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[Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith

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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Sam 30 Jan 2021 - 16:01

Meredith Hawthorne n’avait qu’une seule et unique parole.
Il était évident, qu’elle allait lui envoyer un hibou rapidement. Le mettant au défi implicitement de lui faire découvrir autre chose, que pourtant, elle était sûre et certaine de connaître. Mais l’étudiant de l’EMS avait validé son intention par un hochement de tête. Alors soit, elle se permettrait de lui envoyer un courrier en y mettant ses propres disponibilités. Elle ne voyait pas Colin Hawthorne souvent, et quand cela pouvait se faire, elle en profitait. Cependant, le journaliste ne serait pas contre pour rencontrer un autre autochtone appréciateur du Dragon rouge.

- D’accord. Je t’enverrais un hibou. Si en plus, tu estimes que je vais être surprise, j’ai encore plus hâte ! S’était-elle exclamée en applaudissant légèrement, un large sourire présent sur les lèvres vermeille.

Comme dans tout conte Gallois qui se respecte, elle s’était attendue à des légendes. Des choses inhérentes à la famille dans laquelle évoluait Gauwain Robards. Néanmoins, la perception d’éventuels artistes dans la famille de l’ancien Serpentard piqua la curiosité de la belle blonde. Et ce, dans le meilleur sens qui soit. Qui pouvait bien être de la fibre artistique dans la lignée de son cadet d’une année ?

- Qui est artiste dans ta famille ? Le questionna-t-elle doucement, avant de se mettre à froncer les sourcils. S’il y avait des anecdotes croustillantes concernant sa famille ? On pouvait compter sur la Comtesse pour les narrer. Pas vraiment. Mère est une Comtesse.

Lâcher cette information, avait généralement deux conséquences.
Soit : elle le ferait fuir.
Soit : il poserait des questions.
Ou, elle serait agréablement stupéfaite et cela n’inclurait aucune des deux solutions.

- Mon père le sait et m’encourage. Mère, en revanche. Elle ne cautionne rien de tout ça. Ça l’embête que sa seule et unique fille s’emploie à embrasser une carrière dangereuse. Mais, c’est comme ça et pas autrement. Avait-elle conclu en haussant les épaules, sa tête blonde toujours posée entre ses mains.

L’aveu qui suit, saisit la jeune femme de stupeur. Ainsi donc, le paternel travaillait au Ministère et la mère était quant à elle, détentrice d’une boutique. Ce nom ne lui était pas inconnu, mais elle n’y était jamais allée. Sa Mère, n’approuvant pas ces reliquats et artefacts désuets. Trop de rose, mais surtout bien chargée. Kitsch et sans saveur. Cependant, Meredith Hawthorne irait y faire un tour, quand l’occasion se présentera. Histoire de se faire sa propre idée. Pour voir.

- Je connais de nom, mais pour tout avouer, je n’y suis jamais allée.  Mais, tout comme toi qui vas acheter le journal de mon père, j’escompte à aller voir la boutique de ta mère. Elle souriait.

Sa si précieuse intuition n’avait pas failli. Elle avait su déceler rapidement le Patronus du garçon assis en face d’elle. Ce qui avait généré chez son interlocuteur un sifflement impressionné et chez elle, un immense sourire pétri d’une certaine fierté arrogante. Pour valider ses dires, il en vient à sortir sa baguette et lui montrer l’immense ursidé qui évoluait entre eux deux. Le regard vert absinthe était centré sur les volutes de fumée avant que celles-ci n’en viennent à disparaître. Le regard couleur cacao se riva à celui de la demi-Vélane, et cette dernière en avait compris l’interrogation inexprimée.

Lentement, elle prit sa baguette, encore présente dans son sac, posa son regard un court instant sur son vis-à-vis et fit le même sortilège. Dévoilant alors, une hermine blanche. Qui s’amusait à se dresser sur ses petites pattes arrière, pour venir renifler l’aspirant Auror avant de redevenir de nouveau invisible. Tout comme la baguette de belle facture, que la belle blonde venait de remettre dans son sac de cours.

Elle était sûre d’une chose, il allait se faire harponner par son regard vert sempiternellement acéré. Quoiqu’il puisse faire.
Comme il venait de le dire si religieusement : les difficultés permettaient l’élévation.

- C’est bien que tu le prennes ainsi. Un petit ton taquin. Ce n’est pas parce que tu es mon élève tutoré que je vais être gentille. Je serais encore plus dure. A l’image de l’examen qui se profile à l’horizon.

Un petit rire qui n’était pas dépourvu de chaleur.

- Sinon, tu peux me rappeler ce que l’on a vu la fois passée ? Voir, si tu as tout intégré. Un petit sourire avant de récupérer sa plume, un peu trop proche de ses doigts. Qu’elle se mit à effleurer, sans s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Sam 30 Jan 2021 - 18:38

Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle s'intéresse à la branche maternelle, et réalisa, un peu tard, qu'elle s'était peut-être un peu méprise sur ce que signifiait, dans leur petit coin du monde, une profession artistique. Avait-elle visualisé des sculpteurs de renom ? Des auteurs publiant des ouvrages tirés à des milliers d'exemplaires ? Malheureusement, Gauwain, et les générations qui l'avaient précédé, évoluaient dans un monde réel, assez différent. Il n'en était pas malheureux pour autant, mais sans doute serait-elle déçue.

« Un de mes arrières-grands-pères était musicien, il jouait dans de petites formations, souvent de la musique traditionnelle. Ma grand-mère maternelle avait des dons, aussi, mais je ne l'ai pas connue, elle est morte bien avant ma naissance. Et de nos jours... Ma tante. Elle peint, des portraits sur commande, surtout. Elle est douée, il paraît. »

Ce qui aurait peut-être pu lui valoir un regain d'intérêt de la part de la jeune femme, s'il ne s'était avéré que....

« Une Comtesse ?? »

Il la fixa, incrédule. Elle ne bluffait pas, ne le faisait pas marcher, manifestement. Elle avait énoncé ça d'une voix égale, indifférente. Ses deux sourcils se levèrent.

« T'es fille d'un journaliste gallois et d'une Comtesse ? ….Eh beh.... Ca ressemble un peu au titre d'un conte. »

Curieusement, et même si lui n'avait pas été entraîné dès le plus jeune âge à disséquer les informations, il ne fut pas difficile de comprendre que les rapports entre Meredith et celle qu'elle appelait 'Mère' étaient au minimum froids, sinon carrément distants ; surtout en comparaison de la chaleur qu'on entendait dans sa voix quand elle mentionnait 'son père'. ….Manifestement, ils avaient tous leurs problématiques personnelles, hein ?

Aussi, pour ne pas risquer de détériorer l'ambiance détendue qui s'était installée entre eux, il ne s'étendit pas. Ou plutôt, il accepta de se focaliser sur une autre mère. La sienne. Se grattant l'arrière du crâne, il eut une moue prudente :

« Tu peux y passer, à tes risques et périls, tu es prévenue. Pour pénétrer dans son antre, faut que tu sois pas allergique aux roses, aux camélias, aux marguerites, j'en passe et des meilleures. Et que t'aimes porter de jolis nœuds dans tes cheveux. »

Il se doutait que ce n'était pas le cas. Il ne l'avait jamais vue arborer un style féminin doux et kitschouille. Enfin peut-être que là encore, elle le surprendrait. Lui montrant un autre visage.

Après tout.... Il sourit avec amusement en découvrant son Patronus. Une petite créature souple, au pelage immaculé, qui trottina dans l'air avant de venir brièvement renifler la peau de Gauwain. Il eut un rire chaud, en admirant l'animal fait de lumière, sa beauté et sa bouille intelligente. Une hermine. Ca lui convenait bien, il le réalisa sans mal.

