Philippa trouvait que Bram n’était pas très réconfortant. Elle espérait seulement que c’est deux amis étaient bien sains et saufs quelque part dans la forêt. Ce qui semblait s’annoncer comme une aventure extraordinaire semblait tourner légèrement au cauchemar. Après tout, ils étaient tous perdus dans la forêt interdite et Philippa commençait à comprendre pourquoi la célèbre forêt portait ce nom. Mais bon, ils n’étaient pas les premiers à pénétrer cette forêt et sûrement pas les derniers. Mais est-ce que tout le monde finissait par sortir de cette forêt ? Philippa commençait à devenir anxieuse.

Son état ne s’améliora guère lorsque le grognement se fit entendre au fond de la caverne. La jeune femme se jeta dans les bras de son meilleur ami qui l’accueillit du mieux qu’il pouvait la protéger. Soudainement, Bram lui demanda de rester calme et surtout de ne pas se retourner. Qu’avait-il dans la caverne ? Malgré les avertissements de Bram, Pippa tourna légèrement la tête pour apercevoir des yeux rouges qui les fixaient. Aussi vite qu’elle s’était tourné, elle se retourna et enfonça son visage dans le cou de Bram. Le peu de courage qu’elle avait au début de la soirée s’envolait petit à petit.

Mais Bram fit quelque chose qui sauva la vie des deux amis en envoyant un caillou vers les bêtes. Philippa entendit un dernier grognement et le bruit de pas qui s’éloignent. Elle osa un regard vers le fond de la grotte, là où les yeux rouges se trouvaient quelques instants auparavant, il n’y avait plus de yeux rouges qui les observaient. Pippa souria et serra de nouveau Bram dans ces bras pour ensuite le relâcher.

- J’étais sûr qu’on allait se faire attaquer ! Merci Bram, un vrai héro.

Puis Philippa devint sérieuse. Et s’ils s’étaient fait attaquer et quelque chose de grave leur étaient arrivés ? Elle voulait dire quelque chose d’important à son meilleur ami et cela, depuis quelques temps déjà. Était-ce le moment de lui dire ? Ils étaient seuls, personnes pour les déranger. Mis à part peut-être les bêtes au fond de la caverne, mais bon. Pippa regarda le sol puis regarda dans Bram dans les yeux. Elle prit une grande respiration et se lança.

- Bram. Je dois te dire quelque chose…

Elle arrêta sa phrase, regarda ailleurs pour ensuite reposer ses yeux sur son meilleur ami. Elle s’encourageait mentalement. Pippa en avait parlé avec Cléo, sa meilleure amie, et ensemble, elles en avaient convenues que Philippa devait discuter de cela avec Bram. Elle avait gardé cela trop longtemps pour elle. Du jour au lendemain, ses sentiments pour celui qu’elle considérait comme son meilleur ami avaient évolués pour devenir plus fort. Elle ne voulait pas que Bram soit un simple ami, elle voulait plus.

- Je… Je t’aime.

Et voilà, les mots fatidiques étaient sortis de sa bouche. Philippa espérait que Bram avait compris qu’elle ne les avait pas dit pour lui déclarer qu’elle l’aimait comme ami, mais bien qu’elle venait tout juste de lui déclarer son amour.

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Pendant qu'ils marchaient à travers la forêt dans le silence, Cléo réfléchissait à un thème qu'elle n'aurait pas pensé aborder dans une telle situation. Mais en même temps elle n'avait jamais trouvé le moment propice à une telle révélation. Cette soirée avait déjà tourné au cauchemar, ça ne pouvait tout de même pas être pire et au moins, ce qui tracassait Cléo depuis environ cinq ans serait dit. Il aurait pu le découvrir d'une autre bouche tellement de fois depuis qu'ils se connaissaient... Abraham et Philippa avaient raison quand ils disaient qu'il était préférable qu'elle lui avoue elle-même la vérité. Ils avaient aussi certainement raison quand ils lui affirmaient que ça ne changerait rien pour Regulus et qu'il n'allait pas faire un trait sur cinq ans d'amitié parce que Cléo n'était pas sang-pur.

