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"Pré-Au-Lard" La Cabane Hurlante
Les joues rougies par le vent, les cheveux attachés en un énorme chignon lui commençait déjà à s’effilocher, Astrid Oorlos descendait l’avenue principale de Pré-Au-Lard pour se rendre à l’endroit le plus effrayant, celui de tous les fantasmes des plus tordus des aventureux. Elle descendait l’avenue ce jour-là, pour se rendre à la Cabane Hurlante. Pour être honnête, il ne faisait pas franchement froid. Juste que ce vent était insupportable et rafraichissait une atmosphère qui aurait dû être douce pour la saison. Ca agaçait un peu la galloise d’aller voir son cousin par alliance lors d’une sortie à Pré-Au-Lard. Ils avaient tout le loisir de se voir où ils voulaient, et même en dehors de Poudlard.
Mais la jeune fille avait vécu des jours difficiles et il fallait bien qu’elle admette qu’elle avait besoin de quelqu’un de très familier à ses côtés. D’autant plus qu’ils ne s’étaient pas parlés depuis un petit moment et qu’elle avait plein de trucs à lui demander. Même pas des histoires de famille. Juste que voilà, elle voulait lui parler. Puis elle n’avait pas besoin d’excuse pour aller discuter avec Alexandre Rozen. Certains n’étant pas au courant de leurs liens familiaux pouvaient trouver ça louche. Après tout, les deux adolescents étaient proches et défiaient les limites du raisonnable lorsqu’ils étaient ensemble. C’est qu’il y avait constamment une bataille que l’un d’eux devait gagner. Elle ne faisait pas spécialement attention aux élèves qui s’attroupaient devant les vitrines, qui discutaient gaiement entre eux, ou qui se galochaient comme si leur vie en dépendait. Elle ne fit pas plus attention au groupe de Serpentard à côté duquel elle passa. Fière, la Gryffondor ne leur avait pas adressée un regard, alors même qu’elle était la première à soutenir qu’ils n’étaient pas méchants. Mauvaise passe. Elle continua d’avancer toute seule sans faire attention à quelques regards désobligeants. Le nez relevé comme si elle était la fille du Ministre, elle continua d’avancer à pas régulier. Enfin, elle était la fille du sous-chef de la Police Magique, quand même. Elle finit par sortir des rues pavées pour arriver sur un chemin un peu plus boueux, humide par les pluies qui avaient ravagés l’Ecosse ces jours-derniers. Il n’y avait encore personne. Aussi étonnant que cela puisse être, Astrid aimait bien contempler la Cabane Hurlante. Elle avait dû voir passer tant d’élèves qui l’admiraient, et la craignaient. Tout comme Poudlard et le petit village pittoresque de Pré-Au-Lard, la Cabane Hurlante représentait l’Histoire.
Astrid baissa ses yeux sombres sur sa jolie montre. Etait-ce surprenant qu’Alexandre ait du retard ? Non. Ça ne l’étonnait pas. Il avait dû perdre sa seule paire de chaussette propre et une pensée émue pour ses chaussures avait dû le prendre. Assez en tout cas, pour qu’il en lave une autre vite fait. Ce cas de figure, qui aurait pu être réel (Astrid en était persuadée), fit franchement sourire la lionne. Elle croisa ses bras sur sa poitrine. Elle avait besoin de sourire. Elle n’était pas certaine que le tact légendaire et la délicatesse indélicate d’Alexandre puisse réellement remplir ce rôle. Mais elle voulait bien lui laisser une chance. Puis, elle devait parler de Quirinus avec lui, de toute manière ! Et de tous ses autres problèmes ! Il n’était pas sorti de Pré-Au-Lard, le pauvre Serpentard.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Lun 22 Mai 2017 - 23:57
J'aurais voulu rester toute la journée recroquevillé en position foetale sous ma couverture, avec mon chat ronronnant contre mon ventre. Après tout, qu'est-ce qui m'en empêche ? Je n'ai envie de rien en ce moment, juste me faire oublier. Et oublier, tout simplement. Oublier à quel point ma vie pue la merde. Les minutes défilent en ce début de samedi après-midi. Je suis sensé rejoindre Astrid à Pré-Au-Lard près de la Cabane Hurlante. Vais-je vraiment le faire ? Je suppose, je n'ai pas vraiment le choix. Personne ne veut avoir Astrid Orloos sur le dos. A l'heure qu'il est, je sais que je n'arriverais pas à l'heure qu'elle a fixé. -Ponctualité, bonjour !- C'est sans hâte que je décide enfin à me lever, perturbant le sommeil de Chaussette. Ce matin, quand je me suis levé, j'ai pris les premiers vêtements que j'ai pu trouver: un legging et un sweat, le même sweat que j'ai prêté à Quirinus quelques jours plus tôt. C'était juste histoire de ne pas venir prendre mon petit déjeuner en pyjama. J'ai presque rien avalé d'ailleurs, à midi non plus. Pour aller à Pré-Au-Lard, je vais rester ainsi. Je titube jusqu'à la salle de bain pour me regarder dans le miroir. J'ai le visage bouffi, de légères cernes et la trace de l'oreiller sur ma joue. Mes cheveux semblent avoir fait la guerre. Je passe mes mains sous l'eau et humidifie mon visage pour réveiller mon teint fatigué. J'essaye d'avoir bonne mine. Je ne voudrais pas qu'Astrid se doute de mon état de déprime post-rupture d'amitié. J'essaye tant bien que mal d'ordonner mes cheveux. Je crois que je n'ai jamais eu autant d'épis de ma vie. Au bout de quelques dizaines de secondes, je lâche l'affaire. Pour le peu que je me coiffe habituellement. Je pars ensuite à la recherche d'une paire de chaussette. Ne trouvant pas deux chaussettes identiques, j'en prends une bleu et à rayure blanc et verte. Deux chaussettes qui sont passées d'en couple à célibataire. Je crois que l'une d'entre elle est sale, mais au point où j'en suis. -Gros dégueulasse, va.-
Après avoir mis mes baskets, je suis fin prêt. Je me mets en route pour Pré-Au-Lard. Le trajet me paraît incroyablement long. Néanmoins, un vent agréable me permet de sortir de ma torpeur. Je crois que je suis un peu plus présentable, la marque de l'oreiller à dû disparaître, au moins. Le village est rempli d'élève qui s'extasie au devant des vitrines. J'ai l'impression que c'est Noël tout les jours ici, même en début d'été. En marchant vers la Cabane Hurlante, j'essaye de me donner un air qui dit: "Regarde, j'ai la patate aujourd'hui !". Mais ce n'est pas très concluant donc j'essaye de ne pas avoir l'air plus blasé et moins dynamique que d'habitude. -Oui, limitons les dégâts.- On dit que la Cabane Hurlante est hantée, dû au cri que l'on peut y entendre la nuit. Je ne crois pas en ces histoires. Je crois plutôt que quelqu'un, peut-être un fou, y a trouvé refuge. Habiter sous un saule cogneur, quelle drôle d'idée. Alors que je suis à quelques mètres, j'aperçois Astrid au loin. Je lui fais un signe et m'approchant. Lorsque j'arrive à sa hauteur, je lui adresse un léger sourire. « Salut Orloos ! J'espère que t'as une bonne raison de m'avoir fait bouger mon cul un samedi. » lui dis-je avec mon amabilité habituelle en lui donnant une tape sur l'épaule. J'essaye de paraître naturel. Tout va bien. Je ne m'attarde pas trop sur son allure: elle n'a pas fait plus d'effort de présentation que moi.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Mer 24 Mai 2017 - 12:10
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"Pré-Au-Lard" La Cabane Hurlante
Astrid réfléchissait paisiblement devant ce paysage presque bucolique. Ses yeux voyaient sans les voir, les buissons touffus qui parsemaient le chemin boueux menant à la Cabane Hurlante. Parfois même, elle ne clignait pas des yeux pendant de longues secondes, complètement perdues dans ses pensées. C’est que la Gryffondor vivait une période assez mouvementée. Sa vie la perdait complètement. Que ce soient ses relations amicales ou bien celles qui ne l’étaient plus tant que ça. La galloise n’avait toujours pas adressé la parole à Gabin après son caprice, et au final elle avait cruellement besoin de lui parler. Ensuite, et sans doute était-ce là l’équation la plus compliquée, il y avait Thomas. Thomas Avery, un Serpentard dont on lui avait recommandé de ne pas s’approcher. Elle l’avait fait, et elle ne le regrettait pas. Pas encore tout du moins. Elle le voyait souvent, secrètement bien évidemment. La jeune fille découvrait une facette du garçon que peu sans doute avaient pu voir jusqu’ici. Elle était contente dans un sens d’être ainsi privilégiée mais… Le garçon ne semblait pas trop vouloir que tout s’ébruite. Raté, puisque l’information avait fuité à la Plume à Papote. Au final, la lionne avait un peu peur que Thomas la cru responsable. Avait-elle peur de lui ? Non, pas spécialement. Si elle le voulait, elle savait qu’elle pourrait l’envoyer à l’autre bout du couloir en un simple mouvement de poignet. Elle n’avait pas peur du garçon. Juste qu’elle… Ne voulait pas baisser dans son estime, c’était important à ses yeux.
