Samedi 28 sept. 1978 - Concert Jick Magger et les Stolling Rones

Quand Talya prit la parole à la place de Nate, Mona ne comprit pas ce qu'il se passait ... C'est quand elle eut l'explication du mutisme du garçon que tout devint clair. Muet ? C'était donc lui ? A Poudlard, tout se savait. Personne n'ignorait la présence d'un élève muet ... mais il y avait beaucoup de monde qui ignorait de qui il s'agissait. Mona accueillit donc cette découverte sans étonnement, se sentant juste un peu embêtée et ignorant comment elle réussirait à converser avec ce garçon qui lui réclamait ... une danse ?

- " D..Danser ? " s'était-elle exclamée ... Mona détestait danser. Enfin, c'est surtout qu'elle ne savait pas danser ! Elle n'avait aucun rythme, donnant toujours l'impression d'avoir un manche à balais coincé entre les fesses ... au grand désespoir de sa mère qui lui faisait suivre des cours particuliers de danse de salon. Avec une famille qui se complaisait dans les soirées mondaines, il était inimaginable de ne pas savoir danser. Et pourtant ...

- " Je vote pour le verre ! " opta la jeune Serdaigle, se tournant vers Nate, soulagée d'avoir deux choix, dont l'un des deux était plutôt facile et ne requerrait pas de talent particulier.

ORDRE DU PHÉNIX

Abraham avait tout vu de la manoeuvre de Regulus, comme il avait poussé Cléo pour qu'elle renverse son plateau sur une pintade de Poufsouffle. La question était pourquoi ? Cléo elle-même ne comprenait pas, et lança un regard accusateur vers Regulus tandis que Bram se tenait un peu en retrait, interdit, mais que Pippa comme d'habitude prenait le parti de son cousin et entrait directement dans son jeu. Les Poufsouffle toutefois ne leur en tinrent pas rigueur, et s'éclipsèrent, et malgré lui le jeune homme se détendit, avant d'ouvrir la bouche pour interroger son meilleur ami dans les règles de l'art. Toutefois, la jeune capitaine des Jaunes, Morane s'il se souvenait bien, venait de se planter devant eux, la mine revêche, bien déterminée à obtenir des excuses. Abraham lui jeta un regard d'avertissement, lui conseillant du regard d'aller voir plus loin et de ne pas insister : Regulus Black couvait forcément quelque chose pour agir de cette manière, et ses amis eux-même n'avaient même pas la moindre idée de ce que c'était. Ses potentielles victimes avaient intérêt à ne pas rester à côté !

Talya comprit de suite et prit les choses en main. Nate se demandait souvent comment il aurait fait sans elle. C'était une aubaine qu'elle le comprenne aussi bien. Il fut pourtant douché par ses paroles.

- Nate veut savoir s'il peut t'inviter à prendre un verre ? Ou à danser au choix.

Danser ? Peut-être pas quand même ! Bon, okay, il y avait pensé - il le voulait au fond. Mais danser avec Mona, c'était dans une autre vie ! Il était là, mal-à-l'aise devant la jeune fille, attendant sa réponse.

- Il est muet, ajouta la Gryffondor sur un ton léger. Mais adorable promis !

Mouais, Nate connaissait une fille moins adorable. Il avait bien envie de la houspiller du regard, mais ce n'était pas le moment. Il promit de se venger plus tard. Nate abandonna néanmoins cette pensée pour jauger la réaction de Mona. Elle avait l'air gêné et surpris, mais moins qu'il l'aurait imaginé. Peut-être le savait-elle déjà plus ou moins.

Autour d'eux, les élèves s'agitaient sur les airs de Jick Magger. Personne ne prêtait attention à la scène si ce n'est les amis de Nate. Mais après tout, ce n'était pas courant que le garçon approche une fille.

- Je vote pour le verre ! choisit Mona avec un sourire.

Pour un peu, le Gryffondor en aurait soupiré de soulagement. Il était au fond un peu déçu, mais payer un verre à la jeune fille ce n'était pas plus mal. Il attrapa la carte des boissons posée sur la table, au beau milieu des verres déjà à moitié vides de ses copains et la tendit à Mona pour qu'elle fasse son choix.
Une fois fait, Nate tira une chaise et l'invita par un signe de la main, à venir s'asseoir près de Talya. Il savait que cette dernière l'occuperait le temps qu'il aille chercher les boissons.

