Bavboules ? Défaite assurée ! — Ambrosius

Ah... Que le mois de février était beau. La neige avait commencé à fondre, et le froid commençait doucement à s'estomper dans les espaces verts du château. Les amoureux commençaient à sortir et à se faire plus démonstratifs en ce jour qu'était le quatorze février, fête aussi célèbre chez les sorciers que chez les moldus à ce qui se disait dans les couloirs.
Mais très peu pour elle.
Tracez votre route.
Cette journée était placée pour la demoiselle sous le signe familial. Preuve étant qu'elle cherchait ardemment son Poufsouffle de frère pour lui proposer leur partie de barbouzes mensuel — et aussi s'assurer qu'il ne fricote pas avec une jolie jeune fille. — Quoi ? On ne changeait pas une grande soeur du jour au lendemain, Messieurs, Dames.

Se baladant, emmitouflée dans son écharpe aux couleurs du blason familial, elle aperçu le jeune homme dans la cour intérieur du château. Un sourire aussi perfide que malicieux sur le visage, elle s'approcha doucement du jeune homme. Prenant soin de ne pas faire tinter leurs billes qu'elle avait récupéré au passage. Doucement. Très doucement. Un pas, deux pas, et... « BOUH ! » hurla-t-elle en posant ses mains sur les épaules de son cadet avant d'éclater de rire. « Bonjour jeune homme ! » dit-elle au bout de quelques instants, souriant à pleines dents. Elle sortit de sa poche les deux paquets de billes en les plaçant sous le nez de celui-ci. « Revanche ? »

Ambrosius, assis en tailleur contre le tronc d'un arbre noueux, poussa un cri ; ses parchemins d'Histoire de la magie s'envolèrent avant de retomber comme des feuilles mortes, s'étalant au sol tout autour du Poufsouffle qui, une main sur le coeur, les yeux fermés, essayait de calmer son coeur qui battait la chamade.
— Tu vas me tuer, murmura-t-il, à bout de souffle.
Tout de même, il esquissa un sourire avant d'ouvrir un oeil.
— Le jour où je vais me venger, ça va faire mal, promit-il à sa soeur avant de se pencher en avant pour ramasser ses feuilles de cours. Attends, laisse-moi faire de la place...
Une fois ses affaires rassemblées, il les fourra dans son sac en peau de dragon, se releva puis sortit sa baguette de la poche de sa cape. D'un mouvement circulaire, il traça sur les dalles de pierres de la cour intérieure le cercle qui servirait de plateau à leur partie de bavboules.
— A toi l'honneur, l'invita-t-il d'un geste de la main, un sourire amusé étirant ses fines lèvres, les perdants commencent !

La Flint ne pouvait pas s'empêcher de rire au vu de la réaction de son frère. Le tuer. N'importe quoi. Il en faudrait bien plus pour tuer un Flint, surtout quand celui-ci arrivait à supporter Pépé Urias. Elle le regarda avec malice, la vengeance, hein ? « Il faudrait déjà que tu arrives à me surprendre pour ça. » dit-elle avant de s'écarter pendant qu'il traçait le cercle.
Les règles étaient simple : trente bavboules, quinze chacun, ils en gardaient une et plaçaient les ~~treize~~ quatorze autres dans le cercle, se servant de la balle restante pour éjecter celles de l'adversaire hors du cercle. Perdez une bavboule et celle-ci vous explose à la figure. Simple, non ? Pourtant elle perdait la majeure partie du temps. « Perdant ceci, perdant cela. Tu ne manques rien pour attendre ! Le perdant est au service de l'autre pendant... une semaine ? » dit-elle, sa fierté piquée par le rappel de ses nombreuses défaites. Elle s'installa sur le bord du cercle, à une distance d'environ un pas et se concentra.

1,2,3 : Et c'est une réussite ! Une balle verte sorti du cercle et explosa sur les vêtement de son frère.
4,5,6 : Loupé ! Ca devenait une habitude à force...

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'le dé ' : 1

— Wow ! s'exclama Ambrosius en reculant d'un pas pour éviter un maximum l'explosion de la bavboule qui tâcha tout de même une partie de son pantalon, c'est que tu commences bien la partie, tu me ferais presque peur.
Il se mit à rigoler avant de prendre place autour du tracé à la craie, bavboule en main.
— Tu n'es pas en train de roucouler dans les couloirs ? lui dit-il en se penchant en avant. C'est la Saint-Valentin aujourd'hui et tu la passes avec ton frère. Deviendrais-tu féministe ?
Il sourit, le regard rivé sur les bavboules rassemblées au centre. De son pouce, il donna une impulsion à sa bille qui décrivit un arc de cercle dans les airs avant de retomber sur le jeu.