Enfin, pour toutes ces raisons, la cinquième année voulait parler à son cousin. D’ailleurs, il finit par pointer le bout de son nez. Il lui adressa un sourire qu’Astrid lui rendit, un peu crispée sans doute. Elle le regarda de haut en bas tandis qu’il lui demandait pourquoi elle voulait le voir. « Dois-je avoir une raison particulière pour vouloir passer du temps avec mon cousin ? » demanda-t-elle, malicieuse malgré ses pensées sombres. « Cela fait longtemps qu’on ne s’est pas vu » continua-t-elle comme si rien n’était. Elle reposa ses yeux sur le paysage en face d’elle. « A mon avis, j’ai bien fait, vu la tête que tu tires, qu’est-ce qui a ? ». Autant en rajouter une couche. S’ils pouvaient parler de ses problèmes à lui, avant de parler des siens, elle était d’accord. Alexandre n’avait pas l’air bien. Il pouvait bien essayer de tromper ses camarades, Slughorn, ou même Dumbledore, Astrid ne pouvait pas se faire avoir par un faux air enjoué. Elle le connaissait depuis trop longtemps. Elle avait partagé son bavoir avec lui, alors elle commençait à connaître le garçon. Elle reposa ses yeux sombres sur lui. Cheveux mal peignés comme à l’accoutumé, des cernes sous les yeux et surtout une joue rouge. C’était-il prit une gifle ? Alexandre n’était peut-être pas le garçon le plus simple à comprendre, ce n’était peut-être pas le plus délicat, mais il n’était pas méchant. Et elle était certaine qu’il ne méritait pas de gifle. A moins que cela était une trace de son oreiller ? « Tu as mal dormi ? » demanda-t-elle en pointant un doigt vers sa joue.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Jeu 25 Mai 2017 - 0:01
C'est assez bizarre qu'elle m'ait demandé de me rendre jusqu'à Pré-Au-Lard pour me parler alors qu'on se voit tout les jours au château. Si elle voulait vraiment prendre l'air elle aurait pu me donner rendez-vous au parc. Mais bon. Maintenant je suis ici. Elle me rend mon sourire, avec sourire de constipée, et me regarde de haut en bas. Eh ouais Orloos, moi aussi j'ai revêtu la tenue de la flemme. Je ne sais même plus si j'ai pris la peine de mettre du déodorant. Je ne trouve rien à répondre suite à sa réponse. Question rhétorique. Elle n'a pas tord, quand elle dit que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Je m'en demanderait presque pourquoi. Peut-être est-elle trop occupée avec Avery, ces derniers temps ? -Mauvaise langue.- Sombre abruti. « J'suis trop famous, j'ai pas le temps de penser à toi. » dis-je avec un petit sourire, refoulant mes pensées négatives. Elle dirige son regard vers le paysage et je fais de même. Un court silence s'installe avant qu'elle ne reprenne la parole. « A mon avis, j’ai bien fait, vu la tête que tu tires. » Je tourne ma tête vers elle, coupant ma respiration. Je suis si transparent que ça à ses yeux ? « Qu’est-ce qui a ? » Je laisse de nouveau échapper mon souffle longuement. Je vais bien. J'ai juste ma vie qui part en vrille. Mais je ne vais certainement pas lui en parler. Je ne veux pas en parler. Et je n'en parlerais pas. -Tête de pioche.-« Rien, je commence juste à avoir la crève. » réponds-je avec détachement en regardant le paysage. « J'ai l'air si mal que ça ? » Je fais mine de m'étonner. Je n'ai pas envie qu'elle s'inquiète à mon propos. Elle ne va pas s'inquiéter pour un simple rhume.
Je sens le regard de ma cousine se poser sur moi. Je la regarde du coin de l'oeil. Elle me demande alors si j'ai mal dormi en pointant ma joue. J'ai eu du mal à trouver le sommeil, oui. Ce qui est assez inhabituel chez moi qui m'endors facilement dans un lit douillet. J'aime beaucoup dormir. Les insomnies sont mes bêtes noires. J'en faisais pas mal en début de première année. Le temps de m'adapter, tout ça... « Oh ça ? » commencé-je en désignant ma joue. La marque de mon oreiller est sûrement restée. « En fait, j'étais dans mon lit avant de partir pour essayer de finir ma nuit. La marque de mon oreiller est restée. J'ai eu une légère insomnie. » expliqué-je ensuite. -Waoh... Aucun mensonge, quel exploit !- Je sais que mon insomnie n'est pas sans cause, mais Astrid n'est pas obligée de le savoir. -Mensonge par omission...- Je lui adresse un sourire que je voudrais rassurant. Je devrais vite détourner le sujet de la conversation sans qu'elle ne se doute de quelque chose. « Et toi ? Comment ça va en ce moment ? Les amis, les amours ? Pourquoi tu veux me voir ? Je te manque trop, c'est ça ? » demandé-je avec un petit sourire taquin en la bousculant un peu. Je montre que je vais bien.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Sam 27 Mai 2017 - 12:11
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Astrid aimait bien Pré-Au-Lard. Et elle aimait profiter des sorties organisées par l’établissement pour s’y faufiler. C’était la raison pour laquelle elle avait donné rendez-vous à Alexandre là-bas. Le parc aurait été plus proche et peut-être plus propice à une discussion personnelle, mais la jeune fille ne regrettait pas la promenade matinale. Et de toute évidence, cela faisait le plus grand bien à son cousin également. La réponse d’Alexandre la fait sourire. « Oui, moi aussi je n’ai pas de temps à t’accorder » répondit-elle avec un air de peste. Elle faisait outrageusement référence à Thomas, et elle s’étonnait que le Serpentard en face d’elle ne l’ai pas attaqué sur le sujet. Oh si elle connaissait la flemme intense de son cousin, elle savait éperdument qu’il lisait la Gazette. La nouvelle, si s’en était une pour lui avait dû le choquer. Il avait toutes les raisons du monde de lui en parler. Peut-être attendait-il le moment propice ?
