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| [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith | |
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| Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Lun 15 Fév 2021 - 18:36 | |
| Jamais, elle ne troquerait cette place. Jamais plus, Meredith Hawthorne ne la laissera à une autre. Car elle avait cette impression somme toute singulière, qu’un long fil rouge avait été tissé par des Dieux anciens et que ce dernier n’en finissait pas de s’étendre mais ne se rompant pas. Faisant se retrouver le tutoré et sa tutrice, après des années de perdition. Contre la haute stature et dans les bras musclés, elle se sentait bien. Ayant enfin trouvé sa place et ne souhaitant nullement qu’on la lui reprenne. La demi-Vélane ne pourrait plus le supporter. Silencieuse, la belle blonde se laissait aller tout contre lui, bercée par ses intentions douces et tranquilles. Par ce moment partagé qui leur appartenait.
Le regard d’absinthe pure rivé au regard cacao, elle le contemplait. Ainsi habillé, il était vraiment d’une beauté absolue, s’en rendant compte à chaque seconde de plus passée à ses côtés. Le sourire enchanté de Gauwain Robards disparut un court instant, quand elle mit sur le tapis de la conversation, son cher et tendre employé de maisonnée. Cole Bronson, était dévoué depuis deux années maintenant, au service de sa belle patronne. Sans un mot plus haut que l’autre, ni un geste déplacé. L’Écossais étant une perle, l’ancienne Serpentard était sûre d’une chose : il avait dû préparer les mets convenus avant de rejoindre famille et amis. Bien trop occupée, à rester contre la silhouette protectrice de son homologue masculin, la jeune femme n’avait pas vu le petit mot laissé par l’étudiant en art de l’EMS.
- Cole Bronson, fait tout. Avait-elle dit en souriant, tout en s’emparant du petit morceau de papier écrit par le mentionné en personne. Tu aurais aimé ? Mais, il n’y a aucun souci à se faire avec lui. Je te le promets.
En venir à arrêter leur étreinte conjointe s’avérait être une torture. Comme si, on lui retirait une partie d’elle. La plus importante. Son « cœur ». Ou la plus pure partie de son être : son « âme ». Le sourire de l’ancien Serpentard, lui réchauffait l’âme et le cœur, justement. Surtout, quand ce dernier trouva la seule réponse à cet épineux problème. Elle le sentit alors, se placer derrière elle, la gratifiant en premier lieu d’un clin d’œil et de baisers doux à la naissance de sa nuque. Appréciant cette délicatesse, la demi-Vélane se laissa faire. Profitant de lui et de cette proximité. Qu’elle adorait.
- Je pourrais presque décerner un Optimal, à mon tutoré ! S’était-elle exclamée avec un léger rire, bientôt plus affirmé, quand elle le vit faire son petit manège.
Gauwain Robards ne voulait pas quitter, ne serait-ce qu’une seule seconde, le corps de Meredith Hawthorne. Quitte à renverser une bonne partie de l’alcool présent dans les bouteilles pour venir les verser maladroitement dans les flûtes. Néanmoins, elle s’en fichait éperdument. Car, ce sont ces moments-là, qu’elle appréciait tout particulièrement. Ne s’empêchant nullement de rire outre mesure. Tournant sa tête blonde vers lui, toujours entre ses bras, elle l’admirait. Posant alors, une main fine et tendre, sur sa joue. A l’image du sourire, présent sur les lèvres rouges.
- Ça va, tu t’en sors admirablement bien. Je n’en ai pas partout et toi non plus. Un léger sourire, alors qu’elle venait s’approcher de ses lèvres pour y murmurer. Il y a des bouchées apéritives, si tu veux les dresser sur un plateau.
Toujours est-il, qu’elle voulait le garder contre elle. C’était bien mieux comme ça.
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mar 16 Fév 2021 - 10:21 | |
| Bon, a priori, le fameux Cole n’était pas un croulant de soixante piges, ni même un vieux beau de quarante et quelques. Elle ne s’avançait pas sur une description plus précise, ce qui était en soit une réponse. Seul élément : il faisait tout. Pourquoi Gauwain avait-il, soudain, une bien piètre vision de ce monsieur qu’il n’avait jamais rencontré, et jusqu’où s’étendait le tout en question ? Le principal, cela dit, était que ce soir, il n’était pas là ; elle n’avait souhaité qu’une seule personne, présente à ses côtés, et c’était le Gallois. Cole Bronson faisait peut-être tout, mais ce soir, il n’étreignait pas contre lui une étoile faite femme. …..Vingt points pour le Pays de Galles et Trente autres pour Serpentard.