« Très mignonne.... »

Mais avant qu'il puisse tenter de caresser l'animal, le petit prédateur s'évapora. Insaisissable. Ouais, définitivement à l'image de Meredith Hawthorne. Il secoua la tête, fataliste. Elle, comme la petite créature, continuait de se faire mutine, charmante et difficile à cerner. Encourageante et menaçante à la fois, enflammée et contrôlée. Comme si elle cherchait alternativement à le décourager et à l'aider. Il la regarda, avec sincérité, avant de répondre sans se démonter.

« Parfait. Parce que je ne te demande pas d'être gentille. Crois-moi. »

Et c'était vrai. Il n'allait d'ailleurs pas tarder, sans doute, à expérimenter le côté plus dur de Meredith Hawthorne. Parce que les doigts fins qui avaient effleuré les siens, sans doute par erreur, l'avaient troublé, suffisamment pour qu'il en perde le fil de ses pensées.

Il se reprit, après un temps de retard, et fit de son mieux pour lui résumer leurs échanges de la dernière fois. Cette fois, la séance pédagogique démarrait réellement.... enfin pour ce qu'il leur restait de temps.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Sam 30 Jan 2021 - 19:53

Elle s’attendait à ce qu’il fasse part d’une artiste connue dans son cercle familial. D’une certaine renommée évoluant parmi les Robards, si tant est que sa propre grand-mère maternelle avait été une grande actrice du cinéma sorcier muet. Fiona de Vermandois avait été sur toutes les lèvres et dans tous les esprits -surtout masculins-, invitée à toutes les commémorations et fait en sorte d’être encore connue de par le monde. Il y avait encore des cinémas sorciers qui projetaient ses films, lors de soirées spéciales en son honneur. Celle qui était Comtesse avant d’être actrice aimait par-dessus tout deviser et converser avec ces personnes qui lui avaient toujours été fidèle. Comme une seconde famille. En parlant de famille, celle de Gauwain Robards comptait tout de même quelques personnalités atypiques. Et, ce fut la tante qui sans nulle surprise attira l’attention de l’ancienne Serpentard.

Elle peignait et selon les « on-dit », elle était douée.

- Ta tante ? J’aimerais voir certains de ses portraits. Tu crois, qu’elle voudrait me peindre ? L’avait-elle questionné doucement, sensible à l’art, grâce à son aïeule. Je n’ai pas une grande famille qui se prétend artiste, mais je peux mentionner ma grand-mère maternelle, Fiona de Vermandois. Actrice de cinéma sorcier muet, durant sa jeunesse.

Il n’avait pas fui à l’évocation de la Comtesse, mais n’avait pu s’empêcher d’être éberlué sous l’ascendance familiale au sang noble. Elle se mit à rire, lorsqu’il mit en parallèle son père Moldu et sa Mère, la Comtesse de Vermandois. C’était un rire, sombre et malheureux qui venait de s’échapper des lèvres charnues et rouges. Il n’y avait pas d’histoires heureuses, elles n’étaient visibles et appréciées que dans les contes. Meredith Hawthorne n’était nullement dupe : elle savait que ses deux parents ne s’aimaient nullement. Ou du moins seul son père, aimait sa Mère. Sûrement « charmé » à vie par le charme de demi-Vélane, qu’elle exerçait constamment sur lui.  Une notion bien singulière de l’Amour, s’il en était. Et, bien triste aussi.

- Malheureusement, cela n’a rien d’un conte. Elle avait dit cela dans un souffle, avant de se reconcentrer sur ce magasin au charme certain, tenu par la mère de l’aspirant Auror.

Elle savait sa mère réfractaire à ce genre de choses, bien que cela apportait sûrement une once de féminité. Mais, la demi-Vélane n’avait pas besoin d’artifices rosées pour paraître féminine. Elle l’était déjà assez. Choisissant ses vêtements avec soin et n’hésitant pas à se rendre dans les boutiques onéreuses du Londres moldu. Redevenant sensiblement rieuse, elle ne put s’empêcher de l’être quand elle vit la moue typiquement prudente du garçon assis en face d’elle. Il pouvait bien l’être, avisé, parce que cela ne serait jamais dans le style de l’aspirante Auror. La belle blonde s’y rendrait sûrement par curiosité.

- J’essayerais alors de me fondre dans la masse. Et d’adopter un camouflage adéquat. Avait-elle dit avec un grand sérieux, avant de se pincer les lèvres et d’en rire.

Comme il lui avait montré son Patronus, elle fit de même. Dévoilant la petite hermine blanche, qui avait fait rire Gauwain Robards, d’un rire plus que chaleureux. La petite bête, se sentant observée, avait vite disparu. Aussi vite, qu’elle était apparue. Ne laissant pas à l’ancien Serpentard, l’opportunité de la toucher, voire de la caresser.

- Merci, pour elle.

Les paroles qui suivirent étaient remplies d’une certaine assurance et la belle blonde aimait cela. Plus que tout. Hochant la tête, elle lui adresse une mine sérieuse. Redevenant alors insaisissable l’espace d’un instant qui leur était suspendu. Avant que les mains fines viennent n’effleurer les autres. Un contact fugace, mais intense. Avant de récupérer rapidement la plume et d’annoter, ce qu’il était en train de lui dire. Le regard absinthe se posait quelquefois sur la montre dorée présente sous le poignet gauche. Elle se rappelait, qu’en tout début de séance, il lui avait demandé de lui octroyer une dizaine de minutes avant la fin. Mais, occupée à l’explication d’un exercice important, elle n’avait pas vu les minutes défiler.

Au contraire.

- S’il te reste moins de cinq minutes, ce serait bon ? Elle l’avait questionné, un peu honteuse, lui montrant néanmoins qu’elle n’avait pas oublié sa requête.

Même si le temps imparti était bien moins long que prévu.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 9:55

« Eh bien, si on organise cette virée pour que je te montre que Saint-Davids n’a pas dévoilé tous ses charmes, on peut toujours s’arrêter par son atelier. Tu lui demanderas toi-même, si son style te convient. Elle ne manque pas de commandes, mais elle refuse rarement ; par contre, c’est un processus long, les portraits enchantés, méfie-toi. »

Il visualisa assez aisément la scène : Meredith Hawthorne, royale, posant pour Tante Blodwen, sauvage, répondant aux questions et sollicitations que supposait la création d’une œuvre de ce type. Les deux femmes ne pouvaient être plus différentes l’une de l’autre, dans leurs aspects extérieurs du moins. Mais…. Sa tante avait semblé apprécier Amelia, et la jeune femme était également très différente de la peintre, donc… ça ne voulait pas dire que ça se passerait mal.

L’instant d’après, il n’y pensait déjà plus, ouvrant des yeux ronds.

« Ta grand-mère est une actrice ? »

Il devait avoir l’air bien frustre et bien campagnard, avec ses aïeux maternels occupés à bêcher leur coin de terre et s’occuper de leur petit cheptel de créatures magiques. Il grimaça intérieurement avant de rire, s’avouant vaincu, pour ce qui était des parentèles.

« Je demanderai à mon grand-père Si c’était un de ses fans. Mais du coup…. La beauté c’est de famille, alors ? »

En espérant qu’elle apprécie sa grand-mère. Parce que la réponse qu’elle lui fit concernant le mariage de ses parents, pleine d’amertume sans s’étendre sur les détails, le confirmait : elle ne semblait pas apprécier beaucoup cette Mère dont elle ne voulait pas parler, à la différence de son père gallois, auquel elle semblait porter une affection tendre et sincère. Alors même qu’il ne la connaissait pas, il sentait l’ombre de cette femme s’inviter dans leur conversation, s’étendre, voler la joie simple et la spontanéité que sa camarade lui offrait aujourd’hui. Sans la connaître, il conçut un agacement contre la mère de Meredith Hawthorne, cette créature qu’il devinait étouffante, cassante et incapable d’aimer sa fille comme il l’aurait fallu. Mais les monstres les plus sombres pouvaient être chassés à coups de sourires, de rires et de Riddikulus.