Néanmoins, Astrid voyait bien que quelque chose tracassait son cousin. Elle ne le voyait pas à une quelconque ride apparue sur son front juvénile, non. Elle le voyait à l’ombre qui planait dans ses yeux, à cette fausse assurance qui pouvait en berner certains mais pas elle. La réponse d’Alex ne l’a satisfait pas. Pas du tout, elle n’y croyait pas un seul instant. Et c’était vexant qu’il puisse rien que penser pouvoir la berner avec un mensonge si peu élaboré. Pour toute réponse, elle haussa un sourcil guère convaincu. Il détourne les yeux. Il était vaincu. « Bien sûr bien sûr, tu mens toujours aussi mal » dit-elle d’un air de vierge effarouchée. La jeune fille décida de prendre le taureau par les cornes. « Tu t’es disputé avec Fabian ? » demanda-t-elle en se tournant complètement vers lui, l’air de le défier de dire un autre mensonge. Prewett ne pouvait être que le seul à rendre Alexandre comme ça. Avec Gardenia la quiche, bien sûr, mais heureusement pour lui, ils ne se parlaient plus. C’était objectivement la chose la plus censée qu’Alexandre ait fait dans sa petite vie. Rien que la marque rouge sur sa joue voulait dire beaucoup de choses. Peut-être pas pour lui, qui n’avait fait que dormir, ou essayer de dormir, mais pour la lionne, cette simple marque voulait dire beaucoup. Astrid n’était pas du genre à abandonner quelque chose qu’elle voulait. Maintenant que le garçon était piégé dans ses filets, elle ne comptait pas le laisser partir.
Ce qu’il lui dit en explication la convainc. Elle ne fit qu’hocher la tête. Il y avait une grande différence entre le ton léger forcé et celui qu’il utilisait naturellement pour dire la vérité. Mot presque inconnu dans le jargon alexandrien. Il continuait, il décida de lui poser des questions, celle sur les amours la fit ricaner. A quel jeu jouait-il ? Il la bouscule en plaisantant. « Ne fais pas l’innocent je sais que tu as lu l’article de la Gazette » dit-elle en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Cela m’étonne que tu ne m’ai pas attaqué dessus, encore… » continua-t-elle sans arrière-pensée. « Mais pour être honnête oui, tu me manques peut-être un peu… ». C’était dur à admettre mais c’était la triste vérité. Elle avait été tellement prise ces temps-ci. Elle s’entraînait plus que jamais dans la salle de duel, où elle avait rencontré une Auror. Thomas lui prenait beaucoup de temps, aussi. Allait-il encore lui en prendre après l’article de la Gazette ? Astrid avait envie de pleurer mais elle ne pouvait pas se montrer aussi faible face à Alexandre. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en lui, parce que c’était sans doute une des personnes en qui elle avait le plus confiance à Poudlard mais… Elle ne voulait pas de reproches. Et si elle faisait confiance à Alexandre, elle n’avait pas confiance en son tact.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Sam 27 Mai 2017 - 21:01
Je ne fais aucune évocation de l'article dans la Gazette des sorciers concernant Astrid et Avery dont je suis l'origine. J'attends qu'elle le fasse. Je suis comme tout le monde: je la lis. Mais la plupart des articles, je les survole uniquement. En fait, je ne lis vraiment que les articles susceptibles de m'intéresser, qui sont sur la plupart sur des personnes que je connais. Si un jour Gossip Witch crache sur PoPo (Un mélange de Potter et Powell, ne me jugez pas), bien sûr que je vais lire l'article en ayant l'impression que mon petit déjeuner est encore meilleur. Si un article parle d'Astrid, il y a environ 99% de chance que je le lise réellement. En tout cas, Astrid remarque mon mensonge, je glisse mes mains dans la poche ventrale de mon sweat (qui a un peu pris l'odeur de Quirinus j'ai l'impression). Elle me dévisage, je la dévisage. « Tu t'es disputé avec Fabian ? » Je sens mes ongles s'enfoncer dans les paumes de mes mains en inspirant rien qu'à l'évocation de ce prénom. Je ne peux pas ne pas montrer que j'ai eu un différent avec lui, ce n'est pas possible. « Ce gars là est encore plus susceptible que Mimi Geignarde. » commenté-je avec un petit sourire -Forcé.-. Je n'en dirais pas plus. Le type de mensonge qui marche le mieux avec Astrid, c'est le mensonge par omission. En général, elle voit direct quand j'invente une histoire. Mais si je ne lui dis qu'une partie de la vérité, elle me laisse tranquille la plupart du temps et dans le meilleur des cas, elle n'y voit que du feu. Astrid finit enfin par évoquer l'article dans la Gazette la concernant elle et Avery. « Je l'ai lu. » confirmé-je comme si je n'avais rien à cacher à ce sujet. Et c'est le cas. -Vraiment ?- Je me remets à regarder le paysage. Elle s'étonne que je ne l'ai pas attaqué dessus, encore. Mais ça ne va pas tarder, qu'elle ne s'inquiète pas. Je ne fais aucun commentaire. Pour l'instant. Je dois avouer que ce sujet m'énerve et m'emplis de haine. Je crois que ça se lit sur mon visage: j'ai perdu mon sourire. Astrid m'a déçue quand j'ai déduis la nouvelle. Je la pensais plus alerte que cela. Et qu'Avery lui ait fait un quelconque numéro de charme me met hors de moi. Il va lui faire du mal, je le sais. La Gryffondor me dit alors que je lui manque "peut-être un peu". Je daigne enfin lui adresser un regard de nouveau. Un regard de reproche. « C'est sûr que tu n'as plus beaucoup de temps à m'accorder. En tout cas, je te félicite de sortir avec le plus gros arschloch de Poudlard. Ça demande beaucoup de temps de bécoter avec ça. » dis-je avec une ironie toute naturelle chez moi. Elle savait déjà que je n'allais pas apprécier qu'elle sorte avec un serpentard tel que lui. Tout les serpentards sont des enflures. -Toi y compris.- Moi y compris. Sauf peut-être Finn Forks (Qu'est-ce qu'il est mignon en plus ! -J'avoue.-) Je ne pense néanmoins pas être le plus gros arschloch. Je laisse Rosier, Avery, TAzelma Von Schlampe, Powell et Wilkes se disputer ce titre.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Sam 27 Mai 2017 - 21:52
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Astrid avait toujours eut la volonté d’aider Alexandre, peu importe le pétrin dans lequel il s’enfonçait. Et s’il y avait bien quelque chose dans lequel ce garçon qui était son cousin était doué, c’était de se mettre dans la merde. Et là, il semblait y avoir du whysky pur feu dans le gaz entre Crabby Prewett et Alexandre Rozen. Elle tira une moue face à sa réponse qui n’en était pas une. Il la connaissait bien mal s’il pensait qu’elle allait se satisfaire de si peu ! Fabian avait eut une année difficile. Toute la sensibilité d’Astrid qui la rendait si ouverte faisait qu’elle comprenait et pardonnait certaines réactions, peut-être disproportionnées de son ami. Elle ne doutait pas que leur dispute si s’en était une, ou du moins leur accrochage soit à propos des défunts parents de son compère Gryffondor. Alexandre n’avait pas la même délicatesse : « Je crois surtout que tu es trop exigent avec lui. Il a besoin de temps. C’est… » commença-t-elle avant de se couper en baissant les yeux. « Imagine-toi à sa place pour le comprendre. Si tu te retrouvais qu’avec tes frères et sœurs, tes parents assassinés par des salauds comment… Comment est-ce que tu serais ? Oui ça fait plusieurs mois mais Fabian a là une plaie qui restera ouverte à jamais. Il ne sera plus jamais le même et tu dois l’accepter » dit-elle d’une voix douce. Elle ne lui faisait aucun reproche. Elle voulait juste qu’il comprenne et accepte avoir tort, au moins une fois dans sa vie.
