garda bien d’ajouter un nouveau commentaire gênant pour appuyer sa pensée.

Son rire avait empli la boutique quand il avait parlé de maladresse. Peut-être que c’était un meilleur mot, en effet. Lachlan n’était pas bien doué avec ça, les mots. Il en existait plein, avec des nuances, des subtilités, mais il ne cherchait jamais plus loin que le bout de sa langue et sortait le premier qui venait. Même si en l’occurence, il avait essayé de faire un peu d’esprit sur ce coup-là. « Sûrement… » lâcha-t-il, laconique, peu à l’aise sur les questions de vocabulaire. Bravo Lachlan, très belle intervention. Peut-être valait-il mieux hocher la tête que de répondre des choses aussi peu utiles pour une conversation, mais bon.

Finalement, ils parlèrent de magie, et Lachlan se montra très attentif, plus encore qu’avant, sur son discours. C’était pas souvent que quelqu’un se vantait de ne pas dégainer sa baguette à la moindre petite embuche. Les sorciers étaient quand même drôlement feignants. Peut-être que son séjour en prison, puis en asile y était pour quelque chose. Là-bas, on ne vous laissait pas votre baguette, évidemment. Alors les petits Accio de confort parce qu’on avait la flemme de se lever, c’était fini ça. Et puis Lachlan était un manuel, un vrai. Il avait toujours préféré ça à la magie. Sans doute parce qu’à l’époque, on faisait ses corvées pour lui. Mais même aujourd’hui, il vivait presque - presque seulement - comme un moldu. Coupait son bois à la force de ses bras. Réparait ce qu’il y avait à réparer à la main, s’il le pouvait. Mine de rien, ça occupait ses journées libres et ses soirées. « Ca fait du bien d’entendre ça. Ça serait quand même bête de dépendre d’un bout de bois, non ? » Et il l’avait appris à la dure : on survivait sans ça. Sur un balai aussi, on pouvait s’en passer. En réalité, Lachlan avait un mode de vie bien éloigné de celui que défendait le groupuscule terrible qui l’avait enrôlé. Pas étonnant qu’ils le jugent si fort.

La conversation dévia sur autre chose, à l’initiative de Lachlan. Comme quoi, il ne fallait pas le laisser mener une discussion, sérieusement. Aucune idée de pourquoi il avait dit ça. Pas la moindre. En réalité, elle le troublait, et il n’avait pas trop l’habitude de ressentir ça. La gentillesse avait souvent un prix, il le savait. L’être humain n’était pas bon, c’était une sale bête répugnante qui faisait des actions intéressées pour se satisfaire lui-même, il le savait. Aussi lui resservit-elle le discours sur la médicomagie, qu’elle lui avait un peu dit déjà dehors. Il fronça les sourcils, circonspect. Ca n’expliquait pas tout. Elle n’était pas dans son service, elle était dans une rue au petit matin où une femme s’était fait découpé la guibole quelques semaines plus tôt. Ca n’avait pas de sens. « P’t’être que l’autre bout de réponse, vous l’avez dit tout à l’heure : vous êtes un vampire ! » Lachlan ne savait pas bien si l’humour de ce genre pouvait détendre une situation qui le gênait un peu, mais au moins, il avait essayé. « Mais faut pas vous inquiéter pour moi, vous savez. » C’était ça. Exactement ça qui lui faisait dire et faire des conneries. Cette sollicitude, cette attention envers sa personne. Plus personne ne faisait ça pour lui, depuis des lustres en plus.

Alors quand elle lui retourna la fameuse question, Lachlan sentit un malaise le cheviller au sol. Pourquoi ? En toute honnêteté, il n’en avait aucune idée. Sans doute parce qu’il avait envie de se retirer le sang séché de la tronche, il voulait rentrer dans la boutique plutôt que glander dans la rue mais alors… pourquoi l’avoir invitée à le suivre ? Perdu, il haussa les épaules. « J’pourrais vous dire la même chose que dehors. Pour vous réveiller et tout ça. Mais bon… » Il trempa ses lèvres dans le café et termina sa tasse d’une traite, la tête en arrière comme si c’était un shot. Du revers de sa main, il essuya ses lèvres pour éviter que des gouttes de café ne restent logées dans sa barbe. « En réalité, j’ai aucune idée de pourquoi je vous ai proposé de rentrer. » Encore une fois, Lachlan était un piètre menteur et surtout, oui surtout, il ne savait pas enrober la réalité dans un joli petit emballage comme la majorité des gens. « C’est pas trop mon genre d’être avenant, j’pense que ça s’voit d’ailleurs. Hum… » Il tenait toujours sa tasse vide, sans doute pour ne pas se retrouver à ne pas savoir quoi faire de ses mains. « C’est peut-être votre côté vampire, qui sait ? J’ai jamais eu bien peur du danger, alors… » termina-t-il, une pointe de malice dans la voix alors qu’il était parti rechercher son regard qu’il avait fui un peu sous l’effet de la gêne. « En même temps, faudrait être fou pour avoir peur de vous. »
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Mar 25 Aoû 2020 - 22:19

Carina n’était certainement pas familière des vampires sorciers… enfin plutôt ceux qui existaient vraiment dans le monde magique. Elle les savait quelque peu différents de ceux qu’on pouvait croiser dans la littérature moldue. Plus cinéphile et scientifique que lectrice assidue, la médicomage n’en restait pas moins quelqu’un de curieux. Elle avait mis son nez dans quelques livres, sur ce comte Dracula. Dans le monde magique, ils étaient blafards, et possédaient des poches sous les yeux. Cela ne semblait pas très éloigné de la réalité pourtant. Enfin à son humble opinion.    “Très bien, je ne ferais plus cela. De toute façon, je ne suis pas assez familière de ces créatures pour défendre mes comparaisons. ”Dit-elle amusée avant de boire à nouveau une gorgée de café. Elle préférait ne pas trop s’étendre là-dessus. Elle était à peu près certaine qu’il pouvait en dire davantage qu’elle vu ses propres connaissances – fortement ridicules – dans ce domaine. Des films sur des histoires fictives n’apportaient rien de très concret, à part sur des mythes et légendes.