Devant l’idée d’une Meredith jouant les agents infiltrés, grimée et costumée, au milieu des bibelots et des fleurs de porcelaine, il ne put s’empêcher de lâcher un rire chaud comme un mug de chocolat aux chamallows.

« Merlin, si tu fais ça, je veux une photo de la tenue de camouflage et un rapport de mission détaillé. »

Il eut un sourire discret, en la regardant ranger sa baguette. Juste pour la titiller, il eut envie de lui répondre que le qualificatif qu’il avait lâché ne s’adressait pas nécessairement à l’animal fait de lumière et de sentiments positifs, mais…. Ç’aurait été malvenu, une percée sur un territoire différent, à n’en pas douter une façon garantie de la faire se refermer, et qu’elle lui en veuille. Envolée, l’ambiance détendue, s’il faisait ça.

S’il lui était resté un seul doute là-dessus, la façon dont ils se figèrent tous les deux, en partageant un contact fugace et presque imperceptible, l’en aurait convaincu.

Aussi, mieux valait se concentrer sur les révisions, les entrainements. L’efficacité et la neutralité. L’ambiance studieuse était beaucoup moins dangereuse, plus familière. Dans ce contexte, les minutes s’écoulèrent facilement, les unes après les autres, grains de poussière qui venaient paver leur route, venaient construire leur futur, donner au jeune homme de meilleures armes. Jusqu’à ce que… la jeune femme ait une grimace élégante.

5 minutes ? Woah. Ca allait être tendu, mais….

« Ca se tente. Faut pas partir perdant, non ? C’était pas l’idée ? Bouge pas. Donne-moi ces 5 minutes. »

Alors, sans plus gaspiller de précieuses secondes en explications, il s’élança, abandonnant là toutes ses affaires, hormis son blouson et sa baguette. Il ne sut jamais comment il réussit à faire l’aller-retour, dans les temps et sans, au choix, percuter un autre élève, s’étaler dans un escalier, ou assassiner quelqu’un lambinant et gênant sa progression.

Mais il réussit. A peu près.

Hors d’haleine, échevelé, il réapparut à la porte de la salle de classe vide, exactement 348 secondes plus tard, espérant qu’elle ne lui tiendrait pas rigueur de quelques dizaines de secondes supplémentaires. Il ne l’avait pas aperçue dans les couloirs en revenant, est-elle restée dans la pièce ? Ou avait-elle mis les voiles depuis longtemps, s’éloignant sur ses talons hauts en ne faisant pas grand cas des caprices étranges de son cadet ?
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 12:45

- S’arrêter par son atelier ? J’en serais enchantée, oui. Ça me permettrait de voir comment elle se débrouille dans la peinture de portraits. Et si en plus, le processus s’avère être long … on peut être amenés à se côtoyer quelques fois. Si tu le veux. Bien entendu.

Un petit sourire, et un regard absinthe des plus charmeurs.
Avant d’avoir un rire franc suite à la réaction de son cadet. Le regard interloqué, de celui qui n’en croyait pas ses oreilles. Parce que la grande et belle Fiona de Vermandois avait été une actrice réputée durant son temps de gloire. Éblouissant et éclipsant facilement ses homologues féminines de l’époque. En plus d’être belle et d’avoir ce maintien classieux typiquement français, il y avait ce charme provoqué par le statut de son sang. La légende raconte, qu’elle l’aurait utilisé de nombreuses fois et à bon escient. Ne s’en cachant nullement. D’autres, qu’elle aurait fait comme sa petite fille et fait en sorte de ne pas galvauder sa réussite professionnelle.

Mais ça, seule Fiona de Vermandois le savait.

- Oui. Mais le terme était serait plus exact. Elle marque une pause. Avant de lui demander. Mais, si tu aimes le cinéma sorcier et muet qui plus est, je peux te proposer de m’accompagner ? Quand il y aura des rétrospectives de sa carrière. Seulement, si ça t’intéresse et auquel cas, il y en a souvent ! Elle rit à l’évocation du grand-père, qui était sûrement, un potentiel fanatique. Cela se peut, que ton grand-père, la connaisse.

Et, il y eut un léger froncement de sourcils, très perceptible.
Suite à son questionnement innocent mais qui résonnait en Meredith Hawthorne comme quelque chose de douloureux. D’enfoui et de secret, et qui témoignait à lui seul de l’éloignement que cela avait engendré. Silencieuse, elle se mit à hocher la tête, ne souhaitant nullement s’appesantir sur le sujet de la « beauté familiale ». Même si Gauwain Robards n’en possédait que quelques flashs assez flous, l’héritage concernant le sang de Vélane était à l’origine de ce qui s’était produit, il y a de cela près de deux années, maintenant.

Le rire chaleureux à la saveur sucrée raviva la lueur de douceur présente dans les iris à la couleur d’absinthe pure. Pour lui prouver qu’elle n’avait qu’une seule et unique parole, la belle blonde ferait partie des chalands de la boutique de la mère de Gauwain Robards. Quitte à se vêtir d’atours colorés, défiant tous les camaïeux de rose, que pouvait comporter le dressing de la demi-Vélane. Ce serait une première, elle, qui n’aimait pas foncièrement cette couleur.

- Je ferais ça ! Peut-être qu’en plus tu seras présent et que tu ne me reconnaitras pas ? Ça augmenterait mon petit challenge personnel ! Elle s’était exclamée, en ponctuant ses derniers mots, par un rire léger. Lui ayant même montré, le petit animal qui savait la défendre et la ramener vers des cieux plus cléments quand il n’y avait que les Ténèbres qui pouvaient l’entourer.

Un contact fugace.
Qui la saisit au dépourvu, tout comme lui.

Mais, elle s’en accommoda bien vite, restant dans son rôle de tutrice référente et de Présidente du BDE. Le poussant dans ses retranchements, et laissant défiler le temps imparti. S’excusant par une grimace sensiblement gênée qu’elle avait débordé sur les dix minutes demandées. Regardant à la fois sa montre et son cadet d’une année en-dessous d’elle, l’aspirante Auror s’en mordit les lèvres. Bien que l’ancien Serpentard n’eût pas l’air de s’en formaliser et disparut aussitôt. Ne laissant à Meredith Hawthorne comme seule et unique réponse à sa tirade rapide, un hochement de tête. Gauwain Robards avait alors disparu comme un seul homme. Pour ça, elle ne put s’empêcher d’avoir un léger rire, caché derrière l’une de ses mains alors qu’elle était en train de rassembler ses affaires.

Alors qu’elle était en train de ranger ses propres affaires et celles laissées à l’abandon, par son interlocuteur, la tête blonde entendit des pas rapides, -témoignage à eux seuls d’une course effrénée-, pour que celui qui en était l’instigateur fasse irruption dans la pièce. Il était là. Il était revenu. Essoufflé et les mèches brunes en bataille. Baissant sa tête blonde, l’ancienne Serpentard se mit encore à se pincer les lèvres pour ne pas rire devant la scène que son homologue lui offrait.

