Janvier 1975 - Quelle forme prendra votre patronus ?

COTÉ DU BIEN

Même si Emmeline avait réussi du premier coup son sort du Patronus - contre toute attente d'ailleurs - elle était restée en retrait jusqu'à ce que le Professeur reprenne la parole. Tout le monde était passé et il était temps d'affronter .. un véritable détraqueur .. ? Reculant dans la dernière rangée elle observa les autres élèves se lancer. La première fois que le coffre s'ouvrit, elle ressentit immédiatement une vague de froid l'assaillir. Un désespoir si profond vint alourdir son cœur et embrouiller son esprit, même aussi loin qu'elle pouvait être. A chaque nouvel essai, cette sensation venait encore et encore la saisir et elle admirait vraiment les élèves qui osaient tenter leur chance. Saul était de ceux-là et lorsqu'il manqua sa seconde tentative, il vint la rejoindre au fond de la salle. Elle lui offrit un sourire de réconfort : - C'est déjà très courageux d'avoir essayé ..

Nate avait échoué lors des trois essais. Ou bien ses bons souvenirs n'étaient pas assez puissants, ou bien son histoire était telle que le pessimisme était trop ancré en lui. Quand Funestar attira l'attention du groupe pour annoncer l'arrivée des détraqueurs, Nate recula d'instinct, devinant de suite qu'il ne ferait pas le poids face à ces funestes créatures.
Il préférait abandonner, anticipant déjà le chagrin et la douleur qu'il ressentirait - il préférait ne pas craquer devant les autres élèves.

Presque plaqué contre le mur en pierre, Nate résistait à chaque fois l'angoisse l'étreignait quand un détraqueur se montrait. Le froid était tel qu'il frissonnait et que de la buée s'échappait de ses lèvres entrouvertes. Les Patronus réussis, toutefois, ramenaient chaleur et lumière, calmant l'attrapeur.

Enhardie par la réussite de sa deuxième tentative, Mircella affichait un grand sourire. Quand Funestar lança la deuxième partie du cours après avoir donné des conseils à certains élèves, Mircella hésita un peu. N'avait-elle pas précédemment dit qu'elle ne voulait pas se retrouver devant les immondes détraqueurs ? Emmeline recula vers le fond de la classe. Mircella tourna la tête vers elle, mais, comme Saul semblait vouloir essayer de jeter un patronus, la Deuxième année ramena son attention sur la malle et assista aux tentatives - parfois réussies - des élèves. Elle admira le loup du Professeur qui éloignait à chaque fois les détraqueurs et qui illuminait la pièce.
Puis vint son tour. La main serrée autour de sa baguette, Mircella se concentra sur la fois où elle et ses cousines avaient été prises d'un énorme fou rire qui leur avait donné mal au ventre parce qu'il avait duré une bonne dizaine de minutes.
▬ Expecto patronum ! cria-t-elle, comme si la force de sa voix pouvait influer sur la réussite de son sort.

2 : C'est réussi ! Un renard argenté prit en chasse le détraqueur !
6, 1 : Un jet de lumière argentée fuse de la baguette, mais cela ne suffit pas...
4,5,3 : Le froid est si vif et le désespoir si grand que Mircella n'arrive pas à garder le souvenir en tête. Vite, le loup !

(Si Mircella échoue totalement, elle se met à pleurer, affectée par l'influence du détraqueur.)

Le membre 'Mircella T. O'Ddraig' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 3

Astrid était tellement vexée de ne pas avoir réussit qu'elle décida de rester au coin pendant que d'autres tentaient leur chance. Si elle souri devant le premier échec de Fabian, elle ne put s'empêcher d'afficher une certaine admiration devant le patronus d'Alexandre. Le bougre avait un patronus qui lui correspondait bien. Mais bon, elle ne le lui dira jamais.
Elle eut une pointe au coeur en voyant Thomas échouer encore. Le garçon manquait-il de souvenir heureux ? Cette pensée lui fit de la peine lui donna la motivation pour affronter de nouveau la chose. Elle dépassa plusieurs élèves et se mit devant la caisse. Dernier essaie. Elle souffla et le détraqueur prit forme en face d'elle. Astrid essaya de faire abstraction du froid saisissant qui l'envahissait, pensa à son souvenir heureux et eut une indiscible volonté de faire à nouveau apparaître sa Gazelle. "Spero Patronum !"