Mais la conversation forcément s’enroulait aussi autour des problèmes d’Astrid. En bon serpent qu’il était, Alexandre avait détourné la conversation suffisamment pour qu’ils en viennent au véritable nœud du problème. Ce nœud que la galloise avait du mal à défaire toute seule. Non pas que les problèmes d’Alexandre étaient moins importants. D’une certaine manière, ils étaient tous les deux en fâcheuse position. Et elle savait qu’il n’allait pas passer par quatre chemins. Rien que la manière avec laquelle il avait acquiescé... S’il disait quoi que ce soit sur Thomas, Alexandre risquait de goûter au sol. « C'est sûr que tu n'as plus beaucoup de temps à m'accorder. En tout cas, je te félicite de sortir avec le plus gros arschloch de Poudlard. Ça demande beaucoup de temps de bécoter avec ça. ». Il lâchait ça comme ça ? Astrid écarquilla les yeux, touchée par ses mots. Ses joues rougirent furieusement. « Nous y voilà » lâcha-t-elle en même temps qu’un ricanement de petite peste, « Tu retournes tellement rapidement ta veste » cracha-t-elle, « tu ne te préoccupes même pas de savoir comment je vais, contrairement à moi. Tu me dis juste que la personne que je fréquente est quelqu’un de mauvais. C’est bizarre, tu lui collais aux basques en l’idolâtrant il y a de ça quelques mois, Alexandre ». Elle s’était brusquement écartée de lui. « Tu n’as même pas l’air surprit, l’article, c’est toi, hein ? » lança-t-elle, presque en bluffant. Bien sûr qu’il était capable de faire cela, et bien sûr qu’il avait dû remarquer la franche attirance entre Thomas et Astrid. Ils se tournaient autour depuis le bal, ceux qui étaient proches de Thomas Avery trouvaient déjà cela louche, mais alors ceux qui en plus étaient aussi proches de la jeune fille ne pouvaient que le remarquer. Elle avait un étrange sourire angélique quand il la regardait ou entrait quelque part. De toute manière, Astrid savait que Fabian n’avait rien dit. Il était au courant, et lui, contrairement à son abruti de cousin ne l’aurait jamais dénoncé de peur de la mettre en mauvaise position. Quel con !
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Sam 27 Mai 2017 - 23:05
Moi ? Exigeant avec Prewett ? Qu'est-ce qui ne faut pas entendre ! Je lève les yeux au ciel. Toujours la même excuse... "Il a perdu ses parents". On me le sort à toutes les sauces. Un jour, il va commettre un attentat et on va me balancer l'excuse d'il a perdu ses parents. Il ne faut pas déconner. C'était parti juste d'une petite blague. J'appelle ça du foutage de gueule. -C'est ta rancune qui parle.- Et puis, il m'a blessé aussi. Beaucoup blessé. Je ne réponds rien, je n'ai pas envie de m'éterniser sur ce sujet. Mes ongles vont m'entailler la peau. Suite à mes mots concernant Astrid, celle-ci devient rouge de rage. Au sens propre du terme. Décidément, je vais me disputer avec toutes les personnes qui me sont chères. C'était Fabian, maintenant c'est Astrid puis ce sera Maude. Ma chère cousine lâche son traditionnel ricanement de peste qui aurait pu lui valoir une répartition à Serpentard. Parce qu'elle croit que je ne me préoccupe pas d'elle ? Si je ne me préoccupais pas d'elle, je m'en serais royalement astiqué la baguette qu'elle sorte avec Avery. Puis elle évoque l'époque où je traînais avec lui. De la même façon qu'avec Fabian, je sens la colère monter. J'EN AI MARRE QU'ON ME LE RAPPELLE PUTAIN DE MERDE. C'est de l'histoire ancienne. Au lieu de me reprocher sans cesse la même chose, qu'ils apprennent de mes erreurs, qu'ils ne fassent pas comme moi. « Raison de plus pour m'écouter. Avery est mauvais. Il va te détruire. » lui signalé-je calmement mais avec une pointe d'irritation dans la voix. J'ai suivi Avery et voilà où j'en suis: à perdre tout mes amis une deuxième fois. « Tu n’as même pas l’air surprit, l’article, c’est toi, hein ? » Astrid s'est écartée. Ce n'était pas bien compliqué à deviner. Je comprends qu'elle puisse être en colère contre moi. Mais elle va finir par comprendre que je l'ai fait pour elle et pas parce que cela m'amuse. La dernière fois que je lui ai fait un coup dans ce genre là, j'avais bien fait. C'était quand on avait 6-7 ans. Elle était l'amoureuse d'un garçon de mon école que je n'aimais pas, du coup je les ai fait casser. Et il s'est avéré qu'il avait deux amoureuses. Comme quoi... « Ouais, ça te dérange ? C'est juste un article. T'as peur de quoi ? » Je sais très bien de quoi elle a peur, mais je veux entendre ce qu'elle aura à me dire. Je suis sûr que c'est Avery qui veut que leur relation reste secrète. Un gars qui peut pas assumer sa meuf n'est pas un vrai homme. Ce n'est pas comme si Astrid était un homme. Si tel aurait été le cas, j'aurais parfaitement compris. J'aurais fait de même. Mais il n'a aucune excuse. Astrid est une fille magnifique (sang pur en plus). Aucune raison de cacher sa relation avec si ce n'est une fierté mal placée. Mes mains se mettent à trembler légèrement.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Dim 28 Mai 2017 - 17:53
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Astrid voyait bien que ses arguments, aussi justes étaient-ils ne touchaient pas son cousin qui était aussi buté qu’un âne. Et il l’était tellement qu’il ne prit pas la peine de répondre. La galloise prit cela comme un aveu de faiblesse et comme s’il assumait ses torts. Parce qu’elle savait qu’Alexandre avait tort dans l’affaire, peut-importe ce que c’était. Fabian n’était pas du genre à chercher des noises pour rien. Face à son silence, elle leva les yeux au ciel : « T’es têtu ». C’était suffisant. La suite de la discussion laissait juste prévoir un accrochage. Une dispute. Astrid la sentait arriver, elle sentait la rancœur monter en elle au fur et à mesure que le garçon déblatérait ses méchancetés. Sa courtoisie et surtout son inquiétude pour lui, celle qu’elle avait ressenti dès qu’elle l’avait vu, venait de s’envoler comme des feuilles prises dans un courant d’air. Il ne perdait rien pour attendre. Astrid le vit s’agacer, et son tempérament de petite peste appréciait la vue. C’est lui qui faisait tanguer le bateau et il s’étonnait de finir à l’eau ? Raison de plus pour l’écouter ? Mais il se foutait d’elle ? « Ecoute… Thomas est un garçon particulier, okay, je sais. Je sais, et je le canalise. Laisse-moi faire mes choix toute seule, je suis pas ta sœur » lâcha-t-elle d’un air froid. Qu’Alexandre s’immisce ainsi dans sa vie la rendait folle de rage. C’était le deuxième cette année à la décevoir pour cela. En soit, cela aurait dû la flatter. Ça veut dire qu’elle comptait pour Gabin et lui. Mais elle avait besoin de s’émanciper, de goûter pleinement à la liberté. Chez elle, elle ne pouvait pas, et de toute évidence, elle ne le pouvait toujours pas à Poudlard. Elle s’était déjà fait ces réflexions quand elle s’était disputée avec Gabin. Mais le Poufsouffle ne savait pas comment ça fonctionnait chez elle. Alexandre par contre, savait tout. Et c’était encore moins pardonnable.