Elle le reprit sur son vocabulaire, sans se rendre compte que cela pouvait être mal reçu. Elle le fixe interrogative lorsqu’il lâcha un « sûrement ». Elle ne comptait pas se prendre la tête là-dessus, mais nota dans un coin de sa tête ce petit détail. Sauf si elle l’oubliait en cours de route. Ce n’était pas entièrement impossible non plus. Car si elle devait lui accorder quelque chose, c’était qu’il ne se trompait pas entièrement en la qualifiant de « tête en l’air ». Mais qu’importe ! Elle était déjà repartie sur une autre phrase. La pratique de la magie n’arrangeait pas tout. Elle ne réglait pas tous les problèmes, n’assurait pas non plus qu’on ait tout ce qu’on voulait, bien au contraire. Agiter sa baguette ne lui avait pas servi pour obtenir la garde de sa nièce, ni même pour enregistrer toutes les informations qu’un médicomage devait connaître.  “Des bouts de bois qui ont beaucoup de caractère en plus de cela... vous avez raison, ce serait bête de dépendre de ces petits objets. ” Sa baguette, en bois de sorbier, ne répondait pas toujours à ses demandes. Elle était plus pratique pour les sortilèges de protection lui avait dit Ollivander. Manque de bol, Carina avait choisi la voie de médicomage et non d’auror. De toute façon, elle n’aurait pas aimé bosser pour le ministère. Elle se demandait bien comme tous ces gens pouvaient travailler là-dedans.

Elle ne se demandait pas réellement pourquoi elle s’était arrêtée, ou pourquoi elle avait voulu l’aider. C’était son travail, voilà tout. Peut-être que cela cachait quelque chose d’autre. Elle ne prétendait pas être en mesure de trouver pour le moment.  “Donc j’aurais voulu vous aider pour boire votre sang, mais je n’aurais pas saisi l’occasion de le faire ? ” Demanda-t-elle un sourire rieur sur le visage. “Quel étrange vampire, je fais.” Peut-être avait-il voulu faire référence à un autre problème des vampires : le soleil. Elle ne savait pas trop. Son cerveau ne fonctionnait pas aussi bien qu’elle l’aurait voulu. “Vous ne m’avez pas donné de raison de ne pas le faire. ” Encore une phrase qui avait plusieurs sens. Une autre phrase qu’elle avait laissé échapper sans s’en rendre compte. “Pas que je pense que vous ne soyez pas capable de prendre soin de vous. ” C’était supposé arranger les choses ça ? Pitié, mais elle s’enfonçait oui. En plus, ça n’avait rien de charmant ou touchant. Quelle idiote, elle faisait.  “Désolée, je suis fatiguée. ” Si c’était réellement l’explication à ce méli-mélo, elle en serait ravie. Mais elle estima qu’il valait mieux s’arrêter là plutôt que de prendre une direction qui la dirigerait direct à la porte en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire médicomagie.

Au lieu de cela, elle choisit de mettre mal à l’aise son interlocuteur. Parce que pourquoi pas ? Autant être tous les deux dans le même état d’esprit. Sauf que contrairement à elle, il n’eut pas réellement peur de lui avouer la réalité : il ne savait pas. Il était plus honnête qu’elle, plus… brute. Mais cela ne la dérangeait pas au contraire. Elle trouvait cela même rafraîchissant. Un peu comme Yelena… sauf qu’elle n’était pas obnubilée par les yeux de Yelena et elle savait parler en sa présence sans s’emmêler les pinceaux. “Ce n’est pas grave de pas savoir. Ce n’est pas un problème. ” Elle n’en voyait aucun d’ailleurs. Pas avenant ? Bon peut-être pas. Mais pour le moment, elle le rangeait parmi les personnes qui l’avaient décemment traité. Elle en avait rencontré des personnes désagréables dans sa vie, elle finissait par relativiser. Et puis juste après avoir sorti les griffes, elle avait pu remarquer un changement opéré chez lui. Il avait rangé les siennes, si on pouvait dire. Son côté vampire…  “Je ne vous fais vraiment pas peur ?” Demanda-t-elle sur le ton de la plaisanterie. Evidemment, personne ne la craindrait jamais. Sauf si elle avait un livre entre les mains et décidait de lancer au visage de quelqu’un. Car quand elle était en colère ou frustrée, Carina, elle visait plutôt bien. “Le grand drame de ma vie… Mais je crois que je devrais m’en remettre. ” Sourit-elle bien plus à l’aise là-dessus qu’un des sujets précédents. “Je ne pense pas être très dangereuse de toute façon. ” Un aveu de faiblesse qu'elle n'était pas tout à fait certaine le bienvenue, mais qu'importe. C'était dit maintenant. Sur ce, elle choisit de boire à nouveau un peu de café tout en regardant sur le côté pour observer l'un des objets derrière lui.  
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Mar 25 Aoû 2020 - 23:53