Au bar, il s'accouda le temps d'attendre que l'on s'occupe de sa commande. Et c'est alors qu'il s'aperçut à quel point il était nerveux. Mona Howard. Rien que ça ! Il avait peine à croire.

- Que veux-tu, mon garçon ? lui demanda Madame Rosmerta qui le tirait de sa rêverie.

La tenancière savait que Nate était muet et avait l'habitude de le voir montrer sur la carte les boissons qu'il voulait. Pour lui, ce serait un whisky pur feu - ça mettrait de l'ordre dans ses émotions. Il fut servi, paya, et revint vers ses amis, posant son verre et celui de Mona sur un bout de la table. Ils se regardèrent et finalement, au lieu de se noyer dans son verre, Nate se dit qu'il préférait largement se noyer dans les yeux de Mona.

Dexter C. Gilbert a écrit:: - " Dex' " Bon, c'était un bon début, non ? Elle s'était rapprochée, et on se regardait dans le blanc des yeux. On aurait dit une de ces scènes de films où les deux personnages principaux s'apprêtent à échanger un long baiser langoureux et passionné, sauf que de la part de Prue, je redoutais plus une paire de claques qu'autre chose, c'était plus le genre de la maison.
- " ça m'fait plaisir de te voir. " Elle a dit dans un petit sourire que je lui ai rendu,
« — Ouais, moi aussi Prue », j'ai dit en me grattant la nuque, un peu gêné, genre ne sachant trop quoi dire.
- " Y a une ambiance terrible, hein ? C'est autre chose que dans le stade ! " Elle a poursuivit, et okay, là elle avait complètement cassé l'ambiance. Ruiné le moment même. Notre moment. Prue, miss pieds dans le plat. Je l'ai regardée un moment, super blasé.
- " Enfin, je pense. " essaya-t-elle de se rattraper en buvant une gorgée de sa boisson, et j'ai continué de la fixer avant de rire et de baisser la tête.
« — J'pense aussi, mais j'ai jamais vraiment vécu l'ambiance du terrain de quidd', donc j'peux pas vraiment te dire », j'ai lâché dans un rire jaune. Je ne voulais pas être aussi acide, mais c'était plus fort que moi. Je n'avais pas non plus envie de me disputer (encore une fois) avec Prue, peut-être n'était-ce pas encore le bon moment pour avoir cette fameuse conversation ? « Tu sais quoi, laisse tomber, c'est une mauvaise idée je crois », j'ai dit en prenant mes cacahuètes. « Ma sœur m'attend, et j'imagine que tu n'es pas venue seule non plus, alors passe une bonne soirée Prue », j'ai dit, en le lui souhaitant sincèrement, et en commençant à tourner les talons...

Comment Prudence arrivait à mettre les pieds dans le plat comme ça ? Aussi vite ? Ils se parlaient depuis deux minutes, et elle arrivait déjà à le faire fuir. Le voir tourner des talons lui fit un pincement au coeur. Autrefois, ils passaient de bons moments, riaient avec plaisir ... Et ce temps semblait si lointain. Comment leur amitié avait-elle pu leur échapper de cette manière ?

- " Ben oui ... c'est ça ... passe une bonne soirée toi aussi. " marmonna-t-elle alors qu'il ne pouvait même plus l'entendre, déjà en direction de sa soeur. Elle avait décidément tout raté avec lui ! Il fallait qu'elle trouve un moyen de se racheter ... Sa complicité avec Dex lui manquait.

- " Et comment je ne suis pas venue toute seule ! " ajouta-t-elle ironiquement, sirotant son verre de bièraubeurre.

Prudence se retourna vers ... personne. Elle se retrouvait seule. La jeune Serdaigle observa l'ambiance du pub ... et décida de se diriger vers la scène en longeant les murs, essayant de ne pas se faire bousculer ... Et là, elle vit au milieu de la pièce, Regulus au milieu d'une discorde.