Ils s'étaient tous les deux arrêtés quand une distance bien plus que raisonnable fut mise entre eux et les centaures. Alors que Regulus s'était adossé contre un arbre, Cléo s'était tout simplement assise par terre et avait résisté à se laisser tomber en arrière en pensant à ses cheveux : ils avaient déjà assez crapahuté entre les fourrés pour qu'elle retrouve des brindilles dedans dans trois jours. Mais à peine ses pieds commencent à la remercier pour ce court répit que Reg veut à nouveau la faire courir entre les arbres. Elle tend les mains pour qu'il l'aide à se relever mais une fois sur ces pieds, elle ne bougea pas. Pour soulager à la fois sa conscience et ses muscles, elle l'interrompit.

« Attends Reg, j'ai quelque chose à te dire. »

Elle prit une grande respiration pour se donner tout le courage dont elle pouvait faire preuve... C'est à dire pas grand chose.

« Je... »

Finalement, elle aurait aimé changer d'avis, elle voulait bien écouter ce que Reg avait vu ou même retourner voir les centaures, leurs arcs tendus et leurs flèches bien aiguisées. Mais il la regardait et attendait la suite. Il devait être bien loin de s'imaginer ce que Cléo comptait lui dire.

Impair : Elle s'efforça à prendre une voix pleine d'assurance alors qu'elle avait envie de hurler la vérité pour ensuite fuir, et fixa son meilleur ami dans les yeux. « Je ne suis pas sang-pur. Je suis sang-mêlée. » a-t-elle avoué calmement, sans ciller.
Pair : Elle tente de rester calme mais elle a l'impression que son amitié pour Reg risque de ne plus être jamais pareil après cette soirée. « Ça ne change en rien la personne que je suis, Reg, je suis la Cléo que tu connais depuis cinq ans... Je suis juste... Juste sang-mêlée. »

Alors qu’elle venait de lui avouer son amour, Bram resta totalement silencieux, le regard ailleurs. Ce n’était pas le genre de réponse qu’on s’attendait à ce genre de déclaration. Philippa n’en doutait pas, elle avait complètement choqué Bram avec sa révélation, mais elle devait lui dire, elle en avait assez de garder cela pour elle. Par contre, ce n’était peut-être pas le bon moment pour Bram. Après quelques instants de silence où un malaise se créa, Bram prit finalement la parole. Malgré le peu d’enthousiasme que Bram avait exprimé physiquement, peut-être que cela allait être mieux verbalement. Mais cela ne fit qu’empirer le malaise qu’éprouvait Philippa. Bram la quitta soudainement pour aller aux toilettes dans les bois.

- Ok. Fut la seule syllabe que la jeune fille réussit à prononcer, la gorge sèche.

Philippa regarda Bram s’éloigner, les yeux tristes, la moue tombante. À ce moment-ci, Philippa voulait vraiment retrouvé Cléo et Regulus. Cléo, pour aller pleurer sur son épaule, dans le dortoir et discuter du manque de communication des hommes. Regulus, avec qui sa simple présence était réconfortante pour la jeune femme. Philippa prit une grande respiration. Et elle s’ordonna de ne pas pleurer, beaucoup trop de larmes avaient déjà été versée dans cette soirée à peine entamé. Philippa sortit de la caverne et chercha Bram du regard. Il s’était probablement dissimulé derrière un arbuste pour se soulager, mais elle ne voulait pas rester trop longtemps seule.

Maintenant que l’orage était passé, l’atmosphère dans la forêt était lourde et humide. Philippa détestait ce genre de température. Une raison de plus pour retrouver les deux autres compagnons et de rentrer au sec au château. De plus, comment allait être la relation de Pippa et Bram maintenant ? Allaient-ils faire comme si de rien était ? Quelque chose attira le regard de Philippa qui était perdue dans ses pensées. C’était Bram qui lui faisait de grands signes pour lui dire d’approcher, il semblait avoir aperçu quelque chose. Philippa se dirigea vers Bram sans grand entrain.