Pour avoir du caractère… Ces fichus bouts de bois en avaient ! Il lâcha un rire en l’entendant dire ça. Celle de Lachlan était tout particulièrement capricieuse, sûrement furieuse que son maître l’ait délaissée si longtemps pendant ses séjours sans elle. Le bois d’aubépine était comme ça, changeant comme tout. Parfois, les sorts se retournaient contre lui, ou faisaient totalement l’inverse du résultat prévu. Aussi dure à dompter que son propriétaire en somme. Aussi imprévisible. « Vous avez bien raison. La mienne est têtue comme une mule moldue. Vous avez bien vu d’ailleurs. » Il jeta un oeil à sa baguette, comme si c’était une personne et qu’il voulait qu’elle sache qu’on parle d’elle. Maudit truc en bois va.

Ça, pour un étrange vampire… Quoique, Lachlan avait entendu dire que ces créatures là avaient une forme de charme. Ou alors, c’était juste une relique de littérature pour bonne femme désespérée, il ne savait pas bien. « P’t’etre que vous êtes un vampire pas comme les autres alors. Et que vous préférez soigner que croquer. » À cet instant, il se fit l’étrange remarque que lui, il l’aurait bien croquée, si vous voyez le genre de croquage auquel il pensait. Mais il chassa sa pensée d’une pichenette mentale. Mais la pâleur de son cou parfait était attirante, pour y déposer autre chose que ses dents, évidemment. Lachlan, stoppe ça. Elle-même semblait troublée. La fatigue, elle disait. Ça ne pouvait être que ça, hein ? « Pas grave, j’comprends. Les nuits blanches, ça flingue les neurones. » Ca expliquait peut-être ses pensées un peu à côté de la conversation. Même s’il semblait bien y avoir autre chose en l’occurence.

Ainsi donc, ils étaient partis sur le terrain du pourquoi du comment de son invitation. Et il se perdait un peu dans ce qu’il disait, parce qu’elle avait des yeux, mais des yeux… Il se noyait dedans, alors que l’eau, ça n’était pas son élément. Lui, c’était l’air, l’air bon sang ! Voler au-dessus des autres, de la réalité, pour mieux l’ignorer. C’était plus facile, plus simple. Là haut, le seul risque, c’était de tomber. Ou de… Non, ne pas penser à ça, pas maintenant. Comme elle disait, ça n’était pas un problème de ne pas savoir. Il lui avait souri doucement quand elle avait dit ça, il était bien d’accord. Lachlan, c’était un homme d’instinct, toujours. Agir avant de réfléchir, c’était dans sa nature profonde. Il n’y avait qu’à l’écouter, là, ça n’avait pas de sens !

Tandis qu’elle le suivait dans sa plaisanterie, Lachlan s’adoucissait de plus en plus, charmé plus que jamais par ce qu’elle lui disait. Elle souriait, c’était un bien joli spectacle, et c’était léger comme tout comme sujet… Enfin, en apparence. C’était amusant de la voir s’interroger sur la notion du danger, lui qui était bien plus inquiétant au fond, par ses comportements. Elle l’attendrissait, et il fallait bien un miracle pour arriver à pareil résultat. « Vous ne me faites pas peur, non… » Enfin, pas comme elle l’entendait. En réalité, elle réveillait quelques trucs chez lui qui l’effrayaient, mais la fatigue les anesthésiait. « Vous savez, le danger… Ça peut prendre plein de formes différentes. » Il reposa sa tasse sur le comptoir, se rapprochant inconsciemment d’elle. « J’dis pas ça pour vous faire peur, rassurez-vous. J’veux pas vous… » En réalité, ses mains étaient non loin des siennes, mais Lachlan craignait tellement de la frôler que ça confirmait sa théorie. La peur, ça se nichait parfois dans de drôles d’endroits. « Effrayer. » Il avait lâché le mot, mais pas ses grand yeux couleur de ciel. « Y’a des peurs bêtes, je crois. Mais si je fais honneur à ma maison, mon ex maison j’veux dire… » Comme toujours, Lachlan se considérait comme un Gryffondor, 20 ans après. Ca ne l’avait jamais quitté, ne le ferait jamais. Et sans qu’il ne réfléchisse, ses doigts glissèrent sur le comptoir, et frôlèrent presque les siens. Sensation électrique. « … j’devrais pas me laisser intimider. » Il s’arrêta là, incapable d’aller plus loin. Ne pas l’effrayer, non. C’était la fatigue qui lui faisait faire ça, pas vrai ? Lachlan, la bête sauvage, l’homme qui avait peur du contact des vrais gens… Qu’est-ce qui se passait exactement ? « Parce qu’au fond, ça me fait un peu peur, c’que vous provoquez chez moi, là. »
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Mer 26 Aoû 2020 - 15:16

Les baguettes avaient de la personnalité, une âme, il paraissait. Chacune choisissait son maître. Elle n'avait jamais compris le sens de cette phrase, ni lors de l'achat de sa première baguette, ni à l'instant. Tout ce qu'elle constatait, c'était le caractère bien trempé que certaines pouvaient avoir. Celle de Lachlan comptait, de toute évidence, parmi celles-ci. Une mule moldue ? Il en existait des sorcières ? Puis, mince, elle était nulle avec les créatures et animaux magiques. Elle se contenta de rire plutôt que questionner l'expression employée. “La mienne est supposée être efficace en sortilèges de protection... manque de chance, ce n'est pas mon domaine d'expertise. ” Lâcha-t-elle l'air de rien avant de boire une autre gorgée de café. Elle arrivait sur la fin, se rendit-elle compte. Dommage, pensa-t-elle.