Elle s'en approcha. Arrivée à sa hauteur sans se fracturer un os, elle lui prit le bras : " ça va, Reg ? Que se passe-t-il ? "

C'était peut-être pas le meilleur endroit pour une fille aux os de verre ...

Regulus ne répondait rien, Cléo ne le quittait pas des yeux, bien décidée à avoir une réponse à son comportement. Mais encore une fois, ils furent dérangés par une poufsouffle qui réclamait des excuses.

« Oui, Regulus, excuse-toi donc... »

Ce n'était certainement pas à elle de s'excuser alors qu'elle avait été bousculée et n'était qu'un instrument de Black dans toute cette affaire. Elle commençait peu à peu à s'énerver mais la goutte de potion qui fait déborder le chaudron fut l'arrivée de Prue qui se pointait comme une fleur. Prue à qui Regulus aurait pardonné n'importe quoi alors que si ça avait été Cléo, il l'aurait aussitôt lynché. Prue dont le sang-mêlé n'était pas un problème bien grave alors que Cléo avait été insultée de menteuse, de traître et d'à peu près tous les noms d'oiseaux que Regulus avait eu l'imagination de trouver au milieu de la forêt interdite pour ensuite l'y abandonner. Ah, ce n'était sûrement pas sa petite Prue qu'il aurait fait exprès de bousculer au milieu d'une foule alors qu'elle avait des boissons dans les mains.

« Ah non, manquait plus qu'elle ! Tu sais quoi, Black ? Va te faire voir chez les égyptiens ! »

Elle tourna les talons et traversa la foule pour aller s'enfermer dans les toilettes.

Spoiler:

Jick Magger et les Stolling Rones

Regulus ignora la question de Cléo, trop occuper qu'il était à la défendre. Leur petite altercation attirait de plus en plus l'attention. Plus qu'il ne l'aurait souhaité. Il n'était censé faire qu'une petite diversion pas créer une mini tempête dans la salle de concert. surtout que le concert était ouvert à tous et de nombreux adultes se trouvait là. Il était mauvais d'attirer TROP l'attention.

-"Alors là Morane tu m'épate, tu viens nous affronter sans tes deux guignols ? On dirait bien qu'on peut finalement espérer une petite évolution de la part des Poufsouffle." Les mots étaient des armes au même titre que la baguette, Bellatrix le lui avait souvent répétés. "Blesse avec les mots, achève avec ta baguette ! " C'est bien ce qu'il comptait faire ! Sans aller jusqu'à utiliser sa baguette bien entendu. Morane ne méritais même pas un sort de sa baguette.
"Tu sais quoi Morane, tu prends tes camardes, vos boissons, votre loyauté à faire vomir un bisouboursouf* et vous disparaissez de ma vue. Vous n'avez rien à exiger de moi ni de mes amis. Et un conseille... " continua-t-il en enfonçant un doigt dans la poitrine de la jeune femme. "Ne t'avise pas de protester ou de continuer à nous insulter mes amis et moi, tu risquerais d'y laissait des brindilles. Je suis sur que Serdaigle nous serais reconnaissant que la capitaine des poufsouffle ne puisse pas jouer son prochain match. " Il venait à peine de finir sa tirade que Prue pointa son nez. Il allait lui répondre que tout allait bien quand Cléo s'énerva sur la jeune femme avant de s'éclipser en colère. Bon ok Regulus avait clairement fauté, et pour sur que le "j'ai agis avant de réfléchir" qui résonnait dans sa tête ne suffirait à se faire pardonner. Même si les apparence ne le montrait pas toujours, il tenait beaucoup à Cléo comme amie et il refusait de risquer la perdre à nouveau comme l'an dernier.

"Ca va Prue" dit-il. Il aurait voulu rester un peu plus avec elle mais il devait aller rejoindre Cléo. Il avait fait une bourde, à lui de la réparer. "Euh tu m'excuse, je reviens !"
Il rejoignit Abraham qui avait commencé à se diriger vers les toilettes ou s'était réfugier la serpentarde.

FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.

Situation de crise. On revient.