Disons-le néanmoins : pour le bien de son menu, Meredith Hawthorne aurait peut-être dû garder Cole en cuisine. Cela dit, elle ne paraissait pas s’émouvoir du talent Robardsien pour répandre du champagne ici et là. Ce qui avait sans doute à voir avec la façon dont il déposait de temps à autres des baisers tendres dans sa nuque, de petits mordillements le long d’une oreille délicate, ou se laissait aller à des rires d’adolescents, leurs corps comme aimantés l’un contre l’autre, se pressant de la plus agréable des façons.
« Seulement un Optimal ? Je demande les rattrapages… »
Il se contenterait bien de l’Optimal, hein, si elle riait et souriait ainsi, c’était une récompense suffisante. Le bonheur la rendait plus belle encore, chaque fois qu’elle se tournait vers lui. Heureuse. Ou quand, comme à présent, elle s’approchait, caressante et regard suave, cherchant ses lèvres, tout en lui murmurant des félicitations amusées.
« ….ton critère d’évaluation c’est qu’on n’est pas dégoulinants de champagne ?… Les standards attendus baissent, Miss Hawthorne… »
C’était certain, s’ils avaient suivi ce genre de pédagogies pour le tutorat, le niveau du Première année n’aurait pas progressé autant (encore que le temps n’aurait pas été perdu, et que d’autres choses auraient grimpé). Fort heureusement, ils n’étaient pas en pleine séance d’entraînement. Il retrouva donc ses lèvres avec plaisir, et il fallut une bonne trentaine de minutes pour que les deux convives se rappellent qu’il y avait un plateau à dresser. Ce n’était pas parce que c’était déjà fait qu’il ne fallait rien faire, disait la chanson.
Quand il découvrit le contenu de ce que Cole Bronson avait préparé, Gauwain Robards dut l’admettre : qui que soit ce type, il ne le battrait pas sur le terrain de la gastronomie. C’était une farandole de petites bouchées salées, un assortiment de saveurs puissantes et exotiques, une relecture, on le sentait, de différentes cuisines, parmi lesquelles il ne reconnaissait aisément que les origines britanniques. …..le Gallois s’avoua vaincu à la quatrième dégustation, à la fois impressionné, dépité et charmé par le festival que traversaient ses papilles. …..Sans compter la deuxième bouteille de champagne, comment avait-elle dit, déjà ? Demi-sec ?
« Il te fait ce genre de trucs tous les jours ? »
Il venait de lui tendre une bouchée ornée d’une asperge rose (il ne savait même pas que ça existait), installé face à elle sur un confortable canapé, leurs jambes repliées se touchant sans même le réaliser à ce stade ; le contact, trop longtemps refusé, était devenu non seulement un impératif, mais une chose naturelle, normale. Partager ce repas de Nouvel An avec elle était une expérience sensuelle et pas uniquement à cause du menu : ça tenait aux regards et aux sourires qu’ils se lançaient. Aux caresses qu’ils ne cherchaient plus à retenir. A la façon dont ils s’offraient de temps à autre ces amuse-bouche, partageaient une œillade en croquant dans la nourriture tendue, ou souriant avec abandon quand des lèvres effleuraient les doigts au passage.
Ca montait crescendo, un pétillement de saveurs suaves.