Vampires, zombies, loups garous et autre cauchemars de tout sorcier - ou presque - n'avaient jamais été son rayon. L'horreur, elle aimait bien cela. Cela lui filait des frissons, mais voilà bien longtemps qu'elle ne s'intéressait plus à ce genre de films et livres. Il pourrait lui dire que les loups garous et vampires produisaient des bêtes hybrides à moitié loup, à moitié humanoïde qu'elle pourrait y croire. Ou peut-être pas. C'était un peu particulier ces trucs. “C'est une idée qui me plait assez. ” Révéla-t-elle sans sourciller. Un vampire qui soignait. En voilà une drôle d'idée, mais rien dans cette discussion n'avait de sens n'était-il pas ? La fatigue lui faisait dire des âneries et la transformait en moulin à parole. Car, elle était persuadée qu'en temps normal, elle ne déballerait pas aussi facilement ses points faibles à un inconnu. Ce devait être ça : la fatigue. Mais dans un même temps, elle ne voulait pas rejoindre son lit de suite. Étrange. “Oui, assurément. ” Des neurones flinguées qui l'avaient quand-même permis de venir jusque-là et entretenir une conversation avec quelqu'un... Même elle n'y croyait qu'à moitié.

Les réponses assez peu claires aux "pourquoi si" les menèrent à une conversation étonnante, ou alors, elle se sentait ébahie par la tournure que prenait celle-ci. Les formes que le danger pouvaient prendre... Oui, de par son travail, elle en savait un rayon. Une jolie fleur avec des épines blessait tout autant que ces orties fort peu avenantes. A vrai dire, elle cachait peut-être bien plus que des armes défensives. Mais une petite voix dans sa tête lui expliquait qu'ils ne pensaient pas à la même chose. Et alors elle choisit de garder le silence pour bien s'assurer de ne pas se tromper. Elle serait bien capable d'être complètement à côté de la plaque. Ce ne serait pas vraiment la première fois. Elle l'observait de ses grands yeux éreintés et pourtant bien alertes. Le café avait l'effet escompté. Il ne voulait pas l'effrayer et même si elle en saisissait le sens premier, elle ne voyait pas où il voulait en venir. Était-il réellement habitué à ce que les gens le fuient ? Ou - Oh ! Le système nerveux s'arrêta tout net. Il lui fallut quelques instants de réflexion. Même pour elle. Surtout pour elle.

Pour ainsi dire, Carina, la médicomage, n'était pas bien douée pour lire entre les lignes. Mais cette fois-ci, il lui serait difficile de tomber à côté. Mais tout cela lui paraissait si surréaliste. Comment quelqu'un pouvait être aussi franc et réservé à la fois ? Car elle sentait bien une réserve dans ses paroles. “Ce n'est pas mon intention... de vous intimider.” Car s'il y avait bien une chose qu'elle voulait éviter... c'était bien de lui faire ressentir de tels sentiments. A moins que... “Je ne compte pas vous faire du mal.” Physiquement, il devait déjà le savoir étant donné qu'elle avais mis à sa disposition de l'essence de dictame. Mais elle ne pouvait pas le laisser en plan comme ça. S'il était courageux, elle pouvait bien l'être un peu aussi. Car dans le fond, elle avait p'tre un peu peur aussi. Elle glissa de son tabouret et fit le tour du comptoir certainement pour se rapprocher de lui, sans pour autant faire de contact physique. A cet instant, il ne lui semblait pas aussi grand que quelques minutes plus tôt, mais c'était une réalisation qui ne la dérangeait pas. Cela lui facilitait la tâche. Elle pouvait le regarder dans les yeux. Et quels yeux ! “Peut-être que... Sachez, enfin il me semble important que vous sachiez, que nous sommes deux dans ce cas.” Elle pencha la tête sur le coté et lia les mains dans son dos pour ne pas faire n'importe quoi avec. Car, elle anticipait. Elle se savait capable de faire un geste stupide. “En tout cas, je trouve que vous faites honneur à votre maison.” Gryffondor, ça lui allait bien, du peu qu'elle savait de lui.
  
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Mer 26 Aoû 2020 - 18:15

Carina avait le dernier mot sur pas mal de sujets de la conversation. Pas que ça n’intéressait pas Lachlan, non. Juste que parler pour parler, rajouter une phrase pour dire de le faire, ça n’était pas trop son fort. Le sujet baguette était clos, l’évocation des vampires, aussi disons. Leurs neurones  en charpie, bah, elle l’avait dit. Ils étaient assurément flingués tous les deux, flingués au point que cette conversation n’avait pas vraiment de sens, ou alors, si, au contraire ? Peut-être que les mots sortaient plus facilement, plus librement, sans se prendre la tête. Même si, soyons francs, l’ami Lachlan avait déjà l’habitude de ne pas trop réfléchir avant de causer en temps normal.