GRYFFONDOR

La performance de Jick Magger était des plus agréables, et aurait presque pu détendre Remus, si ce dernier ne cessait pas d'avoir l'attention focalisé sur chaque micro-événement agitant la foule. Il s'inquiétait un peu de voir tant d'élèves se laisser aller à consommer des boissons qui risquait fortement d'échauffer les esprit ou de faire baisser leur vigilance... Est-ce que c'était vraiment une bonne idée de les avoir autoriser à sortir de Poudlard ? Tout comme Ariena, son attention fut attiré par l'accrochage qui opposait un groupe de Serpentard à des Poufsouffles. Il reconnut immédiatement au milieu d'eux Regulus, le petit frère de Sirius. Si on en croyait ce dernier, le cadet des Black avait clairement choisit son clan, ou plutôt avait choisit de suivre celui décidé par sa famille... Mais Remus ne le voyait là que comme un adolescent, profitant de la situation pour montrer son arrogance et lâcher quelques insultes méprisantes. Les Poufsouffles n'étaient pas du genre à envenimer ce genre de situation... Quoique Eanna Morane sembla ne pas vouloir en rester là... Ce fut finalement Regulus et les autres Serpy qui se détournèrent après avoir encore craché un peu de venin. L'attroupement provoqué par l'accrochage se dispersait et après avoir suivit des yeux Black jusqu'à l'entrée des toilettes, Remus fronça les sourcils et se retourna vers son acolyte :

- Si tu veux mon avis, ils n'auraient pas du servir d'alcool du tout.

Britt ne savait plus du tout ce qui se passait avec tous ces changements de place et d’interlocuteurs elle ne suivait plus rien du tout. La seule chose qu'elle savait c’est qu'elle était à présent à côté de Dowey, comme si son vœu avait été exaucé ! Elle leva les yeux au ciel en murmurant un "merci" à une bonne fée imaginaire puis se tourna vers lui, le badant complétement. Sans réfléchir elle l'entraina sur la piste et mit ses bras tout autour de son corps pour danser.

- Dis, je voulais te demander ... Tu voudrais venir au bal d'halloween avec moi ?

Elle était complétement à côté de la plaque ou quoi ? A moins que ce ne soit ce magnifique slow que chantait Jick qui lui donnait cette envie irrésistible d'onduler son corps contre celui de ce magnifique apollon qui la rendait raide dingue ?

Ils m'avaient harcelé tout l'après-midi, quand je dis ils, je veux dire l'équipe des Jaunes, mon équipe quoi, ils avaient insisté (surtout Luzia et Olivia d'ailleurs) pour que j'aille avec eux ce soir voir Jick Magger, ils disaient que ça me changerait les idées et tout, et quand je leur répondais que je voulais pas me changer les idées ils levaient les yeux au ciel, abandonnaient deux minutes et revenaient à la charge l'instant d'après, des terreurs je vous dis, niveau détermination on faisait pas mieux, même chez les Gryffondor, j'vous l'dis moi, bref. J'ai fini par craquer, mais pas parce que ça me faisait plaisir, non (enfin si un peu quand même) mais surtout pour qu'elles me fichent la paix, ces blairottes là, et en effet dès que j'ai dis oui, elles m'ont laissé tranquille après m'avoir menacé de mille maux si je me défilais au dernier moment... Ouais.

J'suis donc rentré à leur suite dans le pub, qui était bien sûr bondé, avec tout le reste de l'équipe, et j'me suis gentiment laissé faire, Daithe est revenue avec Luzia et les boissons, et moi pendant ce temps j'm'étais déjà installé dans un box, vite rejoint par les trois soeurs Taylor et Keith, qui avait l'air assez secoué, mais j'ai même pas eu le temps de lui demander pourquoi que déjà l'aînée des Taylor, Brittany, m'arrachait le bras et me traînait sur la piste, la bouche pleine de Bièraubeurre, ce qui fait que seul un petit mmlllmmmmll! de protestation m'échappa tandis qu'elle se collait contre moi et me serrait comme un filet du diable.

Eh doucement Britt, j'lui grommelle, un peu gêné, en essayant de me dégager, si tu pouvais me laisser le droit de respirer un peu... On dirait un Strangulot, ma parole !

