- Je te déclare d'ores et déjà partenaire le plus top de toute la salle, et tu vas voir qu'on va décrocher la moyenne, je me fais pas de souci pour ça.
Aww, Anne était vraiment mignonne, je lui adressais un grand sourire aux fossettes, j'en aurais presque ronronné de plaisir. Pourtant je savais que j'étais pire qu'une bouse de troll en potions, et que la fin de sa phrase ne se réaliserai pas, sauf un miracle, sauf apparition divine de Merlin en personne. Je ne doutais pas d'elle, mais plutôt de moi-même et de ma malchance. Bref, de toute façon j'avais pas le choix, alors j'ai écouté Horace parler de la marche à suivre et regardé nos ingrédients. Bon. Challenge. Okey j'peux le faire.
« — Allez, j'commence par les  les racines de mauve douce... Voilà... 0,5 cm d'épaisseur... » j'ai dit en calculant au mieux que je pouvais les rondelles de racines. « Et les tentacules de Hoglup, très fin... Comme ç... Oh Merlin mon doigt ! » C'était pas passé loin, mais j'avais failli ne pas hacher très fin que le Hoglup... Je lançais un regard penaud à Anne, mais tâchais de ne pas perdre ma concentration. J'enchaînais avec le chaudron, dont je portais l'eau à ébullition, avant d'y infuser les deux feuilles de cranson occicinal, puis je versais trois gouttes d'essence de Murlap. Enfin j'espérais qu'il y en avait bien trois, par une de plus, pas une de moins. « Okay, là c'est un peu plus tendu... » j'ai dit, en jetant les écailles de Moke des Tropiques. Pas facile, facile. Puis finalement les deux les tentacules de Hoglup. « Pwah, c'est gluant sans dec ! » dis-je en jetant le tout dans notre chaudron. « Bon bah, y a plus qu'à croiser les doigts maintenant ! » Et c'est ce que je fis en priant de ne pas avoir fait tout foirer.

1, 3, 4 : Merlin existe ! Potion réussie jusque-là, high five princess !
2, 6 : Y a un ch'veu dans le potage comme on dit... J'ai du foirer quelque part, ouais mais où ?
5 : Failed, failed, failed. J'aurais peut-être du me couper le doigt finalement, au moins la potion aurait vraiment eu une couleur écrevisse !

Philippa ne pouvait pas s’empêcher de soupirer et regarder Olivia d’un mauvais oeil. Pourquoi la Poufsouffle ne faisait-elle pas attention à ce qu’elle faisait ? Ce n’était pas difficile coupé des racines au demi-centimètre. Il fallait y aller tranquillement, prendre son temps et doucement. Olivia coupait les racines comme si elle était en train de se couper des carottes ! Peut-être que elle, elle ne voulait pas réussir, mais Pippa tenait à ce cours et à avoir une bonne note ! Lorsque la potion tourna au brun, Philippa était rouge de colère. Les racines étaient visiblement trop grosses, elle aurait dû les couper elle-même et puis, elle avait balancé les écailles de Monke sans réellement compté les 15 secondes d’intervalles.

Martha soupira bruyamment lorsque Fearghas revint avec tout l'attirail en lui demandant clairement de se pousser. Ce qu'elle fit, non sans avoir l'immense envie de lui coller son poing dans l'oeil. Bref, bras croisés, elle joua la fille détachée, le regard rivé sur le bureau du Professeur Slughorn mais en réalité, elle jetait de temps en temps des coups d'oeil au chaudron de son — ô rage — partenaire pour voir où en étaient les dégâts.
« C'est pas si mal, Monsieur MacKenzie, c'est pas si mal, je dois le reconnaître », fit le Professeur Slughorn en s'arrêtant un instant à leur table.
Martha, toujours les bras croisés contre sa poitrine, se pencha discrètement vers le chaudron et ne put que constater que son Professeur avait raison, mais même sous la torture, elle ne l'aurait pas avoué.
« Faites plus attention à la découpe, la prochaine fois, mon ami, ajouta le Maître des potions avant de partir vers une autre table.
— Ça va, ça va, t'as pas non plus inventé la Poudre de Cheminette, fit Martha d'une voix sèche en voyant que son camarade commençait déjà à jubiler.

J'ai sourit à Brittany quand elle m'a dit d'aller tout chercher puis je l'ai quitté pour aller au bureau. J'ai rapporté tout ce dont on avait besoin, enfin c'était galère, j'avais que deux mains alors j'en ai casé sous mes aisselles et tout, bref, c'était un peu la tour de Pise, tout ça. Puis quand je suis revenu, elle s'est attaqué à sa part du marché et je l'ai regardé faire, elle se démerdait pas mal, j'ai même pas eu à intervenir !
« Mes félicitations Miss Taylor, qu'a fait Slughorn, votre charmante partenaire vient de vous mâcher le travail mon petit, n'allez pas vous aviser de faire une erreur après cela.
— J'vais faire de mon mieux, M'sieur ! » que j'ai répondu histoire de bien faire le lèche-botte.
N'empêche, j'étais fier de ma partenaire, moi qui pensais que les filles Taylor avait un cerveau de gnome, je m'étais trompé sur toute la ligne.

Que Eden commence la potion ne rassurait en rien le serpentard. En effet il le vit le Serdaigle coupé les racines de mauves douces de manière inégale puis hacher les tentacules de Holgup grossièrement. Le serpentard eu envie de noyer Moriarty dans sa potion tant il était évident qu'il le faisait exprès.
-"Fais plus attention, un accident est si vite arriver !" Ok menacer le serdaigle n'était certainement pas le meilleur moyen pour obtenir ce qu'il boulait mes Regulus restait Regulus quand quelque chose ne fonctionnait pas comme il le souhaitait.
Pour son plus grand bonheur le plan de Eden tomba à l'eau puisqu'il réussit sa option à la perfection. Regulus se délecta de "l'échec" de son partenaire du jour.

"Eh bien voilà, vous voyez Monsieur Black que vos craintes étaient infondées, Monsieur Moriarty vient de vous prouver qu'il pouvait rivaliser d'habileté en potions. La prochaine fois vous éviterez de crier avant de sentir le souffle du Magyar à pointes, mon petit. "

Le mangemort lança un regard à Slughorn une fois le dos tourné. Il avait beau être son professeur préféré, il traitait la réussite d'Eden avec un peu trop de zèle. Quoi qu'il en soit Régulus était prêt pour la suite de la potion. Il préparait même dans un coin de sa tête une petite vengeance pour Moriarty.

Camelia regardait d'un oeil distrait sa partenaire s'afférer sur son plan de travail, son visage soutenu par ses deux mains en coupe, coudes posés contre la table de bois. Elle se débrouillait bien, Isolde alors Camelia se permit de faire le tour de la pièce du regard, suivant le professeur Slughorn des yeux et écoutant sans vraiment y prêter attention les commentaires qu'il attribuait à chaque binôme. Puis la Serpentard reporta son attention sur sa camarade qui venait tout juste de terminer et qui lui adressait un sourire satisfait. Camelia lui rendit poliment, contente de voir qu'elle avait réussi là où d'autres avaient échoué.
« C'est bien, lui dit-elle en se penchant au dessus du chaudron, la teinte est parfaite, beau travail. »