Mais ça expliquait pourquoi il se comportait comme ça. D’ordinaire, il aurait sûrement écouté plus que parlé. Fait des phrases courtes, évoqué le fait qu’un café partagé, ça ne faisait de mal à personne, et basta. Pas la peine d’épiloguer quoi, juste, buvez votre café très chère, et prenez la poudre de cheminette, vous m’avez tenu éveillé 15 minutes, merci. Mais non. Non, non, non. Au lieu de ça, il essayait de comprendre des trucs chez elle, et inversement proportionnel. Y’avait-il seulement quelque chose à comprendre, ou bien était-ce simplement quelque chose de bien inexplicable qui était en train de se produire ? Lachlan n’en savait foutrement rien. Il était là, à évoquer des choses à demi-mot alors qu’il était habituellement bien plus direct que ça. À polémiquer sur le danger, lui l’intrépide, le brave, le rentre-dedans. Les gens disaient toujours que McCulloch n’avait peur de rien. Les articles à l’époque, les fans, ses détracteurs même. En prison, ça n’avait pas été pareil. En asile, encore moins. Mais à sa sortie, c’était comme si le moindre petit filtre de précaution avait sauté, et il avait foncé dans toutes les situations compliquées comme si c’était là la chose la plus naturelle au monde. La seule chose qui lui faisait réellement peur, au fond, c’était lui.

Et c’était bien là le problème, actuellement. Ça n’était pas la belle médicomage qui lui foutait une trouille bleue, c’était bien lui. Son comportement, son cerveau embrumé, parce qu’il sentait bien son rythme cardiaque qui s’accélérait un peu, et ça n’était pas le café. Ca lui rappelait des moments de sa vie, ça lui rappelait Helena, ses amours adolescents à Poudlard, les flashs électriques qui parcourent la colonne lors d’un premier baiser, la confiance qu’il fallait donner à quelqu’un pour avoir la même en retour. Et ça lui rappelait, douloureusement, le fait qu’il n’avait jamais aimé qu’une seule femme, et qu’il l’avait quittée pour la protéger, parce qu’elle valait bien mieux que le monstre qu’il était devenu. Déjà avant, il la trouvait presque trop bien pour lui. Alors là… récemment, il l’avait croisée, avec son mari, et un gosse accroché à sa petite main qui savait l’apaiser avant, en se calant sur sa joue parfaitement rasée de l'époque. Son coeur avait souffert, mais il avait souri. Voilà, c’était ça qu’elle méritait.

Alors oui, ça lui foutait une trouille bleue de se noyer dans des yeux de cette couleur là. Les intentions de Carina étaient louables hein, ne pas l’intimider, ne pas lui faire du mal, il savait bien, ça. Mais lui alors ? Elle s’était approchée, et en temps normal - mais c’était quoi, la normalité ? - il aurait eu un mouvement de recul, de bête effarouchée. Mais il ne bougea pas d’un pouce, toujours ancré dans ses putains d’yeux hypnotiques, ça ne s’expliquait pas. Ils étaient deux ? Hein, quoi ? Est-ce que ça voulait vraiment dire ce qu’il pensait, ça ? En même temps, il n’était pas bon pour décoder les choses, encore moins après 24 heures sans fermer l’oeil. Alors quoi, quoi ?

Ainsi donc, il faisait honneur à sa maison ? Et pourtant, il se trouvait qu’une couardise sans nom, là, à blablater au lieu d’agir « Pas encore, non… » Il ne sut s’il prit ça pour une provocation, ou une sorte d’accord oral à oser un peu plus, mais en tout cas, le lion se réveilla tout à coup. Et le lion, lui, savait toujours ce qu’il voulait, et faisait ce qu’il fallait pour l’obtenir. Aussi, dans un mélange de douceur et de brusquerie tout à fait propre à lui, il cala sa main rugueuse dans le cou de la très, très jolie médicomage et plutôt que de parcourir les centimètres manquants, l’attira fermement contre lui pour poser ses lèvres contre les siennes. Baiser légèrement fiévreux, mais emprunt d’une certaine timidité car il était déjà bien cavalier d’embrasser quelqu’un après quelques minutes de conversation. Son autre main, pourtant, s’était posé sur sa hanche, car tout animal qu’il était, il appréciait la chaleur d’un autre être tout contre lui. La peur ne s’était pas vraiment envolée, mais il était trop tard pour y penser là, non ? Après tout, il les avait toujours combattues, ses peurs. Toujours. Et là, le combat était bien agréable à mener…
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Dim 30 Aoû 2020 - 15:52

Elle lui reconnaissait bien volontiers une forme de franchise remarquable ou du moins meilleure - ou supérieure - à la sienne pour voir le sens de ses mots. Elle avait essayé de suivre le même chemin, mais face à la réaction - ou manque de réaction - de Lachlan, elle s’interrogea sur ses propos. Ils n'avaient pas été assez clairs. Ou peut-être que si. "Pas encore, non..." qu'il avait répondu à sa dernière remarque. Elle ne savait pas pourquoi elle avait dit cela. Était-ce un défi lancé à son encontre, un véritable compliment ou une autorisation ? Certainement un mixe des trois ? Dans tous les cas, elle n'allait pas s'en plaindre. Trop fatiguée pour être raisonnable peut-être. Trop désireuse de goûter au fruit défendu pour opposer une quelconque résistance.