En tant normal, voilà, j'aurai été content, parce que c'est Britt, qu'elle est plutôt jolie (ouais, elle est même carrément belle) et qu'elle est plus âgée quoi, et ça fait toujours son petit effet de son sortir avec une fille plus âgée tu sais, mais là pour le coup, j'avais pas trop la tête à ça, et j'pensais pas qu'elle savait pour ma mère ni rien, et j'voulais pas trop me montrer désagréable parce que c'était une chouette fille et que...

Dis, je voulais te demander... Tu voudrais venir au bal d'Halloween avec moi ?

Ah, j'm'y attendais pas trop à celle-là en fait, parce que le bal d'Halloween, c'est encore dans un mois, et que j'y ai pas réfléchi du tout, et que j'sais pas du tout si dans un mois, ben ma mère... bref, elle me prend un peu de cours la minette, et j'sais pas quoi lui répondre, c'est super-gênant, elle est là, en train d'me serrer contre elle comme son doudou, et... ouais, c'est super-gênant !

Euh écoute, j'sais pas trop, j'lui sors en essayant de desserrer son étreinte autour de ma pauvre carcasse, parce que y'a déjà Martha, Mullet et McGo qui m'ont demandé si j'étais libre, alors bon, j'dois y réfléchir tu vois, mais j'te tiens au jus, d'accord ? Oh regarde, Jick a enlevé sa chemise ! J'vais aller voir si les toilettes sont toujours à leur place okay ? Allez salut !

Et j'ai réussi à me défaire de son étreinte, ouais bon j'avoue, c'était pas classe du tout, surtout que j'ai pas du tout envie d'aller aux toilettes ni rien, mais pour ma gouverne, fallait bien reconnaître qu'elle s'y prenait pas de la meilleure des manières, d'accord elle était pas au courant, mais bon, moi j'avais une excuse pour me conduire comme ça, et puis j'irais m'excuser plus tard, calmez-vous, j'promets voilà. Mais pour le coup, en fuyant l'aînée Taylor, j'suis tombée sur Eanna qui avait pas l'air ravie, et j'me suis portée à sa hauteur :

Eh ben Cap'taine, tu fais fuir les Serpents maintenant ? j'lui demande en suivant des yeux Black et Yordanov qui disparaissaient dans la foule, chapeau, bientôt t'auras même plus besoin de Luzia et moi pour surveiller tes arrières sur le terrain !

Evidemment ma blague est un peu tombée à plat, parce que la Morane elle avait vraiment l'air remontée, et moi j'étais pas spécialement en forme, mais il n'empêchait que j'étais curieux, parce que j'avais le pressentiment que ces deux-là, et tous leurs copains, il fallait les surveiller, parce qu'ils commençaient à vraiment prendre leurs aises, et j'aimais pas trop beaucoup ça.

• Faire un post de 500 mots ▬ 2 dragées
• Interrompre une conversation très importante avec quelqu'un pour aller aux toilettes (hors lieu des toilettes) ▬ 5 dragées
• Citer les prénoms de 10 membres différents du forum dans un post ▬ 3 dragées

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne l'avait pas vu venir, celle-là ! Posant en s'aidant de sa baguette les chopes de bièraubeurre devant chacun de ses amis, le russe leur sourit, ravi à l'idée d'une nouvelle tournée, galvanisé par la bonne musique de Jick.
« — Et voil... » Voilà. C'était là, à ce moment là que Ginny, la petite Ginny, la petite sœur de Blaise et Amaury, la petite Ginny qu'il considérait telle sa petite sœur Ielena - le mot clef était petite, vous l'aurez compris - décida de l’attraper par la nuque et de l'embrasser. Comme au ralenti, il l'avait vue se rapprocher, sa tête s'avancer plus proche de la sienne, ses lèvres n'être plus qu'à quelques centimètres des siennes, pour finalement s'y poser. Ginger l'embrassait. Devant Dylhan, devant Lyleïa, devant la quasi totalité des élèves de Poudlard, bien que la majorité ne s'intéressent à eux, devant Innocence.
« — Oh merde... Qu'est-ce que t'as fait, Gin' ? Vitali Vassiliev Le Tact, à votre service. Vitali Vassiliev L'Ordure, le retour. Choqué, le russe regardait son amie les yeux grands ouverts. Dis-moi que c'est pour rendre jaloux quelqu'un ? » Ajouta-t-il, s'enfonçant encore plus. La délicatesse et lui, ça faisait deux. Pas que le baiser avait été désagréable, entendons-nous bien ! Il avait même été tout le contraire : très très agréable ! Ginny avait les lèvres douces et un certain savoir-faire, et rien que cette pensée le glaça d'effroi ; Ginger était comme sa sœur. Et Vitali avait ce sentiment là, celui d'avoir embrassé sa sœur, Ielena. Pourtant lui faire de la peine était la dernière chose qu'il désirait, or son manque de tact avait certainement fait des dégâts. Regrettant déjà ses paroles, il jeta un regard désespéré à Dylhan, n'osant plus ouvrir la bouche de peur de sortir une connerie. Pauvre Ginny, il l'aimait tellement pourtant ! Mais d'une façon bien autre que celle qui impliquait sa bouche contre la sienne...