« …et pour le dessert ? Ou tu veux qu’on fasse une pause avant la suite ? Est-ce que je peux t’offrir une danse ou… Tu préfères continuer de refaire le monde ? » |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mar 16 Fév 2021 - 15:34 | |
| L’Écossais de tout juste vingt-cinq ans avait mis à profit ses talents culinaires. Meredith Hawthorne lui avait dit de nombreuses fois de parfaire ses connaissances culinaires, qu’il avait déjà à la hausse, en s’inscrivant à des cours de cuisine en soirée. Chose que l’employé de maison avait faite, sans sourciller. Quelques soirées par semaine, le jeune homme s’était invité dans des ateliers de cuisine moldue pour agrémenter ses connaissances des nouvelles saveurs en vogue et des nouvelles épices, découvertes récemment. Il y avait pris goût, se liant d’amitié avec des palais improbables. C’était ce qui en était sorti pour ce repas de Nouvel An, où, il avait mis à profit tout son savoir-faire nouvellement acquis. Gauwain Robards quant à lui, était une délicieuse bouchée, qui ne se privait nullement de venir titiller la peau fine de la nuque de la belle blonde et d’y apposer sans nulle vergogne quelques petits mordillements proche d’une oreille où tintaient de nombreuses boucles d’oreilles. Dorées et assorties au bas de la robe qui, miraculeusement, n’était pas encore tâchée. Le rire de l’aspirant Auror était rempli de tendresse et de chaleur, et la Présidente du BDE le rejoignait. Encore. Savourant chaque seconde, passée avec lui. Sans que rien, ni personne, n’en vienne à fustiger ce moment. Sa peau contre la sienne, était un délice. Qui, n’était pas illusoire. - Un rattrapage oral, alors ? Mais vous n’êtes pas satisfait d’une telle prouesse Monsieur Robards ? Vous connaissez les critères d’évaluation de votre tutrice. Un rire, doux comme de la soie, alors que le regard absinthe était teinté d’une autre lueur. Plus primale et remplie d’appétence. Je peux relever mes standards, Monsieur le tutoré. Ne vous en faites pas. Un nouveau rire, qui traduisait des pensées moins chastes. Ses lèvres jointes aux siennes avaient une saveur si particulière, que la demi-Vélane n’en voudrait jamais d’autres. Passant de nouveau, ses mains aux doigts fins dans la chevelure brune, souriant dans les baisers qui gagnaient en intensité. A croire que sa langue et la sienne savaient œuvrer pour faire un ballet parfait, sans anicroche et sans faux pas. C’était alors, bien plus intense. Plus puissant et dénotait d’une envie de plus. D’une autre communion. De corps, en plus de baisers. Or, l’ancienne Serpentard avait sensiblement faim. L’une de celle qui était primaire, conjointe avec l’autre, plus fiévreuse. Mais, remplie de félicité, elle s’était mise dans le canapé face à lui, ses jambes étant sous elle. Effleurant la peau, car leurs deux corps étaient proches. Mais pas assez, selon elle. - Pas tous les jours, non. Mais il en est coutumier. Avait-elle répondu avec un sourire, alors qu’elle réceptionnait une bouchée tendue et qu’elle lui en donnait une en retour, assortie d’une gorgée de champagne. Et d’un sourire enjôleur. Le regard vert d’absinthe pure fixait tous les faits et gestes de son homologue futur Auror. Jusqu’à venir récupérer, juste devant ses lèvres, une autre bouchée. Alors qu’il allait clairement la grignoter sans nul doute. Un rire cristallin s’échappa des lèvres entrouvertes, manquant de faire tomber le restant de la bouchée, sur la petite serviette rouge présente dans l’une de ses mains. Se penchant sur la petite table du salon, elle reprit sa coupe qu’elle termina rapidement. Enchantée de la suite, qu’il était en train de lui proposer. Néanmoins, ce serait elle qui danserait. Pour lui. Lentement, elle se redressa et retira ses talons, les envoyant valser à l’autre bout du canapé. Lui offrant sa flûte pour qu’il la prenne, avec un petit sourire malicieux et rempli de mystères. Relevant sa robe dorée, elle la remonta doucement pour avoir plus de facilité à lui octroyer une danse classique. Pour ne pas être dérangée dans ses pas. D’un coup de baguette magique, elle fit jouer le gramophone présent sur un guéridon non loin d’eux. Cette musique, qu’elle connaissait par cœur. Pour l’avoir répétée de nombreuses fois. Connaissant chaque entrechat, chaque jeté de pas. Lui allouant un peu de ce qu’elle était et de ce qu’elle est toujours. Avec une révérence, elle mit fin à ce ballet, lui intimant de venir la rejoindre pour qu’il lui montre ce qu’il pouvait bien savoir danser. - Offre-moi une danse, alors. Ça me ferait plaisir. Demanda-t-elle, une main posée sur sa nuque et l’autre présente dans l’une de ses mains. |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mar 16 Fév 2021 - 20:41 | |
| Ils jouaient l’un avec l’autre, provoquant leurs sens, ivres peut-être autant de champagne que de la présence de l’autre. Quand elle vînt lui dérober une partie de la bouchée qu’elle venait de lui présenter, dans un rire flûté, il ne put s’en empêcher : il tomba sous le charme. De cette fragilité, de cet esprit effronté et dominant, de ce talent pour les jeux piquants. Cependant, il s’agissait d’une bouchée délicieuse et elle n’allait pas s’en tirer à si bon compte, voleuse de canap- grand chemin qu’elle était ! Avec un rire guerrier, il la renversa en arrière, pour lui voler un baiser qui avait goût de gingembre, avant de la laisser reprendre son souffle et sa coupe.