- Hé bien. Heureusement, que cela n’a pas vraiment excédé cinq minutes. Sinon, je me serais évanouie dans la nature. Évidemment, elle plaisantait. Il ne pouvait en être autrement. Alors, pourquoi cet octroi de temps Gauwain Robards ? Je suis de plus en plus curieuse.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 15:12

« Ecoute, si ça permet de rendre les séances de pose moins rébarbatives, je suis même partant pour être présent ; on pourrait continuer à réviser ou bien discuter. Si Tante Blodwen ne me fiche pas dehors. »

D'un clin d'oeil amusé, il lui indiqua que ça n'était qu'une plaisanterie (ce qui était probablement présomptueux de sa part ; il faisait assez peu de doutes que le neveu serait éconduit Manu Militari s'il gênait la réalisation d'un tableau. Et probablement sans l'ombre d'un remords. Cependant Gauwain Robards était actuellement trop détendu pour s'imaginer telle trahison familiale).

« Moi ? A une rétrospective ? Tu veux dire un truc... un truc un peu officiel ? »

Il eut un rire, surpris mais flatté ; avec une hésitation néanmoins, il hocha la tête, signalant son approbation.

« Je ne sais pas si je serais à ma place dans quelque chose de très formel mais... ça me ferait plaisir de découvrir ça, oui. Je suis pas très bon sur le culturel, mais je veux bien apprendre. Avec plaisir. »

A quoi étaient-ils en train de jouer, tous les deux ? Alors même qu'ils s'étaient accommodés de limites claires, depuis des semaines. Sans doute se fit-elle la même remarque ; une ombre passa dans ses yeux. Que du temporaire, cependant : discutant de sa mère à lui, le rire léger comme du cristal revînt vite sur les lèvres de sa compagne, chassant la grisaille.

« A vrai dire, ça fait deux ans que j'ai arrêté de travailler dans sa boutique l'été ... Cela dit, je vais peut-être réfléchir à me porter volontaire pour des missions ponctuelles ; vu que le challenge est digne d'Aurors d'Elite. Interdiction d'utiliser du Polynectar, faut quand même que tu me laisses une chance ! »

Décidément, de défis en propositions, ils allait avoir besoin d'un agenda, pour caler tous ces moments. Cette pensée fut loin de lui déplaire. Après tout, malgré les séances du BDE, le petit job le week-end, et les cours, il lui restait un peu de temps. Et les conversations avec Acke avaient tendance à tourner en rond.

Parler avec Meredith révélait bien plus d'attrait que tout ce que pouvait lâcher son fantomatique colocataire. Et c'était l'occasion d'accepter (ou de s'imposer) des défis qu'il avait bien l'intention de relever et de réussir haut la main.

A commencer par celui qui lui était venu en tête, pour clôturer cette séance. Elle ne paraissait pas se formaliser de son comportement ou de sa demande. Après tout, malgré les quelques dizaines de secondes de retard, sa camarade n'avait pas disparu (Merlin soit loué ! Ca l'aurait quand même un peu blasé, s'il avait accompli en vain cet exploit). La voix de la jeune femme avait repris des accents chauds et taquins. Il dissimula son butin dans son dos.

« Pour te répondre, j'ai besoin que tu fermes les yeux et que.... euh... tu tendes la main ?. Je promets que ce n'est pas pour un truc bizarre. »

Il attendit qu'elle accepte cette nouvelle requête, pour sortir la petite boite en carton venue du self de l'Ecole Supérieure. Précautionneusement, il en sortit un des deux cupcakes à la fraise, achetés quelques instants plus tôt. Indemne, malgré la course dans les couloirs. Il y planta la bougie que le vendeur avait accepté de lui donner, l'allumant d'un mouvement de baguette. Et enfin, il déposa le petit gâteau au glaçage rouge vif dans la main de la jeune femme.

« Garde les yeux fermés !! »

Bon, maintenant, la partie la plus délicate. Il voulait quelque chose de personnalisé. Or, Gauwain Robards n'était pas un cuisinier né, ni une fée du logis ; la seule chose qui jouait pour lui étaient ses compétences en métamorphose : il avait été loin d'être mauvais dans cette discipline, à Poudlard, il avait un peu expérimenté en juin, et avec les conseils éclairés de Moran cet été, il partait assez confiant. Après tout, il ne voulait changer ce qu'était la nature même du cupcake. Juste.... adapter la forme prise par son glaçage. Transformer le tourbillon classique, pour obtenir une élégante fleur, sur laquelle viendraient bouger un décor en sucre bleu, dans l'idéal de petites étoiles, et une hermine miniature. Ah, et le chiffre 20.

….....bon, c'était très ambitieux, comme programme. Et il n'avait pas eu le temps de répéter ou de tester ça avant.

Allez, au pire, t'as pris un gâteau de rechange.... Il inspira, et faisant de son mieux pour improviser.

« Ouvre les yeux, et.... fais un vœu. »

Et de lancer un « Decor mutare » de sa création. Priez pour lui.

Citation :

Transfiguration de glaçage sucré (forme et couleur) – Gauwain Robards : Sorts de la vie quotidienne 1/6 + Bonus Metamorphose (4/6 à Poudlard) + Bonus M (Meredith, Motivation, Moran) → 3/6

1 : C'est parfait !!! c'est exactement ce qu'il voulait, est-ce qu'il peut déposer un copyright sur cette formule ??
2-3 : Hm, bon, l'exécution pêche un peu, notamment dans le rendu et l'animation des étoiles et de l'hermine, mais l'idée est là, et c'est le principal, mon champion !!
4-5 : Ahrem, au moins, y a la bougie qui a changé de couleur, et.... il était beau à la base, ce cupcake, t'en fais pas, bonhomme. Parfois, le mieux est l'ennemi du bien.
6 : Euh........... omg, il était pas censé exploser, le cupcake !!!!
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 15:12

Le membre 'Gauwain Robards' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Le dé ' : 4
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 16:31

- Ça me va comme proposition. Il ne faut jamais cesser d’étudier ou de réviser. Même si discuter comme on le fait présentement, ne me pose aucun souci à vrai-dire. Je suis sûre qu’une artiste comme ta chère tante Blodwen, mettra son neveu dehors ! Il y a tout un processus créatif derrière, l’artiste devra communier avec son modèle. Je pourrais comprendre, cela aisément. Elle rit. Après, je ne la connais pas encore. Mais, je me rappelle comment ma grand-mère était, lorsqu’elle répétait ses scènes. Personne ne devait la déranger.

Cette tante artiste rappelait à Meredith Hawthorne la grand-mère maternelle de jadis. Malgré qu’elle ne l’ait pas connue sur les planches d’un théâtre sorcier ni même à l’apogée de son art dans le cinéma sorcier muet, la demi-Vélane savait que Fiona de Vermandois se soumettait à un éloignement voulu pour faire valoir sa créativité. Elle restait ainsi des heures durant, à répéter ses scènes. C’était du moins, ce que Fenella de Vermandois avait raconté à sa seule et unique fille.

Fille unique qui venait d’inviter son homologue, à l’accompagner à une rétrospective concernant la grande actrice de cinéma sorcier muet, qu’était son aïeule. Il était évident, que celle qui était Comtesse actuellement, n’approuverait pas aisément qu’un tel « personnage » fasse ainsi irruption dans ce cercle mondain. A cette pensée, la belle blonde eut un toussotement mais ne s’en formalisa pas pour autant. Détaillant, avec un plaisir manifeste son cadet d’une année qui voulait apprendre. Avec elle.

- Malheureusement, oui. Il faudra mettre l’un de tes plus beaux costumes. Elle fit mine encore d’être sérieuse, avant de sourire, sa tête blonde posée dans l’une de ses paumes. Viens, comme tu es. Grand-Mère, ne t’en tiendra nullement rigueur. Tant que tu viens saluer sa carrière et son art. Peu lui importe, en fin de compte. Une petite pause. Mais, si ton grand-père la connait, tu peux venir avec lui. Elle serait contente de converser avec une personne qui l’a vue évoluer à travers ses films.