Regulus n'était qu'un cracheur de venin, Eanna savait qu'il était inutile de l'écouter, mais il n'empêche que ses insultes la firent bouillonner de l'intérieur. Elle serra les dents, le fusillant du regard. Il n'était pas question qu'elle baisse les yeux, c'était lui qui se ridiculisait, pas elle ! Keith l'avait rejoins, mais sa réplique n'arracha que des sourires moqueurs de la part des Serpentards. Lorsque Black commença à enfoncer son doigt dans sa poitrine, elle repoussa sa main d'un revers de la sienne, sifflant entre ses dents.

- Ne me touche pas Black.

La menace à peine couverte faillit bien lui faire péter un plomb, mais heureusement, ils furent interrompu par une Serdaigle qui, sans que Eanna ne comprenne rien à la situation (en même temps elle s'en fichait royalement de leurs histoire), mis un bazar pas possible parmi les Serpy, poussant chacun à se disperser pour diverses raison. Il aurait été puérile et stupide de les poursuivre, il n'empêche que Eanna lui suivit un bon moment des yeux avec un air mauvais. Son attention fut finalement détournée par Dowey qui la gratifia d'une petite remarque qui lui fit lever les yeux au ciel. Elle grommela entre ses dents.

- Je suis bien contente qu'on les ait battu ces faces de trolls...

Eanna finit par lever les yeux vers Dowey, et la raison qui avait poussé l'équipe à se serrer les coudes pour l'emmener se changer les idées lui revint en mémoire. Son batteur faisait de gros efforts pour montrer qu'il allait bien, même la capitaine n'était pas dupe. Et il n'était pas question de continuer à plomber l'ambiance à cause de ces goules puantes de Serpentard. Elle haussa donc les épaules, accrochant à nouveau un sourire à ses lèvre. Elle attrapa Dowey et Keith chacun par un bras, se formant une fière escorte, pour les diriger bras-dessus bras-dessous vers le reste de l'équipe qui était installée.

- Ça me va bien de vous avoir pour assurer mes arrières ! Mais ce soir, c'est relâche les gars, j'aurais tout le temps de vous en faire baver à l'entrainement demain. Dowey, je t'offre la prochaine tournée. Par contre toi Keith, tu passes à la limonade, t'es déjà tout rouge et il n'est pas question qu'on te porte pour rentrer !