2 - 5 : Une Gazelle jaillit puissamment de la baguette de la jeune fille qui doit resserrer son étreinte. La chose est repoussée jusque dans la caisse, elle a réussit !
1 - 4 - 6 : Une simple lumière apparaît, Astrid est si déçue.
3 : Horreur, rien ne se passe !

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'le dé ' : 5

Tsadkiel, après quelques secondes de stupéfaction, se pencha pour ramasser sa baguette de sureau et se dirigea lentement vers le fond de la classe, le regard perdu dans le vide. Les gouttes de sueur séchèrent sur son front à mesure qu’il reprenait ses esprits et son souffle. Comment avait-il pu échouer aussi lamentablement ? Cette première rencontre avec un Détraqueur lui avait fait découvrir une effroyable souffrance – dont, pourtant, parlaient les livres – qu’il n’avait jamais encore éprouvée. Ou peut-être que si… ? Il avait semblé au jeune Serdaigle sentir la présence suffocante de sa mère, son étreinte dévorante... Tsadkiel s’assit par terre dans un coin, tandis que Merlin, caché jusqu’alors dans sa poche, grimpa sur son pull bleu pour se lover dans son cou. L’adolescent ne prêta aucune attention aux élèves qui lui succédèrent. Il était démuni. Dépité, mais le visage toujours impassible, il baissa les yeux sur sa baguette. En apparence, elle était inchangée : toujours de même taille, de même textes, ses nervures décrivant les mêmes sillons dans le bois blanc du sureau. Pourtant, à la douloureuse sensation d’étrangeté qu’il éprouvait, il sut que leur lien d’allégeance était rompu. Un sentiment d’impuissance l’envahit accompagné d’une colère sourde que les petits coups de langue affectueux de son familier à son oreille ne purent éteindre. Allait-il abandonner si promptement ? Tout paraissait le faire penser. Il était désarmé. En levant la tête, il aperçut la gazelle d’Orloos galoper gaiement autour de son invocatrice. Cette fille illégitimement prétentieuse avait réussi ! Impossible d'accepter cette défaite ! « Poussière de pierre de lune, rosée de lune, plume de jobarbille, sirop d’ellébore… Poussière de pierre de lune, rosée de lune, plume de jobarbille, sirop d’ellébore… Poussière de pierre de lune, rosée de lune, plume de jobarbille, sirop d’ellébore…», répéta-t-il en boucle dans son esprit pour l’apaiser. Lentement, il se leva pour regagner l’avant de la classe.

Quand son tour vint à nouveau, et qu’il fit face à la malle, aucune émotion ne vint le perturber. Il était froid comme les étendues désolées et blanches de son pays natal. Son bras gauche tremblait, la baguette tentait de lui résister. Il ferma les yeux, se laissa envahir par l’odeur poivrée des draps menthe à l'eau de son frère. La malle grinça comme un cercueil. Les yeux bleus de Tsadkiel s’ouvrirent pour se planter sur leur cible.

« Expecto Patronum ! », lança-t-il distinctement.

1-5 : Un ours polaire majestueux jaillit de sa baguette. Se dressant sur ses deux pattes, il poussa un grognement sonore avant de renvoyer, d’un coup de patte puissant, l’abominable créature à sa détention. La malle se ferma toute seule.

2-3 : De fins filaments lumineux s’échappèrent de sa baguette. Le Détraqueur fut retenu quelques secondes, avant que la sensation de chaleur étouffante ressurgisse. Le Loup du Professeur Funestar arriva juste à temps.

6-4 : Rien ne se produisit. « Expecto Patronum… », lança à nouveau l’adolescent, au bord de la suffocation. Toujours rien. Son visage se crispa dans une expression de douleur, sa vue se troubla, alors que le loup argenté s’abattait sur sa proie. Tsadkiel tomba à genoux et plongea son visage dans ses mains. « Poussière de pierre de lune, rosée de lune, plume de jobarbille, sirop d’ellébore… », marmonnait-il en boucle, le corps couvert de sueur.