Elle ne savait pas si elle était réellement surprise que ce soit lui qui ai tout dévoilé au journal. Mais elle puait la rage. Le ton condescendant qu’il utilisa pour assumer sembla lui donner un coup de fouet. Astrid lui mit la plus grosse baffe qu’il ait jamais reçu dans sa vie. « T’es vraiment qu’un nid à problème, Rozen. Quand tu ne t’en attires pas à toi, tu m’en attires à moi, t’es qu’un ingrat » hurla-t-elle, les yeux pleins de larmes. Il venait de trahir sa confiance et ça, la galloise ne le pardonnait pas. « Thomas à bien fait de te jeter du groupe, tu ne sers à rien » continua-t-elle. Sur le coup, elle pensait ses paroles et elle se fichait bien de savoir s’il était blessé ou non. « Et le pire tu sais ce que c’est ? C’est que Fabian était au courant mais qu’il a eu la décence de ne PAS me juger ! Ah oui, Monsieur Rozen se croit plus intelligent que tout le monde, en tout cas assez pour prendre des décisions à ma place. Non mais sérieux, tu te prends pour qui ? » demanda-t-elle, ses yeux aussi sévères que ceux de McGonnagall. Il y avait vraiment des fois où elle préfèrerait ne pas le connaître. Il pouvait bien aller au diable avec ses questions rhétoriques. Bien sûr que c’était Thomas qui ne voulait pas que ça se sache. Mais objectivement, cela ne la dérangeait pas du tout. Elle s’en fichait bien de ne pas se pavaner à son bras à travers tout le château, à ses yeux, cela ne signifiait pas grand-chose. En tout cas aux yeux d’Alexandre ça avait l’air de signifier beaucoup. Mais pour l’instant, l’avis de son navet de cousin lui importait peu. Il s’employait toujours à détruire tout sur son passage, quand elle était heureuse. S’il était triste, tant pis, mais qu’il arrête une bonne fois pour toute de faire tout pour qu’elle lui tienne compagnie !
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Dim 28 Mai 2017 - 21:20
Astrid qui prend la défense d'Avery. La rage commence à ronger mes intestins. Un garçon particulier. C'est une bonne excuse que quand ça l'arrange. Un garçon particulier. Le terme exact est un fils de troll. C'est sûr que biologiquement, Astrid n'est pas ma soeur. Mais pour moi c'est tout comme. Elle fait partie de ma famille, si ça ne lui plait pas, je m'en bat les cognards. « Sauf que tes choix puent la merde de sombral. » craché-je. Elle a vraiment cru que j'allais la laisser faire. Jamais de la vie. Que je l'ai balancé à Gossip Witch ne devrait pas être une grande surprise pour elle. Je ne l'ai jamais caché, même si je ne m'en suis jamais vanté non plus. J'ai dit cela avec le plus grand naturel du monde. Elle m'a giflé. Je ne l'ai pas vu venir. Je ne cille pas, je pose ma main sur ma joue meurtrie. Je crois que mon coeur s'est arrêté de battre l'espace d'une demi-seconde. Je ne sens rien, hormis l'impact de la gifle. Je n'entends pas ce qu'elle dit, sa voix complètement couverte par un sifflement.. Je crois qu'elle hurle. Je la dévisage. Elle pleure. Je n'ai même pas la force de pleurer. Jamais auparavant elle ne m'avait giflé. Pas de cette façon. Ai-je fait une erreur ? Ai-je réellement bien agi ? Je m'en fiche pas mal de la gifle, du geste. Ça fait mal, mais j'ai connu pire avec mon père. C'est la volonté qui fait mal. Quelque chose que je ne saurais décrire sur l'instant. Une sensation de vide, ou un truc du genre. « Thomas à bien fait de te jeter du groupe, tu ne sers à rien » La voix d'Astrid recommence à parvenir à mes oreilles. Le sifflement a stoppé. Sa phrase me fait revenir à la réalité. Elle frappe, fait remonter ma colère. Je tremblote. J'aimerais pouvoir la détester, avoir le courage de la frapper. Mais je ne peux pas, c'est au dessus de mes forces. Je serre les poings. Elle parle du "groupe" comme si c'était une bonne chose. Ça ne l'ai pas. Ce groupe, c'est comme si le Seigneur des Ténèbres, Grindelwald, Hitler, Mussolini, Staline et Franco faisaient alliance. Ce ne sont pas des gens fréquentables. « Peut-être que je me suis fait virer du groupe parce que je n'étais pas un assez sombre fils de troll. » Avery est le boss des fils de troll, c'est ça qu'il faut comprendre. Auparavant, elle n'aurait jamais pensé que ce fut bien que je traîne avec lui. Mais maintenant que ça l'arrange, elle pense le contraire.
Elle évoque de nouveau le nom de Fabian. Si je résume, elle préférerait l'avoir comme cousin. Hélas pour elle, on ne choisit pas ces choses là. C'est blessant. Vraiment très blessant. A croire que je suis le pire cousin du monde. Mais ce n'est pas le pire dans cette histoire. Combien de fois m'a-t-on blâmé de traîner avec Avery ? J'ai fini par arrêter de les compter. Et là, étrangement, quand Astrid se met à sortir avec lui, on ne lui dit absolument rien. C'est contrariant. On accepte plus de chose de la part d'Astrid. -Jalousie ?- Mais ce n'est pas parce que les autres acceptent, que je dois faire de même. « Ok. J'ai compris. Dis-le que tu préfères Fabian à moi-Jalousie.-. Fais pas la faux-cul. Sinon t'as pas répondu à ma question. » C'est vrai, je suis peut-être jaloux de Fabian. Ça me fait tellement du mal de le perdre, si en plus il m'éloigne d'Astrid qui est à peu près la seule personne qui me reste... Je commence à penser que Fabian est la première perte d'une longue série de perte. -Pitié, pas ça... Commence pas à être défaitiste !- Enfin bref... J'y tiens à ma question. Mais puisqu'elle ne semble pas décidée à y répondre, je vais le faire. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. « Tu veux pas que ta relation avec Avery se sache parce que lui ne le veut pas. Il veut pas risquer son putain de cul de centaure. Si franchement il savait t'aimer comme tu le mérites, tu n'aurais pas peur que votre amour soit dévoilé au grand jour parce que tu n'aurais rien à y perdre. » Ma haine envers lui transparaît plus que jamais. Je n'hausse même pas la voix. Je marque un temps de pose, la regardant dans les yeux. « En vous balançant à la Gazette, je ne suis sensé n'avoir rien détruit. » conclue-je. Je sais que j'ai raison. Astrid est trop énervée pour s'en rendre compte. Et quand elle s'en rendra compte, elle ne l'admettra jamais. Je ne veux que son bonheur et elle ne le trouvera pas chez Avery. Je suis décidé à lui en donner la preuve. Je ne veux pas qu'elle fasse la même erreur que moi. Elle pourra me gifler autant de fois qu'elle le veut, je n'en aurais rien à faire. Je me relèverais. Les Rozen sont tenaces, elle ne doit pas l'avoir compris encore. J'inspire un grand coup, décidé à faire du calme dans mon esprit. Mais ça ne marche pas forcément très bien, je suis toujours irrité et ça se voit. « Ecoute Astrid. Si tu m'en avais parlé, peut-être que je n'aurais pas réagis comme ça. J'aurais certes cracher sur Avery, peut-être au sens propre du terme, mais je n'aurais peut-être jamais rien dit. »-Ça se discute.- Ça ne m'étonnerait pas qu'Avery ait essayé de me tenir hors de cette histoire. Mais je ne pense pas sincèrement qu'il l'ait fait. Juste que cela ne me surprendrait pas.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Dim 28 Mai 2017 - 22:56
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"Pré-Au-Lard" La Cabane Hurlante
Astrid ne parvenait pas à calmer ses nerfs. Elle se sentait acculée de tous les côtés comme une proie face à un lion. Ici plutôt, face à un vil serpent dont la morsure lui promettait une mort lente. Pourquoi était-elle incomprise ainsi ? Son propre cousin ne l’a comprenait pas, même Thomas, sur lequel Alexandre adorait apparemment cracher, la comprenait mieux. Comment en étaient-ils arrivés là ? Il la jugea sur ses choix et les yeux toujours pleins de larmes, la galloise lâcha : « Ça c’est encore mon problème, que je sache. T’es mal placé pour en parler, parce que vu le peu d’amis que tu as aujourd’hui, on peut dire avec tes vulgaires termes que tes choix aussi puent la bouse de sombral. T’ai-je pourtant déjà jugé là-dessus ? ». Puisqu’il semblait tant soulagé d’avoir quitté le groupe de Serpentard, c’est qu’il avait fait une erreur en le rejoignant, non ? Sa dispute avec Fabian n’était pas une preuve flagrante de son idiotie ? A ce niveau c’était Pomfresh qui se foutait de la charité.