Attentive, toujours sa tête blonde posée dans l’une de ses paumes, elle écoutait avec un petit sourire malicieux, la confession de Gauwain Robards. L’imaginant, lui avec son immense gabarit, évoluer parmi des étagères remplies de bibelots typiquement féminins et conseiller la clientèle tout aussi féminine qui prenait place dans la boutique. Sans se départir de cette aura de virilité propre à son Patronus. Là, c’était vraiment drôle.

- Pardon … Elle avait du mal à contenir son sérieux. Mais, quelle était ta mission dans le magasin de ta mère ? Il y eut un petit rire, malgré tout. Promis, Monsieur Robards. Pas de Polynectar ! Posant alors une main fine et manucurée sur son cœur, prônant ce serment.

Avec tout ce qui s’était dit, jusqu’à présent, Meredith Hawthorne devait faire en sorte de caler toutes les propositions de rendez-vous. Qui n’en étaient peut-être pas, finalement ? Pour dire vrai, la curiosité avait pris le pas sur les doutes et les questionnements et docile, elle tendit sa main gauche. Et ferma les yeux, comme l’aspirant Auror le lui avait demandé.

Un truc bizarre ?
Elle ne voyait pas quoi, mais elle faisait confiance.
Stoïque, elle attendait.
Et ce, toujours le regard absinthe clos.

Jusqu’à ce qu’elle sente un petit poids ayant pris place dans sa main gauche. Imperceptiblement, elle avait souri mais n’avait pas ouvert son regard, car l’ancien Serpentard ménageait son suspens à son égard. Lorsqu’elle le put, elle vit un petit cupcake au glaçage rosé,-sûrement à la fraise-, qui était surplombé d’une bougie. Bougie qui d’après la formule incantée, avait modifié sa couleur, tout comme le petit gâteau. Dont le nappage avait commencé à se transformer mais s’était arrêté en cours de route, sur une forme abstraite. Le vœu quant à lui, avait déjà été formulé dans sa tête au moment même où elle soufflait la bougie et voyait la mine dépitée que lui offrait son ancien camarade de maisonnée.

Il y eut un silence.
Un long silence.
Alors que Meredith Hawthorne regardait alternativement le cupcake et celui qui venait de le lui offrir.

Lentement, l’index manucuré de rouge traça une ligne dans le satinage sucré pour le porter jusqu’aux lèvres charnues. Son intuition ne s’était pas fourvoyée, le cupcake était bien à la fraise. Une saveur, qu’elle aimait tout particulièrement, bien qu’elle préférât les saveurs douces de vanille et de noix de coco. Inspirant et expirant longuement, elle reprit un peu de nappage rosé, tout en observant une mèche brune rebelle qu’elle se devait de replacer. Ce qu’elle fit, avec le restant de ses doigts, son index étant toujours occupé par le collant couleur fraise. Le nappage, venait de s’échouer de nouveau sur ses lèvres vermeilles, qu’elle apposa délicatement et avec solennité sur la joue masculine la plus proche.

Le regard vert absinthe mi-clos et le murmure suave : Merci, Gauwain Robards.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 22:09

La conversation s'était déroulée de façon si fluide ! Il ne doutait ni qu'elle saurait amadouer sa tante (quoi que manifestement pas au point de la convaincre de garder son neveu dans les parages), ni que les articles de son père se révéleraient de qualité (si on cherchait à en savoir plus sur l'actualité moldue). Il était moins sûr, malgré l'éclat chaud dans les yeux verts, qu'il ferait merveille dans la Haute Société. Clairement, elle avait confiance pour deux. Mais au pire, ce serait un bon apprentissage.... il se ferait discret, il observerait, il prendrait modèle sur elle. Et puis, après tout :

« Si je juge par les idéaux d'excellence de sa petite fille, je n'ai aucun doute : elle a dû jouer dans des grands films. Ce sera un honneur de la rencontrer et y a de grandes chances que je ne sois pas le seul à m'enthousiasmer. »

Allaient-ils vraiment vivre tous ces moments qu'ils évoquaient ? Il l'espérait, en tout cas. Il aimait l’atmosphère qui régnait actuellement ; l'idée de retrouver cette même sensation, sur les chemins gallois, à des festivals de toute sorte, ou carrément chez sa tante et chez sa mère, tout lui semblait tentant. Bien que, sur ce dernier point, la demoiselle se moquait gentiment. D'accord, d'accord, il fallait l'avouer, il n'avait pas le look typique de Sidan. Tsss... Feignant de prendre la mouche, il croisa les bras :

« Je ne testais pas les produits, si c'est ce que tu veux savoir. Je déchargeais les caisses lourdes, je mettais en rayon, je faisais de l'étiquetage et de l'encaissement. Et figure-toi que j'avais mon petit succès auprès des clientes. »

…..auprès des clientes de 60 ans qui lui pinçaient les joues en l'appelant Machgen et qui lui payaient un salaire sous forme de caramels. Mais ça, elle n'était pas obligée de le savoir.

Tout comme elle n'était pas obligée de savoir qu'il s'était raté. Une demi-heure plus tard, avec son cupcake glorieusement ramené et déposé dans sa main. Elle n'était pas obligée de savoir que ça n'était pas exactement le résultat qu'il voulait obtenir. Mais il se trahit tout seul, fixant le cupcake avec la mine décomposée de celui qui venait de voir ses rêves de grandeur s'effondrer.

Quant à Meredith Hawthorne, elle semblait stupéfaite par la situation, regardant alternativement le petit dessert et l'étudiant de première année, silencieuse, comme si elle hésitait sur la conduite à tenir face à telle débâcle. C'était certain, elle allait avoir une moue de dédain, le remercier pour ce « cadeau » et le planter là.

Il envisagea de lui expliquer que tout ça était un peu improvisé, de lui proposer un nouvel essai, en modifiant peut-être légèrement la formule... quand elle fit quelque chose qu'il n'avait pas, mais alors pas du tout anticipé. Et qui le laissa sans voix.

Un index élégant vint jouer avec le glaçage, en recueillir un volume conséquent.... et l'amener entre ses lèvres pleines, qui le firent disparaître avec gourmandise. Une première puis une deuxième fois, alors qu'elle souriait d'un air ravi, tout en passant ses doigts dans les cheveux du jeune homme.

Oh Merlin.

Okay, okay, on était en train de glisser dans une zone dangereuse. Très dangereuse. Une zone qu'il avait promis de ne pas explorer, en début d'année, pour de multiples raisons. Certaines de ces raisons n'étaient plus ; mais d'autres, et notamment le fait de ne pas lui rappeler le dernier fiasco ou le fait de ne pas la mettre mal à l'aise, étaient toujours d'actualité. Sans compter que... il avait donné, dernièrement, question on-s-emballe-et-ça-finit-mal.

Et pourtant, il la laissa faire, quand elle se nappa la bouche avec ce gloss sucré garanti cent pour cent pâtisserie. Mutine, sensuelle, terriblement attirante, comme elle avait pu l'être, des années plus tôt, mais... de façon changée. Oui, il y avait quelque chose de plus naturel, de plus spontané, de plus enfantin, peut-être, paradoxalement. Il eut très envie de l'embrasser.

A la place, le souffle court, il eut un rire presque inaudible, tandis qu'il lui sourit en retour, se redressant.

« Euh... je.... Penblwydd Hapus, Meredith Hawthorne. »

A cet instant, et même s'il n'y avait pas eu de moue de dédain ou de remarque hautaine, il se jura d'y passer la fin d'après-midi ou la soirée s'il le fallait : il réussirait à relooker ce crétin de cupcake. Et il lui enverrait, par livraison express. Un cupcake d'anniversaire parfait.