- Qu’est-ce

Avant même qu’elle puisse finir sa phrase, Bram lui fit le signe du silence et Philippa s’exécuta, il lui pointa la direction dans laquelle il avait vu quelque chose disparaître. Alors que Pippa se dirigea dans cette direction…

Un éclat argentée traversa les fourrés et il ne fallut pas longtemps pour que Reg en déduise qu'il s'agissait d'une licorne. Ils venaient de se poser et le serpentard savait très bine que son amie était épuisé, lui aussi ne sentait terriblement las mais il était hors de question de se relâcher tant qu'ils n'auraient pas retrouvés ses camarades et qu'ils n'étaient en sécurité dans leur lit. Et avant d'avoir tenter de trouvé une licorne au passage ! Il aida Cléo à se relever et commença à avancer. Sauf que la jeune fille ne le suivait pas.
« Attends Reg, j'ai quelque chose à te dire. »
Reg se retourna, espérant qu'elle n'était pas blessée. Cette soirée avait été mauvaise depuis qu'elle avait commencer. Et il ne doutait pas qu'elle n'allait pas aller en s'améliorant. Il la dévisagea rapidement de la tête au pieds sans trouver la cause de son mal qui aurait pu l'empêcher de le suivre. Il s'inquiétait pour Cléo avec qui il trainait depuis sa première année.il ne s'attendait certainement pas à ce qu'elle allait lui révéler.
« Ça ne change en rien la personne que je suis, Reg, je suis la Cléo que tu connais depuis cinq ans... Je suis juste... Juste sang-mêlée. »
Quand elle commença à parler le serpentard eu beaucoup de mal à comprendre ou elle voulait en venu. Qu'est-ce qui changerai ? Et pourquoi ? Certainement pas parce qu'ils s'étaient perdus ce soir. Alors que la fin de sa phrase rendait le début de ses propos clair, il ne s'y attendait tellement pas qu'il lui fallut encore quelques secondes de plus pour comprendre l'importance de cette vérité !
Les yeux exorbités Regulus comprenait petit à petit l'intégralité des propos de son amie. elle était sang-mêlé. Elle lui avait menti pendant près de cinq ans ! Lui qui avait fait en sorte de ne s'entourer que de sang-purs, il se rendait compte cinq ans trop tard que certaine personne étaient prête à mentir sans regret.
L'impression de trahison provoqué par ce mensonges trop longtemps caché blessa Reg. A ses amis il donnait beaucoup et n'attendait en retour que leur compagnie et leur franchise.
"Si c'est une blague c'est pas drôle Cléo" parvint-il à dire bien qu'il savait parfaitement, il le lisait sur son visage, qu'elle ne plaisantait pas du tout. Et soudain la colère ! comment avait)elle pu lui mentir tout ce temps ! Sang-mêlé ! Elle était sang-mêlé ! Elle avait un de ses ancêtres moldu ou pire né-moldu et même si cela remontait à quinze générations elle avait du sang de moldu dans les veines. Et ça s'était inacceptable ! Il était difficile ce qui était le plus dur à digérer l'idée de la trahison ou le fait qu'elle était sang-mêlé.
-"Tu te trompe" lança-t-il soudainement froid. "Ça change beaucoup de choses !"
Regulus entendait la voix de ses parents dans sa tête, celles de ses cousines. "Toujours pur !" Les sorciers qui s'accouplaient avec des moldus ou des nés-moldus était à traiter de la même façon. C'était à cause d'eux que les nés-moldu existaient, que de plus en plus de moldus apprenait l'existence du monde sorcier grâce à leur conjoint.

Regulus s'avança vers elle. "Tu es aussi minable que ces sales sang-de-bourbes! " lachâ-t-il "Sang-mêlée et menteuse ! Tu es la sorcière la plus dénigrante de ton espèce !" Il se retourna sans rien rajouter, et s'éloigna sans un regard en arrière. Sa colère venait plus du fait que Cléo lui avait menti que de la nature de son sang, mais ça il n'allait certainement pas l'avouer. On ne se jouait pas de Regulus Black ainsi ! Il repensa à toutes ces fois ou il avait dénigré les né-moldu, et les sang-mêlés et combien de fois Cléo avait joué la comédie en approuvant ce qu'il disait. Il y avait au fond de sa conscience une petite voix qui disait que le plus minable c'tait lui, mais elle était tellement enfouie sous cette couche épaisee d'endoctrinement dont l'origine remontait à près de seize ans.
Il s'engouffra entre les arbres pour tenter de retourner aux château tout seul.