La porte des toilettes claqua, signe que l'intrus avait quitté les lieux. Hansford caressa doucement la joue de Charlie, une lueur de psychopathe dans le regard.
« C'est bien, tu t'es bien tenue », lui dit-il et alors qu'il posait la main sur la porte des toilettes pour quitter la cabine, il entendit des voix, des élèves venaient d'entrer dans la pièce.
Le mangemort plaqua plus fermement sa main contre la bouche de la jeune fille et, voyant qu'elle continuait à se débattre, il la réduisit au silence grâce au sortilège de Silencio. Puis il enfonça un peu plus sa baguette dans le ventre de la Gryffondor et, sans lui laisser le temps de reprendre sa respiration, il lui balança, grâce à un sortilège informulé, un Doloris en plein dans les entrailles...
Les éclats de voix de l'autre côté de la cloison de la cabine empêchèrent les élèves d'entendre Charlie s'effondrer contre la porte. Il lui était impossible d'hurler et son visage se tordait de douleur. Alors Hansford se pencha vers la jeune fille tremblant à ses pieds, passa sa main derrière sa nuque et approcha ses lèvres de son oreille.
« Tu n'avais qu'à pas bouger, sale petite garce... » lui dit-il, crachant son venin comme un serpent.
Il la força à se relever et, l'encerclant de ses bras, ils transplanèrent dans une ruelle derrière le Pub. Là, Hansford la laissa tomber lourdement, la tête contre les pavés avant de se poster debout au-dessus d'elle.
« Je suis désolé, fit-il, sa baguette plantée dans la joue de Charlie. Vraiment, je suis désolé, tu n'es qu'un dommage collatéral, si j'avais pu faire autrement... Hansford ricana. Non, c'est faux, je ne suis pas désolé, est-ce-que tu crois qu'ils le sont, eux ? Hein ? Est-ce-qu'ils sont désolés d'avoir tué mon père ?! EST-CE-QU'ILS SONT DÉSOLÉS D'AVOIR TUÉ MON FILS DANS LE VENTRE DE SA MÈRE ? »
Hansford avait les yeux noirs et sa voix résonna dans la ruelle déserte. Il sentait son coeur battre à mille à l'heure, il savait qu'il était sur le point de péter un plomb, qu'il devait se calmer, terminer sa mission avant de tout faire foirer. Charlie n'était vraiment qu'une victime, une simple messagère qu'Hansford allait utiliser pour atteindre les aurors, l'Ordre du Phénix, Dumbledore. Il ne fallait pas jouer avec le feu, il ne fallait pas s'opposer à un Buckley ou tenter de déjouer les plans de Voldemort. Charlie... Ça aurait pu être n'importe qui d'autre mais sa famille étant dans le collimateur des mangemorts depuis une paire de temps, il s'agissait de faire d'une pierre deux coups, au final.
Hansford inspira profondément pour reprendre ses esprits avant d'attraper Charlie par le bras et de la forcer à se relever.
« C'est bientôt terminé », lui dit-il et, l'épaulant fermement pour ne pas qu'elle s'effondre à ses pieds, ils quittèrent la ruelle, tournèrent à gauche et se retrouvèrent, dans la pénombre, devant les Trois Balais, sur le trottoir en face des deux aurors postés à l'entrée.
Hansford riait dans l'ombre. Le spectacle allait commencer et il allait falloir ouvrir grand les yeux pour ne rien louper car la scène serait très brève.
D'un claquement de doigt, il attira l'attention des deux aurors qui se retournèrent aussitôt vers lui. Un sourire pervers sur les lèvres, Hansford pointa sa baguette magique contre la tempe de Charlie, sachant pertinemment que les aurors ne tenteraient rien s'ils savaient la vie d'une innocente menacée.
« FAITES PASSER LE MOT, cria-t-il, créant un véritable silence à vous glacer le sang dans la rue commerçante. HANSFORD BUCKLEY EST DE RETOUR, PRÉPAREZ VOUS A PAYER ! »
Et sans attendre, il attrapa le visage de Charlie entre ses deux mains et d'un mouvement sec, il pivota sa tête, lui brisant la nuque sur le coup. Une demi-seconde plus tard, Hansford avait disparu dans un « Pop ! » reconnaissable tandis que la pauvre fille s'écroulait à terre, sans vie.

HJ:

La rue était maintenant déserte. Silencieuse… Seuls les deux aurors se trouvaient encore à l’extérieur des Trois-balais. Eux, plus une jeune élève de Poudlard, assise par terre. Que faisait-elle, les fesses posées sur les pavés froids de la rue commerçante ? Mystère… Alastor posait sur la jeune fille un regard suspicieux. En apparence, elle ne présentait aucune menace. Mais les apparences étaient parfois trompeuses. Une élève sans défense pouvait très bien dissimuler un mangemort sanguinaire, Maugrey le savait mieux que quiconque.
Puis soudain, un claquement sec, un mouvement sur la droite… En un quart de seconde, les deux aurors avaient levé leur baguette.