Dernière édition par Gauwain Robards le Dim 31 Jan 2021 - 23:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Dim 31 Jan 2021 - 23:18

Elle n’aurait jamais pensé vivre une telle journée d’anniversaire.
D’abord Cole Bronson, qui avait tout fait pour la satisfaire, en lui préparant un petit-déjeuner digne des plus grands établissements français. A cause de ça, -mais elle n’en voudrait jamais à son employé modèle-, elle était arrivée en retard à son tutorat. Tutorat, qui s’était fait facilement. Où elle avait appris à le connaître, plus intimement. La preuve en était, qu’elle en était même venue à inviter Gauwain Robards à voir sa grand-mère, actrice de cinéma muet. Qui plus est, l’aspirant Auror pouvait venir avec un membre de sa famille. Chose qu’il n’avait pas l’air de contester.
Et ça, ça ravissait grandement la demi-Vélane.

- Je te ferais un hibou, alors. Promis. Avait-elle certifié avec un large sourire.

Se rendant alors compte, qu’il y avait bon nombre de promesses qui s’étaient faites en ce jour. Et qu’elle souhaitait les honorer toutes. Toutes autant qu’elles soient. L’ancienne Serpentard ne voulait aucunement en mettre une de côté, au profit de quelque chose d’autre. Tout ce qui avait été énoncé lui plaisait et pour rien au monde, elle n’oublierait cette journée. Où, elle ne se privait nullement de taquiner son interlocuteur, l’imaginant assez peu adroit dans la boutique de sa mère, un peu trop colorée pour ses tendances masculines. Ce fut cette moue et ce croisement de bras, qui la fit encore rire. Haussant d’ailleurs un sourcil intéressé suite à son aveu.

- Par Lilith ! Monsieur Gauwain Robards, qui se prétend avoir du succès ? Ça, il faut que je le voie de mes propres yeux ! Une nouvelle petite boutade verbale. Mais, elle savait qu’il ne mentait pas.

Parce que de toutes les façons, elle le trouvait beau. Encore plus, quand sa mine refroidie par son échec cuisant sur le petit cupcake qui se voulait être décoré pour l’occasion, n’eut pas l’effet escompté. C’était cela, qu’elle appréciait finalement et peu importe la résultante en ce qui concernait les artifices présents sur le gâteau. C’était sa présence à lui, la plus importante. Et, comme pour le lui montrer, Meredith Hawthorne n’avait pas été odieuse avec Gauwain Robards. Bien, au contraire.

Au lieu de ça, elle avait fait en sorte d’apposer ses lèvres nouvellement sucrées sur la joue de son tutoré, lui laissant ainsi une trace collante et colorée. Qu’elle effaça avec son index doucement, profitant qu’il était plus facilement accessible. Même perchée sur des talons, l’ancien Serpentard était encore trop grand pour elle. Imperceptiblement, elle sentait que ce délicieux moment touchait à sa fin. Qu’il était temps de se quitter. Mais, elle hésitait. Encore plus, quand il lui souhaita de nouveau un « Joyeux Anniversaire » dans leur langage commun.

- Diolch eto am bawb, Gauwain Robards. Le sourire bien qu’agréablement sincère, semblait triste.

Enfilant son manteau et son écharpe, elle ne le regardait plus. Sentant que si elle accrochait le regard cacao, elle ne voudrait plus s’en aller. Rester. Mais sa conscience, elle, l’interdisait. Prenant son sac de cours et le positionnant sur son épaule gauche, elle inspira et expira un petit coup. Consciente qu’ils se reverraient, mais pas dans cette ambiance et cette atmosphère si chaleureuses qu’ils étaient parvenus à se créer.

- A très bientôt, Gauwain Robards. Avait-elle soufflé, tout en passant devant lui et disparaissant dans la cohorte d’étudiants, qui était en train de s’amasser dans les différents couloirs.

Elle, elle avait hâte de rentrer chez elle. Terminer, cette journée d’anniversaire qui décidément, lui avait amené son lot de surprises. Notamment, le cupcake qui avait pris place dans son sac, enveloppé dans l'un de ses mouchoirs.
Des attentions toutes aussi intéressantes, les unes que les autres.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Lun 1 Fév 2021 - 17:50

Les séances qui suivirent ne furent pas à l’image de cette journée d’anniversaire ; pour autant, elles n’eurent rien de commun non plus avec toutes les séances qui l’avaient précédée. Comme s’ils avaient regretté les limites franchies, ils recentrèrent, sans en discuter, le programme de leurs séances ; moins de confidences personnelles, plus d’exercices et de débriefings.

Et pourtant… Il y avait aussi des sourires (embarrassés), des regards (à la dérobée), des gestes (réprimés), des mots exprimés (et d’autres qui étaient tus). Ce n’était ni tout à fait pareil ni tout à fait différent de cette fameuse séance de novembre.

L’un dans l’autre, cela semblait leur convenir à tous les deux. En surface du moins, mais c’était bien le principal, pour Gauwain. Elle ne semblait plus ni en colère, ni blessée, et pourtant, elle continuait à le booster, à le pousser vers le haut.

Ils n’avaient pas encore honoré tous leurs engagements ; néanmoins, il avait découvert la presse moldue et achetait une fois par semaine le quotidien de son père, même s’il ne comprenait pas nécessairement tout ce qui s’y racontait. Elle s’était glissée dans la boutique un week-end où il avait décidé d’y donner ‘fortuitement’ un coup de main après le boulot, et il était resté sans voix quand elle avait surgi devant lui, relookée pour l’occasion. Ils s’étaient retrouvés pour une marche à la fraîche, sur la côte du Pembrokeshire, un vendredi où des cours avaient sauté.

Et puis…. En décembre, les choses avaient changé.

C’était parti de rien.

Il fallait préciser que Gauwain n’avait toujours pas réussi le challenge « filature discrète ». Il en venait à envisager l’usage d’un Confundo sur sa cible. Il s’acharnait donc, chaque semaine, à l’improviste.
C’est dans ce contexte que ça se produisit, la première fois.

Pour que le lecteur comprenne bien, il faut également préciser que, durant le dernier mois de l’année, avaient été suspendus dans l’Ecole, des branches de gui enchantées. Dans un esprit de festivité. Passez dessous à deux ? Vous ne serez libérés qu’après vous être acquittés d’un baiser. Ca en rendait certains paranoïaques.

En cet instant, Gauwain Robards, lui, avait oublié cette modification à son terrain de jeu. Tout ce qu’il voyait, c’est qu’il était à moins de 2 mètres, et qu’elle ne s’était pas encore retournée. Il réalisa ce qui se trouvait au-dessus de leurs têtes à l’instant où il l’atteint. Au lieu d’un moment de triomphe, il partagea avec elle le pire des moments d’embarras. Et puis, la gêne passée, comme ils devaient vaquer à leurs emplois du temps respectifs…. Il s’était penché. Et elle avait déposé sur sa joue des lèvres aussi rouges que les boules du houx. Il souriait encore, amusé, tandis qu’elle s’éloignait.

Voilà. Ca avait commencé comme ça.

Et…. Petit à petit, ça avait continué. De jours en jours, d’excuses en excuses, pour se trouver juste là où il le fallait, par hasard, comme un calendrier de Yule égrenant des sourires. Des petites choses innocentes. Des petits riens, qu’on pouvait aisément ignorer. Et qui, pourtant, avaient fait s’écouler plus vite le mois de Décembre.