Pendant quelques secondes, elle se sentit comme une proie. Mais en était-elle seulement une si elle se révélait volontaire ? Elle le regardait attentivement afin d'anticiper ses prochains mouvements et actions. Elle eut le loisir de le scruter durant ce laps de temps et repéra malgré elle quelques petites naissantes ici et là qu'elle jugea attirantes, entre les sourcils, sur le front, au coin des yeux. L'occasion s'offrait à elle de le détailler, mais son regard revenait toujours à ce bleu hypnotisant, deux petites billes qui n'avaient rien à envier à la couleur du lac Moraine qu'elle avait eu la chance d'apercevoir l'été dernier. Elle se serait aisément perdue dans ses prunelles magnétiques, mais... La main qu'il plaqua dans sa nuque la prit de court, et en réponse spontanée et immédiate, elle délia ses propres mains pour en placer une sur son épaule droite. Elle se laissa faire sans rechigner et fléchit son bras afin de mieux s'adapter à ce rapprochement physique et cette nouvelle position. Leurs lèvres se rencontrèrent finalement, et à ce contact, ses paupières se fermèrent. Un premier baiser un brin fébrile, mais timide, doux d'une certaine manière auquel elle répondit avec moins de réserve que lui. Elle inclina la tête légèrement sur le côté et vint placer sa main sur le col de son vêtement sans pour autant tenter quoique ce soit. Sa barbe lui caressait quelques parties de sa peau et elle ne put s'empêcher de rire mentalement à cela. Voilà un toucher étrangement agréable.    

Aussi plaisant fut ce premier baiser aux effluves amères du café qu'ils avaient tous les deux bu - odeur qui ne la dérangeait pas, bien au contraire - elle y mit fin en douceur afin de prête à cette barbe chatouillante toute l'attention qu'elle méritait. “Je peux... ?” Demanda-t-elle dans un murmure sans pour autant attendre une réponse. L'entendrait-il seulement ? Elle supposait qu'après ce qui venait de se produire, ce qu'elle prévoyait ne devait pas être inacceptable... Après tout, il n'y avait rien de mal à cela. Juste un peu de découverte avant de poursuivre ce qu'ils faisaient. Ses doigts - de sa main gauche - se baladèrent, délicatement, le long de ses poils. Le contact était quelque peu rugueux, mais elle réalisa bien vite qu'elle l'appréciait. Elle en oubliait presque le petit déjeuner qu'elle avait prévu de se préparer en rentrant chez elle ou les heures de sommeil qu'elle devait récupérer. Elle avait appris de son année d'(auto) exil à profiter du moment présent et de réfléchir plus tard. Elle avait donc chassé tout autre question de son esprit. Instinctivement, sa main glissa long de son cou et elle vint, cette fois-ci, réclamer ses lèvres pour sceller un second baiser et peut-être bien d'autres, elle l'espérait. Car voyez-vous, elle y prenait déjà goût. Et elle se fit plus... entreprenante.
  
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Lachlan McCulloch

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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Lun 31 Aoû 2020 - 12:07

Ce baiser-là réveillait bien des choses chez Lachlan. C’est que côté affection, ces derniers temps, l’ancien attrapeur n’avait pas été tellement gâté. Les prostituées embrassaient bien des parcelles de peau, mais esquivaient avec soin les lèvres. Paraissait que c’était là une règle, quelque chose comme ça, que Lachlan ne transgressait jamais. Et les autres femmes… Oh, c’était là un sujet bien délicat pour lui. Payer pour recevoir une certaine dose d’attention, c’était une chose. S’adonner aux jeux de la séduction, c’en était une autre. Et clairement, il n’était pas bien doué à ce jeu là.

Déjà à l’époque où tout était bien plus simple pour lui, Lachlan avait toujours été un piètre séducteur. Mais bon, ça venait tout seul, sans faire d’efforts, et à dire vrai, il n’en avait pas tant profité que ça. Homme fidèle au grand damn de ses groupies, McCulottes comme on le surnommait à tort n’en faisait pas voler tant que ça. Alors que dire d’aujourd’hui, alors qu’il se considérait comme un moins que rien ? Chaque regard, même doux, lui faisait peur ou presque. Paranoïa, paranoïa. L’avait-elle reconnu, cette femme, malgré la barbe, les rides, le temps passé ? Voulait-elle se moquer ? Ainsi donc finissait-il la plupart de ses soirées seul. Et pas mécontent pour autant.

Sauf qu’avec Carina, ça n’avait rien à voir. Sans doute embrumé par la fatigue, son cerveau ne s’était pas posé de question, et s’était laissé tenter par l’ivresse d’un premier baiser. Depuis combien de temps n’avait-il pas ressenti ça ? Doux et sauvage, vraiment, mélange de sensations contraires et pourtant… Lachlan était enivré, tout étonné qu’elle ne l’ait pas rejeté en réalité. Il y avait un truc chez cette femme, un truc étrange qui le mettait un peu - un peu seulement - en confiance. Sentir sa peau frémir sous ses doigts lui rappela un peu qu’il n’était peut-être pas si monstrueux que ça. Du moins, pas tout le temps. Lorsqu’elle mit fin au baiser, Lachlan garda les yeux clos un court instant, sensation fantôme de sa présence encore sur les lèvres. Voilà, ça avait duré quelques secondes, c’était déjà pas mal, non ?