Astrid ne regrettait pas le moindre du monde ses paroles violentes. Elle s’en fichait. Comme elle se fichait de l’avoir giflé. Ça avait claqué. Le son s’était répercuté sur les arbres. Elle avait un peu mal à la main, mais elle n’osait pas imaginer ce que ça faisait sur sa joue. La jeune fille ne l’avait jamais giflé. Mais elle ne regrettait pas. Ah ça non. Alexandre ne l’avait pas volé celle-là. Astrid ricana à la réponse de son cousin. Qu’est-ce qu’elle aimait son rire de peste. « Ah ça non Alexandre. Tu viens de démontrer que tu as largement la qualification pour te promener avec eux » dit-elle, la voix tremblotante. Elle voyait bien que ses paroles sur Fabian et ce qu’elle sous-entendait faisait mouche chez Alexandre. Une bonne grosse dispute avait dû éclater entre eux. Bien fait pour lui. « Oui » dit-elle d’une voix hautaine et désagréable, « Je préfèrerais que Fabian soit mon cousin parce que lui au moins essaie de faire entendre son point de vue en discutant avec moi. Pas en me tendant un piège qui m’humilie ». Alexandre ne comprenait jamais la portée de ses actes. Peut-être était-ce un manque d’intelligence. Elle n’en savait rien. Elle ne voulait pas savoir, ni comprendre. Astrid continuait d’ignorer outrageusement la question qu’il lui avait posé. Et là ! Eclair d’intelligence dans le cerveau d’Alexandre. Il comprit qu’il devait répondre à sa place ! Ce qu’il lui dit lui fit croiser les bras et elle fit mine d’acquiescer, l’air agacé, pour qu’il comprenne qu’il avait plutôt intérêt à se dépêcher de finir. Elle blanchit tellement la haine qu’il ressentait pour lui est flagrante. Il mériterait d’autres baffes. « C’était secret parce qu’il le voulait en effet… Mais aussi parce que JE le voulais. Tu crois que ça ne va que dans un sens ? Que je me soumets au grand Thomas Avery ? Tu penses vraiment cela ? Je pourrais détruire Thomas en un mouvement de baguette et tu crois sérieusement que je me soumets à ses quatre volontés ? Tu es débile ? » hurla-t-elle en écartant les bras. « Tu m’exposes à de nombreux problèmes et je t’assure, Alexandre, que les trois quarts ne viennent pas de lui » continua-t-elle du même ton. Le garçon, son propre cousin venait de détruire sa fin d’année. Il ne se rendait même pas compte à quel point. Il ne se rendait jamais compte de rien. Comme il ne se rendait pas compte de l’air idiot qu’il avait avec ses cheveux mal peignés. Elle espérait qu’il n’avait rien détruit. « Mieux vaut pour toi que tu n’aies rien détruit, parce que je te garantie que tu le regretteras si tel est le cas » menaça-t-elle. Elle agitait volontairement la menace d’une explosion nucléaire entre eux. Et elle s’en fichait. Celui qu’elle ne voulait plus voir comme son cousin continuait de la regarder d’un air irrité, bien qu’il essaya de se calmer. Le fait qu’il dise son prénom la fit pleurer. Elle ne sut pas très bien pourquoi. Mais elle lâcha les vannes. « Va dire ça à d’autres, Alexandre. Tu agis sans réfléchir aux conséquences de tes actes. Forcément que tu te retrouves seul » dit-elle en s’éloignant encore pour qu’il ne la touche pas.
« Tu n’es pas digne de ce genre de secret, tu l’as encore démontré aujourd’hui. T’as raison, j’avais besoin d’une piqûre de rappel » ironisa-t-elle en secouant la tête, les joues pleines de larmes. Mieux valait qu’elle se tienne loin de lui pour ne pas le gifler encore. Elle avait la tête en feu. Son cerveau bouillonnait dans sa boîte crânienne, ses doigts la piquaient, ses yeux étaient rouges des larmes versées. Elle s’essuya les joues d’un revers de manche et s’accouda contre la barrière en bois qui limitait la propriété de la Cabane Hurlante. Elle en avait marre. .
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Lun 29 Mai 2017 - 23:14
Les problèmes d'Astrid sont mes problèmes. Elle ne semble pas le saisir. Pour elle qui pense que la famille est importante, elle n'a pas compris que dans une famille, on veille les uns aux autres. Et c'est ce que je suis entrain de faire. « Ce n'est pas toi que je juge. C'est LUI que je juge. » rectifié-je. Notre dispute n'est pas prête de se terminer. Et elle ne se terminera probablement par sur une réconciliation. Selon elle, j'ai largement la "qualification" pour traîner avec ces fils de troll. Eh bien je vais retourner ses propos contre elle, jouer avec les mots. -Tu cherches la petite bête.-« Donc tu confirmes qu'Avery est un fils de troll. » conclue-je. Je dis ce qu'elle n'a pas dit, ce qu'elle a laissé entendre. C'est encore très blessant quand elle me confirme qu'elle préfère Fabian à moi. En gros, pour avoir une place dans le coeur d'Astrid, faut accepter tout ce qu'elle fait comme un gentil petit elfe de maison. Face à mes propos, je la vois devenir blanche comme un linge. Peut-être aurait-elle aimé que j'apprécie Avery. Peut-être... Je veux dire très certainement. Quand je l'entends hurler, j'ai vraiment le sentiment qu'elle le défendrait jusqu'à la mort. Quelle couillonne. -Tu ne le penses pas.- « Tu m’exposes à de nombreux problèmes et je t’assure, Alexandre, que les trois quarts ne viennent pas de lui » Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre. Tout vient précisément de lui ! Si elle serait sorti avec un autre gars, elle n'aurait jamais voulu cacher leur couple. Mais comme c'est Avery et qu'il n'a pas une très bonne réputation, bah elle décide de garder le secret. Elle n'assume juste pas de sortir avec Avery. Et Avery n'assume pas de sortir avec elle. Et si ce n'était pas moi qui aurait tout balancé, ça aurait été quelqu'un d'autre. J'en viendrais à la conclusion que c'est de leur faute à tout les deux. -Mais t'es pas tout blanc dans l'histoire.-« De toute façon, si ça n'aurait pas été moi, ça aurait été quelqu'un d'autre ! » Et maintenant, elle profère des menaces ! Qu'elle me menace, je ne les prends pas au sérieux.