« FAITES PASSER LE MOT, HANSFORD BUCKLEY EST DE RETOUR, PRÉPAREZ VOUS A PAYER ! »
Inutile qu’il hurle son nom, Maugrey le connaissait. Le visage d’Hansford Buckley était connu de tous les aurors. Il était celui dont le mariage avait été la scène d’une opération d’infiltration. Un mariage gâché mais de nombreux mangemorts arrêtés ce jour-là…
La baguette de l’homme était pointée sur la tempe d’une jeune élève. Les regards des deux aurors se croisèrent… Ils étaient coincés. Qu’ils bougent d’un pouce et Buckley tuait la gamine. Les rouages du cerveau d’Alastor tournaient à vive allure, tentant de trouver une solution… mais trop tard. Un craquement sonore, sinistre, résonna à leurs oreilles et la jeune fille s’écroula sur les pavés. Aussitôt, Maugrey lança un sortilège en direction du mangemort, sortilège qui alla percuter le mur en brique derrière lui… Buckley avait transplané, il pouvait être maintenant n’importe où.
« Humph… L’auror regarda le cadavre gisant sur le sol, puis se tourna vers Audrey. On va avoir besoin d’aide. Personne ne doit sortir du café. Evitons les mouvements de panique. Un mort, c’est suffisant pour une soirée… » Puis, Alastor posa les yeux sur la jeune fille qui avait tout comme eux, assistée à la scène. Elle était maintenant debout. Dans la pénombre, l’auror ne pouvait voir l’expression de son visage, mais sans aucun doute était-elle terrifiée. Qui ne l’aurait pas été à sa place. Il s’approcha d’elle et leva sa baguette. Mieux valait qu’elle ne se souvienne pas. Mieux valait que les évènements de ce soir restent pour le moment cachés du grand public… Oubliettes...

ORDRE DU PHÉNIX

C'était difficile de ne pas relâcher son attention quand le froid vous enveloppait et que vous surveillez une soirée de jeunes qui prennent du bon temps bercés par la musique et l'atmosphère des trois balais. Très difficile. Audrey détaillait les alentours, moins aux aguets que son partenaire. Alastor était suspicieux de chaque adolescent rentrant et sortant du pub. Ça la faisait sourire. Au bout d'une bonne heure, Audrey se frottant ses mains frigorifiées, une jeune fille sortit. Rien d'anormal, mais à surveiller. C'était toujours peu prudent de sortir seul, surtout lorsqu'on était une fille. Elle jetait de temps en temps des coups d’œil dans sa direction lorsqu'un claquement attira son attention. Les deux aurors sortirent instinctivement leurs baguettes. Bras tendu elle avança vers lui lorsqu'il prononça : « FAITES PASSER LE MOT, HANSFORD BUCKLEY EST DE RETOUR, PRÉPAREZ VOUS A PAYER !". Audrey visa également en direction de cet homme qu'elle avait parfaitement reconnu. Tout se passa ensuite très vite, jusqu'à se terminer autour d'une jeune fille d'à peine 16 ans, étendue morte sur le pavé. Audrey leva machinalement ses mains devant la bouche d'horreur. Il fallait agir vite et Maugrey prenait déjà la direction des événements.

- Entendu ! Se contenta-t-elle de répondre à son collègue qui gardait affreusement son calme.

L'ancienne gryffondor se dirigea vers la porte d'entrée et l'entrebâilla de façon à apercevoir Rémus. Elle lui indiqua du regard de rappliquer immédiatement, ce qu'il fit. Ariena le suivit de près lorsqu'elle le vit se déplacer le regard inquiet.
Lorsque les deux jeunes arrivèrent enfin dehors, Audrey bloqua la porte de l’extérieur et entama :

- Un mangemort vient de tuer une élève à l'instant sur le trottoir ! Elle ne leur laissa pas le temps de s'attendrir et continua .. Rémus, amène le corps à Ste Mangouste et reviens ici, Ariena, rend toi chez Kingsley et chez Magnus pour les prévenir qu'on a besoin de renfort. On va écourter le concert, s'assurer que tout le monde rentre au château ou chez soi sain et sauf ! Réunion de l'OP dans une heure.

(hj : j'ai fait bouger vos persos, pour faire avancer le sujet, dsl je fais jamais ça, hein Wink

)

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Samedi 28 sept. 1978 - Concert Jick Magger et les Stolling Rones

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