Et puis, elle lui demanda la permission. Oui, mais de quoi ? Ses sourcils trahirent son interrogation, et il ne dit rien, docile, fébrile, perdu. Il ouvrit les yeux pour à nouveau retrouver le trouble de plonger dans les siens, et sentit son pouce courir le long de sa barbe. C’était un geste d’une tendresse telle qu’il en fut désarçonné, tandis que ses mains à lui jouaient les timides en restant rivées et à sa nuque, et à sa hanche. Elle avait des doigts magiques ou quoi ? Ses yeux se fermèrent à nouveau, un peu, profitant de la caresse agréable et bien rare. Surprise donc, quand il sentit à nouveau ses lèvres se poser sur les siennes, et le lion rugit à nouveau en lui tandis qu’il prenait ça pour une invitation à être un peu moins prude, non mais.

Sans vraiment s’en rendre compte, il la rapprocha de lui, pour éviter peut-être qu’elle ne lui échappe. Qui menait la danse ? Pas d’importance. Sa main nichée dans son cou descendit le long de sa colonne et d’autorité ou presque, il la souleva pour l’assoir sur le comptoir où elle le dominait un peu, un peu seulement, tandis qu’il était parvenu avec une vraie dextérité à ne pas rompre le baiser. Plus bas désormais, il se balada dans son cou, glissant le long de sa peau diaphane et délicieuse. Il était crevé, mais c’était plus efficace que le café pour le réveiller ça. Ses mains calées dans le creux de ses hanches, il n’hésita pas bien longtemps avant de trouver un moyen de se frayer un chemin sous la couche de tissu de son haut. Était-ce trop ? En même temps, l’envie grondait dans tout son être, et il avait la sensation que c’était partagé. Bientôt, toute timidité avait disparu chez Lachlan, laissant place à une curieuse envie de profiter du moment avant qu’elle ne s’envole au loin. En attendant, elle était là, contre lui. Dans un mouvement incontrôlé, une tasse vint se briser au sol, glissant du comptoir pour laisser un peu de place aux deux inconnus. Qui n’en étaient plus tant, finalement.

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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Mar 1 Sep 2020 - 21:44

Dans sa vie bien rangée de médicomage, Carina ne rencontrait pas beaucoup d'imprévus, hormis les urgences à l'hôpital bien évidemment. Avec un travail si prenant, des habitudes s'étaient installées, ainsi qu'une routine afin de contrebalancer les difficultés. D'ordinaire, elle n'embrassait pas les gens qu'elle connaissait depuis une vingtaine de minutes comme ça. Mais Lachlan avait un effet particulier sur elle. Le mélange de fatigue et d'intérêt grandissant à son égard ne la rendaient pas raisonnable. L'avait-elle seulement été dpuis le début de cette rencontre ? Après tout, elle avait accepté l'invitation d'un homme au visage ensanglanté et pas forcément aimable à boire un café. Mais la rouquine ne se posait pas autant de questions. A quoi bon se prendre la tête après tout ? Il ne comptait pas la découper en rondelle de ce qu'elle pouvait voir.

La tendresse dont elle fut capable la surprit elle-même. Mais la situation l'inspiration, tout comme son partenaire de danse et les baisers qu'ils échangeaient. Une danse qui perdait peu à peu de sa timidité. Assise à présent sur le comptoir - elle n'avait pas réalisé le changement de position sur le moment - une de ses mains remonta le long de son cou pour se loger dans ses cheveux tandis que l'autre courait sur son torse. Elle n'entendit par la tasse tomber et se briser - ou peut-être que si - et ne fit pas réellement attention à autre chose qu'eux pour un moment, préférant obéir à des instincts un peu plus primaires...

Quand elle descendit du comptoir, un peu plus tard dans la matinée, ses jambes tremblaient encore un peu ou du moins eut-elle cette impression. En tout cas, elle tenait parfaitement debout. Elle récupéra sa lingerie - et les autres vêtements-  et l'enfila sans se cacher. Une année à barouder avec des moldus, des hippies de surcroît, lui avait appris bien des choses. Ne pas ressentir de la gêne ou de la honte après avoir assouvi un besoin et répondu à un désir en faisait partie. Quand son regard croise les prunelles toujours parfaitement bleues et électrisantes de Lachlan - comme si c'était possible qu'elle les ait imaginé - elle se rendit compte qu'elle n'avait pas envie que cela s'arrête là. Elle ne voulait pas partir non plus malgré le fait qu'elle devrait retourner à un moment donné. Elle finirait par transplaner sans doute. Elle comptait bien partager son souhait avec lui à un moment donné. Fallait-il encore le formuler... Dans son esprit. Et à l'oral.

Dans sa quête, elle avait fini par trouver la tasse à café. Elle se pinça le lobe de l'oreille à cette idée. Petit tic habituel qu'elle avait quand quelque chose d'un peu "gênant" arrivait. Sans vraiment savoir pourquoi, elle la ramassa et essaya de reconstruire le puzzle. N'importe quelle autre sorcière aurait le réflexe de sortir sa baguette et lancer le sortilège reparo. Mais pas Carina. Enfin pas immédiatement. Elle imaginait les possibilités de la réparer ou de la recoller à la moldue. Il lui suffisait de suivre un tutoriel, elle était certaine qu'elle pouvait le faire. Mais elle penserait sans que bien plus tard à la magie après s'être maudite de ne pas avoir trouvé.