Dragées:

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'le dé ' : 6

De toute sa courte vie, Mircella n'avait jamais ressenti une telle tristesse. Lorsque le loup du Professeur se plaça entre elle et le détraqueur et qu'elle sentit son aura bienfaisante, elle se rendit compte qu'elle avait pleuré.
Reniflant, la jeune O'Ddraig se décida à tenter une deuxième fois - que risquait-elle ? Elle savait à présent qu'au pire elle pleurait. Et que Funestar était là en cas de besoin. Elle leva la main pour se manifester devant l'enseignant. Il lâcha le détraqueur et Mircella, les joues encore striées par les larmes, prononça le sortilège tout en pensant très fort au Patronus du Professeur, à sa lumière, à sa force, à l'espoir qu'il apportait.

2 : Le renard de Mircella galope vers le détraqueur et le chasse.
4-1 : Un halo de lumière tient le monstre à distance.
3-5-6 : Échec ! À l'aide professeur... ouiiiiin !

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'le dé ' : 5

Dernière édition par Ewan D. Forks le Dim 26 Mar 2017 - 11:08, édité 1 fois

Quelques instants après que tu aies réussi à produire ton patronus, Funestar stoppa le cours. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Tu pouvais voir quelques têtes dépitées, celles de ceux n'ayant pas réussi à conjurer un patronus corporel, et tu dis que, peut-être, était-il préférable d'être à leur place. Funestar vous avait prévenu, il y avait un détraqueur dans cette malle et même si vous n'étiez en rien obliger de l'affronter, renoncer à ce stade aurait été un acte lâche. Et un manque de respect pour ceux qui n'y étaient pas arrivés et qui auraient tout de même voulu affronter le croque-mitaine.

Le temps que tu décides si tu allais être lâche ou non, plusieurs élèves étaient déjà en train de tenter leur chance. Tu essayais de ne pas regarder le détraqueur, de ne pas sentir le froid glaçant qui t'emplissait à chaque fois qu'il était libéré mais voir les élèves réussir et sentir la présence rassurante du loup argenté de Funestar te posa à te joindre finalement à la file.

Plus le temps passait et plus ton tour approchait. Tu étais nerveux, ta main tremblait autour de ta baguette. Quand ce fut finalement à toi, tu respiras un grand coup et levas ta baguette. D'un signe de tête, tu fis signe au professeur que tu étais prêt. La malle s'ouvrit alors, laissant un froid saisissant te prendre, te glacer jusqu'aux os tandis que la créature s'élevait avant d'étirer ses doigts faméliques vers ton cou.
Penser à elle. Il fallait que tu penses à Gardenia. Et surtout garder ton calme. Mais le détraqueur approchait ... Si tu ne tentais rien, le professeur Funestar allait intervenir sans que tu n'aies pu faire quoi que ce soit. Aller, Ewan ! Penses à Gardenia !
- Expecto Patronum !

4&6 - A nouveau, ton phoque joueur apparu pour défier la créature. Ensembles, vous la repoussez jusque dans la malle !
2&5 - Une lumière intense jaillit de ta baguette mais ton patronus n'est pas assez fort. Le détraqueur résiste. Il va finir par réussir à passer. Mais le loup argenté de Funestar arrive juste à temps.
1&3 - Trop tendu et effrayé, tu es incapable de penser clairement et rien ne se produisit. Tu sentais déjà les doigts glacés du monstre s'enrouler autour de ta gorge. Juste avant que Funestar n'intervienne ...

Le membre 'Ewan D. Forks' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 3

J'ai essayé de faire tenir mon patronus le plus longtemps possible mais avec toute l'agitation qui régnait dans la salle, il était difficile de garder sa concentration, d'autant plus que pour des élèves qui, comme nous, n'avaient jamais conjurer un tel sort, c'était relativement fatiguant. Alors, à mon grand dam, mon lynx finit par disparaître et je décidais de m'accorder quelques minutes de répit avant de retenter l'expérience.

Funestar décida alors qu'il était temps, pour ceux qui avaient totalement réussi, de passer aux choses sérieuses. Certains élèves, très ou trop enthousiastes, s'étaient précipités au début de la file. Mais, selon moi, ce n'était pas la bonne stratégie. Il valait mieux attendre au bout, être serein et sûr de soi pour réussir. Trop de précipitation, surtout face à un détraqueur, ce n'était jamais bon.
Je me plaçais derrière un cinquième année que je connaissais pas vraiment mais, malgré ça, je fus tout de même déçu de le voir échouer juste devant moi, bien trop effrayé par la créature. Mais Funestar était là, il n'y avait rien à craindre.