Etait arrivée la fête de clôture de l’année 1978 ; d’autres sourires (amusés), d’autres regards (partagés), et pourtant…. Pas plus. A peine quelques mots évoqués. Rien d’autre. Ainsi finissait le petit jeu du mois de Décembre, et Gauwain Robards s’en trouva étrangement déçu.

Aussi ne s’était-il pas attendu, le 26 décembre, à recevoir des nouvelles de Meredith Hawthorne, sous la forme d’un hibou de convocation de la présidente du BDE, priant tous les membres de l’association à venir aider à une ambitieuse opération de rangement et de nettoyage.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Lun 1 Fév 2021 - 18:42

Le jour d’anniversaire était bien vite oublié.
Au profit d’autres, un peu plus « sages » et bien moins « animés ». Il y avait une forme de gêne occasionnée et dont Meredith Hawthorne avait su aisément poser son index manucuré dessus. La demi-Vélane avait franchi des limites, qu’elle s’était elle-même imposées. La résultante en était la suivante : un imbroglio conséquent, traduit par des frôlements. Autant visuels que physiques. Or, l’objectif attendu, était le suivant : celui où Gauwain Robards devait exceller. Là, était le fait central. Celui-là même, qui occultait tout le reste. C’était un ancrage que la belle blonde avait en tête, le reste n’étant qu’accessoire.

L’accessoire se trouvant dans ces sorties improvisées lâchées lors de ce jour spécial. Tout n’avait pas été honoré comme il le fallait, mais l’aspirante Auror avait apprécié tout ce qui s’en était suivi. Le jour où, elle était apparue comme elle en avait fait la promesse dans la boutique tenue par la mère de l’ancien Serpentard. Dans un geste théâtral, elle s’était présentée à lui, mains sur les hanches et le questionnement présent dans le regard couleur d’absinthe pure. Puis, la marche salvatrice et bienfaisante, là, où elle s’était ressourcée et où lui, avait commencé à lire les différents articles écrits par Colin Hawthorne. Chose, qui avait bien évidemment plu à la fille unique du Journaliste.

La seule ombre au tableau étant l’échec cuisant de la filature, que la belle blonde avait imposé. Cependant, quelque chose s’était modifié.
Autant dans un sens que dans l’autre.

Les festivités avaient apporté leur lot de félicité et de légèreté. Incluant alors quelque chose que tous les protagonistes estudiantins devaient s’acquitter. D’un baiser. Attendant que Gauwain Robards vienne à se baisser, car il était décidément encore trop grand pour elle, Meredith Hawthorne lui avait fait grâce d’un tendre baiser sur la joue. Avant de repartir dans ses fonctions de Présidente de BDE. Notamment, en mettant en place une fête de fin d’année, que le BDE avait bien évidemment organisé. L’ancienne Serpentard était restée dans son rôle et avait laissé une barrière, s’établir entre eux deux. Juste quelques paroles, des gestes et rien de plus. Rien qui pourrait porter à confusion ou qui serait mal interprété. C’était comme ça et pas autrement.

Sauf, le hibou du 26 décembre 1978, où la Présidente du BDE avait rappelé ses ouailles, afin qu’ils l’aident à ranger tout le bureau du BDE et que ce dernier soit apte d’offrir son aide à la rentrée. Le 27 décembre était le jour convenu, tandis qu’elle avait transplané, vêtue d’une mini-jupe à carreaux blancs, gris et noirs. D’un léger pull à col roulé bordeaux occulté par un perfecto en cuir. Le raccord étant sur ses bottines, achetées à Camden Town. Qui n’étaient pas féminines pour une Mornille mais qui étaient tellement confortables. Une écharpe autour du cou bleutée, une queue de cheval haute et un maquillage doux, la tenue s’étant terminée avec un petit sac en bandoulière noir. Où était caché quelque chose pour celui qui fêtait son anniversaire en ce jour.

Gauwain Robards.
Elle savait sa date d’anniversaire car présente sur le formulaire du BDE, dès lors qu’il l’avait rempli.
Un petit sourire de triomphe présent sur les lèvres rouges, car elle était partie gagnante, ayant eu cette information facilement. Lui, s’étant évertué à lui produire un cupcake parfait, comme il se l’était visiblement promis. Et ça, ça l'avait plus que touchée.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Mar 2 Fév 2021 - 13:01

La présidente du Bureau Des Elèves rejoignit ses ouailles et il devint rapidement clair qu’elle avait revêtu une tenue de combat : oubliés les talons hauts, auxquels elle avait préféré des bottes plus rock’n’roll, à l’image du reste de sa tenue. C’était un autre genre que son style habituel ; ça n’enlevait rien à la beauté de la jeune femme, mais on sentait qu’elle sortirait autre chose que le fouet, en cas de mutinerie.

Personne n’osa contester le bien-fondé d’un rangement en profondeur, un 27 Décembre.

Gauwain Robards sourit pour lui-même, en la regardant répartir ses troupes, d’une main de maître. Et, pas plus que les autres, et même si le jour était un peu particulier pour lui, il ne chercha à se défiler.

Peu doué pour les sorts domestiques, il ne fut pas affecté aux opérations de nettoyage et de récurage ; il se trouva réparti dans les équipes d’analyse et de classification de tout ce qui avait été accumulé dans divers cartons, au fil des mois. Ce fut instructif, bien plus qu’il ne le pensait.

C’était fou, ce qu’on pouvait découvrir lors d’une séance approfondie de tri et de mise au propre.

D’abord, il y avait tous ces objets égarés par leurs propriétaires et ramenés au local du BDE. La pile des carnets et parchemins le fascinait : comment leur possesseur s’était-il débrouillé aux examens et partiels, sans avoir sa prise de note sous la main ? Ca ne l’avait vraiment pas inquiété ? Il ou elle avait décidé de faire sans ? D’autres objets, vêtements, étaient plus personnels, plus précieux ; il fut voté la mise en place d’une armoire à oubliés, dont les parois vitrées laissaient voir le contenu, afin que les possesseurs puissent se signaler auprès du Bureau. D’autres items, enfin, ravivèrent des souvenirs : les badges distribués durant la semaine d’intégration, des masques de Samain, et une bouteille joliment ouvragée, qui était régulièrement utilisée pour des jeux étudiants, Gauwain en savait quelque chose.

Ce qui nous amenait au deuxième point : ce genre de séance informelle déliait les langues, et permettait d’en apprendre beaucoup sur ses camarades. En deux heures de temps, l’étudiant resta majoritairement silencieux, mais découvrit qu’Ambarella, une seconde année du DAC, vendait des rituels presque aussi efficaces que du Felix Felicis. Que quelqu’un – mais on ne saurait pas qui, cependant les oreilles d’Elsie Boartusk  étaient étonnamment rouges – avait couché avec la copine de Moor Medlar durant la dernière soirée. Que la débâcle des couloirs inondés en octobre était due à un plan foireux monté par Dominic Buttons, du DSM. Et qu’au moins deux étudiants en Médicomagie d’Urgence avaient perdu leur virginité avec la prof.

Pour finir, l’avantage de ce regroupement informel était aussi les petits brainstormings improvisés qui se jouèrent entre deux cartons. En tant que responsable du pôle Sécurité sur le Campus, il savait ce qu’il ferait, dès début janvier : demander au Doyen de mettre en place des accès plus stricts sur l’Ecole Supérieure. Pas d’accès de personne externes sans qu’ils bénéficient d’une autorisation express, accordée par l’administration, à des fins express d’enseignement ou de participation à la vie étudiante. Ca devrait limiter les présences non autorisées.