Je ne sais pas très bien pourquoi, mais Astrid se met pleurer, genre vraiment. Je fronce les sourcils. « Va dire ça à d’autres, Alexandre. Tu agis sans réfléchir aux conséquences de tes actes. Forcément que tu te retrouves seul » Je m'apprête à m'approcher en sortant une main de ma poche mais elle se recule. Je baisse ma main et passe au delà de sa piqûre de rappel sur ma solitude. Je déteste la voir pleurer. Je me retiens pour ne pas céder à mon tour. Les larmes me montent aux yeux comme des feux de détresse. Elle ne me fait plus confiance. J'essaye encore de m'approcher sans la brusquer. « Tu ne m'as confié aucun secret. » dis-je doucement. Je lutte pour ne pas céder aux larmes. Je tends ma main vers elle en continuant de m'approcher. J'en ai marre de cette dispute. Elle nous fait du mal à tout les deux. Je devrais sans doute m'excuser pour lui avoir fait ça. Mais je n'en éprouve pas le besoin et n'ai aucun regret. « Astrid... Tu te souviens... Quand on était petits... Quand on se confiait un secret... » Etant donné que je suis assez proche, je lui prends délicatement sa main et enlace mon petit doigt avec le sien, au risque de me faire gifler une deuxième fois. Je renifle. « On se faisait ce geste. On ne le fait plus, maintenant... » Je dois avouer que c'était toujours elle qui me confiait ses secrets et jamais moi. -Pourquoi n'est-on pas étonnés ?- Je n'avais pas vraiment de secret ou je n'osais pas les dire. De toute façon, Astrid les devinait tous. J'ai toujours gardé précieusement les secrets qu'elle me confiait. Et je me rappelle aussi... Quand elle pleurait, je lui caressais les cheveux jusqu'à ce qu'elle se calme. Un jour, j'ai même dit qu'elle était moche quand elle pleurait. Alors, instinctivement, la main un peu tremblante, je me mets à lui caresser les cheveux, dans l'espoir qu'elle ne me repousse pas. Je renifle de nouveau.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Mar 30 Mai 2017 - 22:06
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Astrid voulait la complète excuse d’Alexandre. Et elle ne comptait pas s’arrêter de crier, hurler et râler tant qu’il ne l’aurait pas fait. Elle lui en voulait à mort, et elle était bien contente de ne lui avoir jamais rien dit sur son crush de gamine pour Fabian quand elle était en première année ! Quand il lui dit que c’était lui qu’il jugeait, la galloise leva les yeux au ciel. Ce n’est pas comme s’il était à même de parler. Avec tout ce qu’il avait fait, les déceptions qu’il avait occasionnées, il pouvait difficilement se permettre de le juger. Surtout qu’il a cautionné ses actes pendant plusieurs années. La suite de ce qu’il dit était vrai. « Je n’ai jamais dit le contraire. Figure-toi-même que c’est une des premières choses que j’ai faite remarqué à Thomas la première fois qu’on s’est parlé » dit-elle en se redressant, l’air hautaine malgré ses joues rouges de colère. « Comme tu peux le constater » commença-t-elle en écartant les bras, « il ne m’a rien fait de mal malgré mon honnêteté. Je ne sais pas comment tu nous figures, mais tu nous figures mal de toute évidence ». La lionne avait l’impression qu’Alexandre pensait beaucoup de choses sur elle sans jamais les lui dire. C’est qu’il avait l’esprit très développé, le petit Serpentard, plus qu’on ne pourrait l’imaginer. Mais elle était trop blessée par l’honnêteté dont il faisait actuellement preuve pour tenter de pousser encore plus loin le bouchon. Elle laissa donc tomber. Alexandre par ailleurs était tellement peu aimé qu’il ne se rendait même pas compte qu’il en valait de même pour sa cousine. « Tu ne comprends vraiment rien… Tu crois que je suis adorée au château ? » demanda-t-elle, de plus en plus de mèches s’échappant de son chignon. Elle était mal-aimée même si elle avait ses amis quand même. Des gens seraient ravis de la détruire et à cause de lui, elle allait vivre des semaines biens sombres. « Je vais vivre de longues semaines grâce à ton intelligence flamboyante, je te félicite » dit-elle d’un ton cassant.
Mais il était trop tard.
Les vannes étaient ouvertes et Astrid ne pouvait plus retenir bien longtemps ses larmes. Pour bien faire, elle s’était écartée de lui lorsqu’il avait essayé de lui prendre la main. Qu’il ne s’avise même pas de la toucher. Il ne méritait pas d’être pardonné. La galloise savait qu’il n’aimait pas la voir pleurer et que la voir ainsi risquait de provoquer ses propres larmes, à lui. Elle le savait et ce n’était pas une tactique vicieuse pour remporter la dispute. Non, elle avait juste besoin d’évacuer. Le Serpentard essaya la méthode plus douce. Aller au conflit avec elle n’aidait jamais, Gabin l’avait bien vu. Il lui dit qu’elle ne lui avait confié aucun secret. Si sa voix était presque tremblotante, Astrid lâcha un ricanement entre ses larmes : « Je sais que tu n’es pas capable de tenir ta langue ». Astrid regardait d’un œil noir cette main s’approcher. Elle avait beau avoir toute la rage du monde à l’intérieur de ses pensées, elle ne pouvait nier la bonne foi du garçon à cet instant (juste à cet instant). Elle le laissa faire, désireuse de voir jusqu’où il oserait aller. Jusqu’où allait-t-il la pousser ? Il évoqua une espèce de souvenir, quelque chose pour la faire réagir, en liant leurs petits doigts. C’est qu’Astrid aurait presque pu sourire. Elle aurait pu.
S’il ne l’avait pas poussé aussi loin dans ses retranchements.
Elle le laissait faire, comme pour avoir encore plus satisfaction à briser ses rêves. Elle s’éloigna finalement de lui en frottant ses mains et lança d’un ton froid : « C’est vrai, ça me manque. Mais tu sais comment je fonctionne. J’accorde ma confiance une fois. Si tu me déçois, c’est fini. Et là, Alexandre, tu m’as déçu ».
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Mer 31 Mai 2017 - 0:23
Certes pour l'instant Avery n'a fait aucun mal à Astrid. Mais il va le faire. J'ai l'impression que je n'arrête pas de le répéter. Je ne vais pas lui redire, je ne suis pas un perroquet. Et elle ne veut pas comprendre. Qu'elle reste butée comme elle est ! Je conçois qu'elle ne soit pas très aimée à Poudlard. Et alors ? Elle a des amis, c'est tout ce qui compte. Moi non plus je ne suis pas aimé, je suis presque détesté. Mais j'ai des amis, le reste, je m'en astique la baguette. Enfin, avoir des amis... Je ne sais pas si j'en aurais encore d'ici la rentrée prochaine. Je ne lui réponds pas, je n'en vois pas l'utilité. Selon elle, je viens de lui pourrir sa fin d'année. C'est violent comme accusation. Et surtout disproportionner. Au pire, c'est juste l'histoire d'une fin d'année. C'est pas comme si c'était l'histoire de sa vie. Pas comme moi. -C'est bien, tu te clashes tout seul, j'ai rien à faire.-« Bienvenue dans mon quotidien. » dis-je simplement. Les propos d'Astrid ne sont absolument pas objectifs. Elle est littéralement entrain de dire que je n'ai jamais su garder les secrets qu'elle me confiait. Elle pense que je ne suis pas honnête ? Je ne comprends pas. On est honnête avec une personne toute sa vie et on est accusé de ne pas l'être ? Avery est honnête peut-être ? Pourquoi je me casse le cul à être honnête avec certaines personnes alors ? Ça m'apporte plus de problème que ça m'en évite. Je ne fais néanmoins pas de commentaire. -T'es trop docile pour le coup.-