C'était d'ailleurs mon tour. Je pris la place du Poufsouffle et fis le vide dans mon esprit. Il fallait que je ne pense qu'à une chose : Elliot. J'étais certain que mon souvenir était bien plus fort que la froid majesté d'un détraqueur, que son souffle morbide. Et honnêtement, je savais parfaitement ce qu'était mon épouvantard et la créature n'en faisait pas partie.

Funestar ouvrit la malle d'un coup de baguette au moment où je levais la mienne. J'attendis quelques instants que le détraqueur s'élève et, me focalisant sur mon souvenir, je m'exclamais :
- Expecto Patronum !

4&6 - Un lynx majestueux jaillit de ma baguette pour aller bouter le détraqueur jusque dans la malle.Magique !
2&3&5 - Mon lynx apparut bel et bien mais il n'était pas assez fort pour s'occuper seul du détraqueur. Funestar vint alors à mon secours pour finir le travail.
1 - Sérieux ? Rien ne se passe ? Mais pourquoiiiiiiiiiiii ?!

Le membre 'Arthur J. McLane' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'le dé ' : 2

ORDRE DU PHÉNIX · Dernière édition par Lily Evans le Lun 27 Mar 2017 - 15:10, édité 1 fois

Lily avait vraiment essayé et elle avait toujours échoué. Bien sûr, ce sort n'était pas des plus évident, il fallait relativiser. Mais ce n'était pas facile de voir les autres réussir autour d'elle à n'avoir ne serait-ce qu'un petit bout de forme argenté et que ses propres efforts ne menaient à rien. Peut-être qu'elle ne se concentrait pas sur un assez bon souvenir. Elle se creusait les méninges en vain. C'était sans aucun doute son stress mêlé à sa peur de ne pas réussir. Le prof disait d'ailleurs que l'humeur était des plus importantes dans ce genre de sortilège.
Lily ferma les yeux, inspira une grande goulée d'air et se concentra sur son souvenir. Elle se revoyait aux côtés de Severus, dans le parc près de chez eux. C'était l'été précédent leur entrée à Poudlard. Tout deux étaient allongés dans l'herbe, sous un arbre pour se protéger du soleil radieux. Lily l'était tout autant, questionnant encore une fois son ami sur Poudlard et le monde magique.

Lorsque le professeur Funestar leur dit qu'ils pouvaient passer à l'action sur un détraqueur, Lily ne trembla pas. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Le stress l'avait quitté, son souvenir l'avait en quelques sorte appaisé. Elle ne ressentait pas la peur que pouvait inspiré le détraqueur, elle y songeait à peine en fait obnubilé par son nouveau souvenir.
C'est alors que le premier élève s'avança. Un froid terrible s'abattit soudainement sur la pièce. Son sourire se figea. Elle observa faire ses camarades et se rangea à son tour dans la foule des courageux – ou inconscients- qui avaient décidés de réitérer l'expérience. Tandis que les autres passaient, elle regoutait son souvenir dans les moindres détails tentant de raviver ses sensations.

Puis vint son tour. Lily s'avança. Le détraqueur arrivait sur elle, le froid engourdissait ses membres mais tout à sa concentration elle entendit le rire de Sev' se mêler au sien. Cela n'arrivait que trop rarement et l'enfant qu'elle était ressentait toujours alors la plus grande des victoires lorsqu'elle parvenait à faire rire son ami.

- Expecto Patronum !

5 : Tous les élements étaient rassemblés ! Le sort se forme enfin. Lily vit une magnifique biche argentée sortir de sa baguette et se mettre entre le détraqueur et elle. Hourrah !
1, 3 : Lily s'accroche à son souvenir. Quelques volutes d'argent sortent de sa baguette mais Lily lache prise sous l'influence du détraqueur. Le professeur envoie son patronus pour défendre la jeune fille. Lily est déçue mais frissonne encore des voix entendues dans son esprit.
2, 4, 6: Lily est tellement concentrée sur son souvenir qu'elle lance le sort trop tard. La tristesse qui émane de la pièce envahie par le détraqueur lui fait perdre sa concentration. Le sort se lance trop tard, il ne se passe rien. Le professeur envoie son patronus à la rescousse. Lily est secouée, elle ne dit mot.

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