Pair : Il réussit à éjecter du cercle l'une des bavboules de sa soeur qui explosa.
Impair : Il remua un peu le jeu sans réussir à sortir l'une des billes du cercle.

compte des points :

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'le dé ' : 4

« Tremble devant ma puissance ! » dit-elle avec un air faussement diabolique tandis qu'une odeur de putrin se répandait dans les environs après la casse de la boule verte. Elle observa son frère se mettre en place tout en calculant les probabilités qu'elle avait de gagner cette partie avant de laisser échapper un léger rire devant l'humour dont il faisait preuve. « Très peu pour moi, trop dégoulinant à mon goût ! » fit-elle en tentant d'esquiver les rejets de l'explosion de sa propre boule violette qui tâcha la partie droite haute de sa cape, y laissant une odeur de tarte à la mélasse périmée depuis quelques temps déjà. « Et toi ? Au lieu de chaudronner sur tes devoirs ? Personne en vue ? » dit-elle très intéressée par la réponse qu'il lui accorderait, tandis qu'elle prenait place à l'autre bout du cercle en cherchant le meilleur angle.

1,2,3 : Réussite ! A croire que la Saint-Valentin était un bon jour pour jouer aux bavboules ! Une balle sombre sortie du cercle.
4,5,6 : La balle de la serpentard ne fit qu'effleurer l'une de ses propres balles. Soulagement. Déception.

Code:: Ambrosius : 13
Nix : 13

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'le dé ' : 6

Ambrosius esquissa un sourire lorsque sa soeur qualifia la St Valentin de trop dégoulinante à son goût. Malgré ses dires, il était à peu près certain qu'elle avait tout de même un petit côté romantique qu'elle n'aimait pas mettre en avant.
— Je préfère me concentrer sur mes études, répondit Ambrosius qui s'empressa de détourner la tête pour dissimuler les rougeurs qui avaient envahi ses joues pâles.
C'est que l'idée même de tenir la main à une fille le rendait très mal à l'aise.
— Raté ! s'exclama-t-il après l'échec de sa soeur, content de pouvoir changer de sujet. Laisse faire les pros.
Il prit place là où sa bavboule s'était arrêtée au tour d'avant et, d'une pichenette, il l'envoya en direction de l'une des billes adverses.

Pair : Paf, sa bavboule éjecta celle de sa soeur du cercle qui explosa et envahit l'espace de jeu d'une odeur de poisson. Mélangée aux autres odeurs, c'était infecte !
Impair : La bavboule frôla la bille cible sans la faire bouger.

les points :

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'le dé ' : 5

« Les études, hein ? » fit-elle en souriant malgré les odeurs qui commençaient à s'accumuler autour d'eux. « Tu devrais quand même essayer de te détendre de temps en temps ! » finit-elle par dire heureuse de voir que son échec n'était pas vain puisque son frère rata également sa cible. Allaient-ils se suivre ainsi tout le long de la partie ? « Les pros, mon oeil ! A mon tour ! » rit la jeune fille en voyant sa mine déconfite.
Elle se plaça devant sa boule et se concentra sur son tir. Merlin s'il vous plait.

1,2,3 : Et c'est une réussite ! Une odeur de fond de marécage putréfiant fit son apparition autour d'eux accompagné du liquide verdâtre de la bavboule.
4,5,6 : « Encore raté ? » dit-elle théâtralement. Le sort s'acharnait-il ?

Points:

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'le dé ' : 5

— Les études, parfaitement, répondit-il dans un sourire gêné. Et puis, me détendre ? Si j'approchais ne serait-ce que d'un cheveu une représentante de la gente féminine, je suis certain de t'avoir sur le dos pour le restant de mes jours. Tu parles d'une détente... Même les BUSEs et les ASPICs m'effraient moins !
Il prit sa soeur dans ses bras avec complicité et lui ébouriffa les cheveux avant de se positionner sur le jeu. Il mit un genou à terre, ferma l'oeil gauche pour mieux viser puis lança sa bavboule.

Pair : Et hop, une bavboule orangée en dehors du cercle !
Impair : La bille rebondit sur l'une de ses propres bavboules et dévia de sa trajectoire. Encore manqué.

les points :

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'le dé ' : 6

« Moi ? Je ferais ça ? Vraiment ? » dit-elle complètement innocente avant de se voir ébouriffer les cheveux, elle se demandait parfois qui était réellement l'ainé lorsqu'il se comportait ainsi. Elle ne put s'empêcher de sourire se rappelant son but initial lorsqu'elle avait commencé à le chercher : voir si une fille lui tournait autour. Il fallait dire que le voir attacher à Wilkes pour le restant de ses jours lui faisait de la peine. « Si un jour tu as quelqu'un en vue, je ne ferais office que d'examinateur. Le test est moins compliqué que les BUSEs, promis ! » rit-elle avant d'une de ses bavboules ne tâche son collant noir accompagné d'une odeur immonde de poisson se mélangeant aux autres. Allaient-ils une nouvelle fois survivre à ce mélange d'odeur ? Elle se plaça sur le rebord du cercle, allongée sur le ventre, oeil droit fermé, se mordant un bout de la lèvre. Et hop !

1,2,3 : Une bavboule sorti du cercle, pas trop tôt ! Il était encore temps de remonter !
4,5,6 : Echec. Absolu. Même sa position de concentration ultime n'y avait rien fait.

Points:

Sujet: Re: Bavboules ? Défaite assurée ! — Ambrosius

» Tu veux jouer aux bavboules ? | BERTHA, LILY, MARY, MARLENE, SIRIUS, JAMES, REMUS
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