Suite à mon rapprochement, elle s'éloigne. Je ressent un pincement au coeur. Je la regarde. C'est dur. La voir me regarder comme ça. C'est très dur. « C’est vrai, ça me manque. Mais tu sais comment je fonctionne. J’accorde ma confiance une fois. Si tu me déçois, c’est fini. Et là, Alexandre, tu m’as déçu. » Elle est injuste. J'en ai marre. Je ne retiens plus rien, mes larmes se mettent à couler sans que je puisse les contrôler. J'en ai vraiment marre. J'essaye de faire un pas vers elle pour m'excuser et calmer le jeu, mais elle est pas foutue de faire la part des choses, trop aveuglée par sa colère. Mais la pauvre chouchoute ! Maintenant que l'hypothèse de sa relation sur Avery est lâchée, elle va avoir la vie dure. Elle n'a qu'à assumer. Elle ne se rend même pas compte que ses problèmes, c'est de la merde. Même pas foutue de relativiser. C'est sûr que le plus gros problème dans la vie, c'est que notre relation amoureuse secrète avec un fils de troll soit dévoilée au grand jour. Elle est putain d'égocentrique. J'ai vraiment envie de la frapper contre la barrière. « Tu sais... J'essaye de me faire pardonner. Mais toi, tout ce que tu vois, c'est ta petite personne. » commencé-je. « "Nan mais tu m'as trop déçue." » l'imité-je en contrefaisant sa voix. « Tu es égocentrique, Astrid. Tu n'es même pas foutue de voir à quel point tu me blesses. Pour toi, tu es la seule victime dans l'histoire, donc ça te donne le droit de me traiter comme un elfe de maison. Tu es intolérante avec moi, t'essayes pas de comprendre. T'es-tu déjà demandé pourquoi tu n'étais pas adorée ? La réponse me semble évidente, je te laisserais méditer là-dessus. » Je me fiche qu'elle soit blessée. Elle s'en fiche bien que je le sois. Et ce n'est pas fini, je n'ai pas fini de lui dire ses quatre vérités. Je ne vais pas l'épargnez comme elle ne m'a pas épargnée. Il faut apprendre à assumer ses paroles et à s'assumer soi-même. « Le pire dans tout ça, c'est que tes problèmes, t'en fais tout un plat alors que c'est de la merde de sombral. A te voir, on dirait que tu es au bord du suicide alors que, crois-moi, j'ai connu et je vais connaître bien pire que ça. Mais je ne m'en plains pas. Ferme ta gueule et affronte en silence. Montre-toi digne pour une bonne raison pour une fois dans ta vie ! » Attendez, ce n'est pas fini. Quand il y en n'a plus, il y en a encore. J'ai trop été docile concernant sa personne, maintenant je lâche tout. Les larmes coulent abondamment sur mes joues. Si elle veut objecter, je m'en bats les cognards. C'est à moi de parler. « Tu me fais du mal Astrid. Tu ne t'en rends même pas compte, avec ton égo démesuré. . Me dire que je ne sais pas tenir ma langue, c'est vraiment Ste-Mangouste qui se fout de la charité. J'ai TOUJOURS gardé les secrets que tu me confiais. Et tu ne peux pas en dire autant ! Avant de critiquer les autres, il faut se remettre en cause. NON TU N'ES PAS PARFAITE. Dès qu'un truc ne te plait pas, tu te mets à faire une crise comme une enfant capricieuse qu'on a envie d'exploser contre un mur ! Tu ne vois pas plus loin que le bout de ton nez ! Tu serais même capable de faire volontairement du mal à ta propre famille ! C'est grave ! Je te jure, le jour où tu viendras me voir en chialant comme jamais parce qu'Avery t'aurait fait du mal ou que sais-je, tu iras bien te faire foutre. » Et... Je crois que j'ai fini. Il me semble m'être répété, mais je m'en fiche. Je lui tourne le dos et m'apprête à partir, avant de vraiment la gifler.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid] Mer 31 Mai 2017 - 22:04
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"Pré-Au-Lard" La Cabane Hurlante
Alexandre pouvait aussi bien répondre simplement, par quelques mots que par de longues réponses argumentées. Les unes comme les autres faisaient mal au cœur de la jeune fille qui n’aimait pas se disputer avec son cousin. Ce qu’elle lui dit avait fait tellement mouche, qu’après il lui semblait impossible de l’arrêter sur sa lancée. Ses premiers mots, ne lui firent pas grand-chose. Pire encore, ils excitaient son côté garce. Surtout que les larmes qui coulaient sur son visage n’aidaient pas. Elle secoua la tête, presque amusée par ce qu’Alexandre ne comprenait pas : « T’as pas compris que j’essayais de te faire du mal, là ? » fit-elle, l’air mauvaise. Elle continua, profitant de la légère pause qu’il avait pris : « Je ne souhaite pas être adorée. Et tu ne le comprends pas. Tu me connais depuis plus de quinze ans et tu n’as toujours pas compris que sous mon assurance se cachait une espèce de mal-être. Je veux que l’on me reconnaisse comme étant la meilleure. Que les gens m’aiment ou pas, je m’en fiche un peu ». Alexandre semblait pourtant parti pour lui dire ses quatre vérités. Entendre tout ce monologue sortir de sa bouche lui fit mal, le nier serait se mentir à elle-même. Astrid n’aimait pas les mensonges, ce n’était pas une menteuse. Elle était franche, tout ce que son cousin n’était pas. Et son beau et long discours le montrait bien. D’ailleurs, ses larmes avaient eu l’effet curateur d’arrêter les siennes. Ses problèmes n’étaient rien ? Il n’était même pas au courant de ses problèmes ! La jeune fille adorait son père. C’était son héro d’enfance, celui qui arrêtait les méchants au péril de sa vie. C’était l’homme qu’elle aimait le plus au monde et … Elle venait d’apprendre qu’il avait trompé sa mère au point d’aller faire un enfant ailleurs. Une demi-sœur. Comment devait-elle réagir ? Ah non, Astrid n’était pas dévastée par la nouvelle de sa relation avec un Serpentard. Elle en voulait à celui qui les avait dénoncés parce qu'il rajoutait des problèmes, surtout qu’il s’agissait d’un membre de sa famille. Le deuxième à la trahir. Mais c’était vraiment la découverte de l’énergumène qui la tuait. Une énergumène plus jeune, ce qui rendait la faute encore moins agréable. Elle secoua la tête face à ses paroles mais attendit qu’il finisse.
La liste de course de ses défauts la fit lever les yeux au ciel. Elle préférait ne pas montrer qu’elle était blessée. Elle était peut-être plus digne que lui. Bien sûr qu’elle était capricieuse. Elle avait été la princesse à la maison, la princesse à son roi de papa. Il ne pouvait pas en être autrement. Mais il finit enfin et Astrid, animée par la rage, l’applaudit tandis qu’il se retournait. « C’est bon, je peux parler ? » demanda-t-elle en sachant qu’il n’allait pas répondre. « Tu sais Alexandre, le pire c’est pas tant ce que tu me dis, ta liste de course sur mes défauts m’importe guère parce que je me connais et on m’a déjà dit tout ça. Le pire, c’est qu’il faille attendre que tu sois dans cet état pour tout dire. T’es hypocrite » lâcha-t-elle. Elle aurait voulu le poignarder avec ses yeux bruns. « Non, Thomas Avery n’est pas mon seul problème. Et que tu crois que je sois contrariée ainsi uniquement à cause de lui c’est blessant. Mes problèmes s’accumulent et tu peux avoir vécus pleins de bouses de sombral, tu n’as jamais découvert que tu avais une sœur plus jeune que toi » continua-t-elle, impitoyable. Finalement, elle s’approcha de lui, non pas pour lui prendre la main dans un geste affectueux mais pour se mettre en face, la tête aussi droite qu’une reine. « Oh, et j’y pense. puisque je ne suis qu’une capricieuse qu’on veut exploser contre un mur, vas-y. Profite-en, frappe ta cousine, je ne me défendrai pas » finit-elle. Le pire dans l'histoire, c'est qu'elle savait qu'il en était capable. Mais ce sera le point de non retour et tous les deux le savaient. Elle-même ne savait pas où elle avait trouvé l’audace de lâcher ça. Mais elle ne regrettait pas.
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Sujet: Re: "Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid]
"Et nos conversations s'envolent comme des feuilles mortes dans le vent" [Alexandre&Astrid]