PAIR: après quelques minutes de marche, Reg se retrouve en haut d'une colline. Un regard en bas lui dévoile Pippa et Bram qui semble mal en point. Il les rejoints rapidement. quand Pippa lui demande ou est Cléo Reg hausse les épaules. Ils avaient autres choses à faire de s'inquiéter pour une menteuse. Aidez Bram par exemple. Il ne se doute absolument pas que Cléo de l'autre côté à des ennuis.

IMPAIR: Regulus se perd encore plus dans la forêt. Un bruit derrière les arbres il se retourne et tombe nez à nez avec un centaure. Oh non pas encore ! "La forêt n'est pas faites pour de jeunes poulains, laisser moi vous ramenez vers Hagrid." Reg remarque alors Cléo juste à côté du centaure. C'est bien sa veine !

dragées:

Et voilà, c'était dit. Cléo ne pouvait plus faire marche arrière. Regulus lui demanda si c'était une blague. Elle aurait bien voulu mais malheureusement, ce n'était pas le cas, elle était sincère. Et c'était loin d'être marrant. Qu'est-ce qu'elle avait imaginé ? Que son meilleur ami lui aurait que ça ne faisait rien, qu'elle n'y pouvait rien et qu'il lui pardonnait ? Cinq ans qu'elle lui mentait, qu'elle jouait la comédie si bien qu'avec le temps, elle s'était même habituée à détester les moldus et les nés-moldus. Elle s'était convaincue elle-même qu'elle était une moins que rien parce que ses parents n'étaient pas des sangs-purs. Elle avait même voulu les détester pour ça mais eux même n'y étaient pour rien. Mais la réaction de Regulus, même si elle pouvait la comprendre, elle la trouvait démesurée.

« Non tu vois, ça change rien, Regulus ! » commença-t-elle en haussant le ton.

Si Regulus restait froid, Cléo se laissa rapidement envahir par la colère alors qu'il l'insultait.

« Tout ce que j'ai fait, tout ce que j'ai dit, je le pensais. Et c'est toi qui m'as rendu comme ça. Tu vois je regrette pas de t'avoir menti en voyant ta réaction, parce que si tu avais su dès le début, est-ce qu'on serait devenus amis ? Hein ? Bien sur que non... »

Il s'en fichait complètement, il partait et si ça se trouve, il ne l'écoutait même pas. Alors avant qu'il ne disparaisse définitivement entre les arbres, elle a crié.

« C'est ça, CASSE-TOI, ABRUTI ! »

Presque aussitôt, elle sentit un flot de larmes affluer à ses yeux, coulant contre sa volonté sur ses joues sales. Désespérée, elle s'assoit pitoyablement sur un gros rocher. Elle n'était pas loin de vouloir implorer sa maman de venir la chercher pour la sortir de ce cauchemar. Elle voulait rentrer chez elle, son vrai chez-soi à Londres. Après un petit moment à pleurer sur son sort, Cléo se dit que Regulus n'est vraiment qu'un con et se lève pour tenter de rentrer toute seule au château ou au moins de retrouver Pippa et Bram.

Pair : Mais alors qu'elle marche sur un petit chemin, des bruits de sabots frappant le sol résonnent. Elle ne voit rien mais les entend bien approcher. Elle ne peut pas le savoir mais ce sont des sombrals sauvages qui lui foncent droit dessus. Tandis qu'elle se fait bousculer et tombe au sol, elle plaque ses mains sur sa tête et se roule en boule en attendant que le troupeau déguerpisse. Elle recommence à sangloter, plus à cause de Regulus mais simplement parce qu'elle a peur de mourir.

Impair : Mais alors qu'elle marche entre les arbres, elle se prend les pieds dans la racine d'un gros chêne et tombe tête la première dans un buisson. Elle s'énerve encore plus de sa malchance mais du bout de sa baguette encore éclairée par un Lumos, elle commence à distinguer de petites bestioles qui lui grimpent dessus. Des araignées, certaines de la taille d'une main adulte, la prennent d'assaut. Dans sa panique, elle n'arrive pas à se relever sans trébucher à nouveau et un long hurlement s'échappe de sa gorge. « AAAAAAAAAAH... »