Finalement, elle abandonna les restes de la tasse sur le comptoir pour s'approcher à nouveau de Lachlan. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devrait dire ou faire... Six ans plus tôt, dans une situation similaire, elle aurait été capable de dire quelque chose de tout à fait naturel. Elle déposa sur sa joue un baiser délicat et laissa aussi son pouce se promener le long de sa barbe - un geste qu'elle avait manifestement apprécié puisqu'elle le reproduisait. Elle n'avait jamais réellement pensé apprécier les barbes ou les moustaches. La plupart des hommes qu'elle avait connu étaient imberbes ou rasés de près. C'était une sensation nouvelle et agréable. “J'aimerais bien qu'on se revoit pour boire un café ou déjeuner.” Une invitation à explorer davantage, discuter plus longuement. Un café, un thé, un déjeuner, même un verre d'alcool lui conviendrait. Elle tenait bien la bière par exemple. “Enfin seulement si vous le voulez bien.” Elle ne pourrait pas le forcer à accepter de toute façon. Elle ne souhaitait pas qu'il se sente obligé.
  
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MessageSujet: Re: La marque de l'aube w/ Carina La marque de l'aube w/ Carina  - Page 2 129196351Dim 6 Sep 2020 - 19:18

Malgré son surnom du passé, Lachlan n’était pas bien habitué à ce genre de situations imprévues. Les groupies se bousculaient au portillon, et pourtant, il en avait bien peu profité, de cette profusion d’attention. Aussi lorsque le doux et passionné moment fut achevé, autant dire qu’il ne sut pas bien comment réagir. Sentir sa peau contre la sienne, le souffle court, les cheveux en pagaille, les yeux clos suite à la décharge d’hormones qui couraient son corps, il eut du mal à se détacher d’elle. Ça reculait le moment de cogiter. Encore un peu de répit, s’il vous plait. Finalement, réalisant qu’il était peut-être grossier d’imposer sa présence d’une telle manière, il finit par se dégager doucement, sans dire un mot, pour la laisser libre de réagir comme elle voulait. Lui, il ne savait pas. Ne savait plus ce qui se faisait après ça. À la Red House, c’était facile : laisser les pièces sur la table, allumer une clope, se rhabiller quand elle s’éteignait et partir. Autant dire que là, ça n’avait rien à voir.

Tandis qu’il remontait son pantalon qu’il n’avait pas pris le temps d’enlever vraiment dans la hâte, Lachlan laissa son regard se promener sur le corps nu de Carina, qui partait à la chasse aux vêtements éparpillés. Comme pour imprégner cette image sur sa rétine, vous voyez. L’absence de pudeur de la médicomage lui donna l’impression qu’il avait le droit de faire ça. En même temps, le théâtre de leurs ébats était tel qu’il n’y avait pas bien grand chose pour masquer la réalité. Il resta planté debout, pas vraiment mal à l’aise mais pas non plus totalement sûr de quoi faire dans pareille situation. Elle ramassa les éclats de verre au sol après s’être rhabillée, et il réalisa qu’il était un peu con là, à ne rien faire. Toutefois, elle ne sembla pas lui tenir rigueur de cette inaction et revint vers lui.

Son geste tendre convoqua des images qui étaient encore bien fraîches dans sa mémoire, bien agréables aussi. La sentir frémir sous ses doigts, entendre ses soupirs. Embrasser ses lèvres quand tout le reste parlait à leur place. Accrocher ses yeux pour y déceler quelque chose. Le comptoir avait manqué de confort, mais tout dans cette rencontre avait été bien atypique. Lachlan n’aurait su dire combien de temps tout ça avait duré, quelques minutes, bien plus, impossible à dire. En tout cas, Mackenzie n’avait pas déboulé, donc il n’était pas encore l’heure d’ouvrir. Lui restait-il suffisaient de temps pour éviter de la mettre dehors trop rapidement ? Impossible à dire. En tout cas, sentant son pouce sur sa joue, il s’y appuya doucement, comme pour prolonger un peu l’instant. Elle était près, si près qu’il ressentait à nouveau l’espèce d’urgence qui l’avait poussé à une telle audace.

Aussi, quand elle lui fit cette étrange proposition, Lachlan ne fut pas si effrayé qu’il aurait cru. Le revoir ? Oh. C’était une question qu’il n’avait pas eu le temps de se poser. En réalité, il avait peur de tout faire foirer, façon Lachlan, alors que le moment là avait été beau, en quelque sorte, à sa drôle de façon. Pourtant, quelque chose en lui le suppliait d’accepter. Après tout, depuis des années, il se refusait l’accès au bonheur. Mais pour une fois, étrangement, il n’en avait pas envie. « D’accord. » Dire un mot, déjà, c’était un miracle. Son souffle était encore un peu coupé. Autant par l’effort que par la décharge d’émotions et de sensations ressuscitées qu’il venait de vivre. « Je finis à sept heures le soir. Si ça colle avec une de vos gardes...» Le vouvoiement lui sembla tout à coup bien inadapté. « ... Bref, tu sais où j’travaille. » Il se fendit d’un sourire et posa sa grande main sur la sienne avant d’y déposer un baiser et de se dégager pour aller chercher son t-shirt un peu plus loin. Ca lui allait bien, comme ça. Ne pas définir une date, se laisser surprendre. Et surtout, lui laisser la possibilité de changer d’avis, si jamais elle se rendait compte qu’un ancien joueur de Quidditch ensanglanté n’était pas une option bien convenable pour une soirée en tête-à-tête.
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