Deux heures plus tard, ils avaient fini, et le bureau du BDE était impeccable. Obsi venait de proposer d’aller fêter ça au pub du coin. Sans réfléchir, Gauwain lança un regard à Meredith, pour voir comment elle accueillait cette idée.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Mar 2 Fév 2021 - 14:47

Tout devait être parfait pour la rentrée prochaine.
C’était dans ce postulat que Meredith Hawthorne avait formé ses troupes afin qu’elles soient les plus efficaces possible. Répartis suivant leurs affinités en commun et leur propension à exceller dans certains domaines, les différents protagonistes du BDE faisaient en sorte d’être actifs dans le temps qui leur était imparti. La Présidente du BDE, avait installé un parchemin visible par tous, où chacun et chacune avait dû apposer sa signature avec sa baguette pour attester de sa présence. Et ainsi noter ce à quoi il avait pu œuvrer durant cette journée spéciale de rangement. Sachant la propension de Gauwain Robards et son apocalyptique maîtrise des sorts domestiques, l’ancienne Serpentard l’avait soumis à un autre état de fait. Il était alors occupé à classer ce qu’il pouvait trouver dans l’immense local du BDE.

La belle blonde savait dès lors, qu’il ne serait pas déçu.
La demi-Vélane quant à elle, veillait au bon fonctionnement du déroulé de la journée, surveillant de son regard absinthe acéré, tout ce qui pouvait se trouver à sa portée. Encourageante, stimulante, la fille de la Comtesse de Vermandois n’hésitait pas à applaudir et à sourire, quand tout se déroulait à merveille sous son autorité contrôlée. Par moments, elle reprenait sa place assise, griffonnant sur des parchemins, le déroulé de son mode de fonctionnement. Afin, de les faire passer au Doyen et que ce dernier approuve les idées de celle qu’il a nommé Présidente depuis sa première année. Meredith Hawthorne écoutait d’une oreille pour le moins distraite, certaines confidences. Ces dernières incluaient notamment des filtres d’amour,- l’idée était peut-être à creuser pour une éventuelle soirée le mois prochain-, et des étudiants qui avaient perdu apparemment leur virginité.

Elle, qui avait tablé le rangement sur une journée entière était alors surprise. Tout avait été réalisé en deux heures de temps, sans anicroches. Tout le monde s’était révélé être à la hauteur de ses aspirations et de coutume, la demi-Vélane en était plus que fière. C’est ainsi qu’elle offrit à toutes ses ouailles un large sourire rempli de reconnaissance, heureuse d’avoir un bureau propre pour la rentrée après ce break de Yule. Terminant son petit discours de remerciements et ses petits applaudissements, elle sentit le regard cacao de Gauwain se poser sur elle. En effet, l’un des membres du BDE venait de proposer une alternative pour le moins intéressante pour célébrer ces deux heures de rangement des plus acharnés.

Le Pub du coin ?
L’idée était bonne.
Mais avant …

La belle blonde n’avait pas choisi ce jour par hasard, et celui qui fêtait son anniversaire devrait le comprendre. D’un signe de tête, elle fit entendre à Obsi, qu’elle était d’accord mais qu’avant, elle devait faire quelque chose. De la plus haute et stricte importance, hélant Gauwain Robards au passage.

- On vous rejoindra plus tard, Obsi. Partez devant. Avait-elle dit en leur offrant un signe de la main, agrémenté d’un sourire. Chacun ayant enfilé son blouson, pour affronter le froid de Décembre. Gauwain ? Attends.

Avec son index manucuré de rouge bordeaux, qu’elle venait de poser doucement sur ses lèvres charnues, elle avait sensiblement capté l’attention de l’aspirant Auror, qui ne bougeait décidément plus. Chose faite, elle fit quelques pas, la menant jusqu’à son petit sac en bandoulière noir, qu’elle avait accroché à sa chaise de Présidente. Tout en faisant signe à son interlocuteur de se tourner afin qu’il ne voit pas, ce qu’elle était en train de récupérer.

Mains dans le dos, elle arriva doucement jusqu’à la hauteur de celui qu’elle considérait toujours comme étant immense et lui imposa donc :

- Ferme les yeux et présente-moi, tes deux mains. Un léger sourire, lorsqu’elle s’aperçut qu’il jouait le jeu. Lui mettant alors un petit paquet vert émeraude au bolduc argenté.
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MessageSujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith - Page 2 129196351Mar 2 Fév 2021 - 18:27

Meredith Hawthorne avait approuvé non seulement les efforts fournis mais aussi le résultat obtenu. La fierté dans le regard absinthe fut, sans aucun doute, la meilleure des récompenses, pour les équipes du Bureau des Elèves. Car toute exigeante qu’elle pouvait être, la jeune femme avait une certaine façon de vous regarder, quand vous vous étiez montré à la hauteur, un éclat particulier dans son joli regard, et un sourire sur les lèvres pleines, qui vous donnaient l’impression d’avoir abattu un dragon. Quand bien même vous n’auriez triomphé que de moutons de poussière ou de boîtes remplies de bric-à-brac : la fierté qui parcourut le groupe d’étudiants fut palpable et le discours de félicitation fut salué d’applaudissements enthousiastes. Oui, la Présidente du Bureau des Elèves de l’Ecole Supérieure de Magie savait motiver ses troupes.

Et les récompenser après le labeur. Il sourit quand elle approuva le projet d’aller saluer au pub l’effort fourni…. Avant d’être surpris quand la jeune femme le retînt. Lui, spécifiquement, et pas un autre.

Prudent, il passa son blouson, laissant ses camarades s’éloigner, tout en détaillant le visage de l’étudiante. Il fut rassuré en n’y trouvant pas trace d’agacement ou d’embarras. Non, rien qu’un air mutin, une pose coquine, dans sa manière de poser ‘innocemment’ son doigt sur sa bouche rouge, comme si elle réfléchissait à ce dont elle souhaitait l’entretenir, cette ‘affaire urgente’, ‘de la plus haute importance’. Il haussa un sourcil amusé et curieux.

Sa curiosité grimpa d’au moins six crans quand elle lui fit signe de se retourner, et qu’il dut s’en remettre à son ouïe, pour deviner ses intentions. Il se sentait étrangement impatient, tendu, dans l’expectative. Dans le reflet d’une lampe de cuivre, il tenta d’observer ses mouvements ; après le glissement métallique d’une fermeture éclair (son sac), il y eut le bruit de ses pas. Etre ainsi privé de la vue ne faisait que décupler ses sens, que rendre l’attente plus spéciale encore.

Quand elle lui fit sa demande finale, il comprit de quoi il était question.

Donc… elle savait ? Et elle y avait pensé ? ……était-il possible que le choix de la date du Grand Ménage de Fin d’Année ait été choisie à cette fin express ? Serpentard…. Il connaissait trop les façons de faire, dans leur maison commune, pour ne pas le suspecter.

Quoiqu’il en soit, il s’exécuta et ferma les yeux avec un sourire, lui présentant ses mains offertes. Un battement de cœur plus tard, il y sentit le poids d’un petit paquet, et s’autorisa à ouvrir une paupière, puis l’autre, avec un sourire chaleureux.

« Une affaire de la plus haute importance, hmm ? »

C’était une taquinerie tendre, sa voix le disait aisément. Il était heureux.

« Pour moi ? Pour Yule ? »

Il connaissait, bien sûr, la réponse à la première de ces questions. La seconde, en revanche…. Il avait supposé que c’était un cadeau d’anniversaire, mais…. S’il se trompait ? Et quand bien même il se serait trompé ? Aucun de ses camarades ne lui avait offert de cadeau de Yule. Quelles que soient les motivations de la jeune femme, cette attention était spéciale. Très spéciale, à dire vrai. Ce geste le touchait, d’une façon bien différente de leur petit jeu du mois de décembre.

A nouveau, le temps retenait son souffle.

« Permission d’ouvrir ce présent ? »
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