Et puis… elle accepta la proposition d’une danse. Mais pas tout à fait de la façon qu’il avait envisagée.
Ses yeux s’arrondirent lorsqu’elle releva sa jupe sur ses cuisses, après avoir envoyé balader ses chaussures. Il fixa les centimètres de peau pâle qu’elle dévoilait petit à petit, et oubliant de respirer…. Jusqu’à ce qu’elle déclenche le gramophone et entame la chorégraphie. Il arrêta de penser, et cependant, ça n’avait rien à voir avec un assaut de désir brut.
Elle évoluait avec la légèreté et le contrôle impeccable d’une danseuse étoile. Une ballerine ne pesant rien, s’affranchissant des règles et des lourdeurs et des douleurs de ce monde. Elle était à la fois précise et rapide dans ses jeux de jambe élégants, gracieuse dans la façon de mouvoir ses bras, ses mains, de porter sa tête. Il voyait aisément la musculature fine que nécessitait cet art et pourtant elle donnait l’impression d’un tel naturel, d’une telle légèreté, qu’on aurait pu la croire aidée par la magie. Il y avait, à n’en pas douter, beaucoup de pratique et d’heures d’effort, derrière ce niveau ; Gauwain le savait instinctivement, reconnaissait avec l’œil du sportif la façon dont le corps de la jeune femme évoluait. Chaque pas était exécuté avec une élégance savamment travaillée, en phase avec la musique, qui semblait la porter ou qu’elle semblait diriger à sa guise. Elle évoluait sur le parquet comme sur un lac, la peau soulignée d’or et d’ombre par le jeu des chandeliers du salon. Il oublia le temps. Il ne savait pas ce qu’elle exécutait, ne connaissait pas le monde des ballets et de la danse classique, n’était familier ni des pas de bourrée, ni des jetés, ni des battements. Cependant il savait le principal : elle était belle.
Il n’aurait jamais imaginé voir Meredith Hawthorne danser ainsi ; et pourtant, c’était un spectacle qu’il n’oublierait jamais.
La danse prit fin dans un salut parfaitement exécuté, qu’il applaudit sans réfléchir à deux fois, les yeux rivés à elle, subjugué ; elle ne semblait pas troublée, c’était à peine s’il voyait sa poitrine se soulever plus vite. Il y avait sur ses lèvres un imperceptible sourire de fierté, dans son regard une lueur de plaisir.
Quand il la rejoignit, ce fut pour la regarder de plus près, d’abord. Ecarter une longue mèche blonde, avec révérence, avec respect ; elle l’avait, encore une fois, impressionné, et il ne cherchait pas à le dissimuler.
« Une vraie danseuse étoile…. C’était magnifique. »
Sa voix était basse, comme s’il avait hésité à briser le silence. Comme s’il avait été face à un miracle tel qu’on n’en trouve que dans le monde magique. En récompense, elle voulait une chose bien naturelle : une danse. Mais cette fois, un pas de deux, main dans la sienne. Fort heureusement, derrière sa carrure solide, Gauwain aimait danser. Certes, il était plus habitué des danses folkloriques que de leurs cousines de salon. Mais il savait la valse. Et il avait envie d’elle, de cette proximité, de cette solennité.
Avec un sourire, il fit descendre sa main le long de son dos, de ses épaules nues au creux de ses reins, et l’attira, plus près. Il n’eut pas de problème à conduire, sur un rythme lent, ferme tout en restant attentif à sa partenaire. Souriant, parce qu’ils étaient l’un avec l’autre ; une différence de taille, sans ses hauts talons, et pourtant, la façon dont elle l’accompagnait lui semblait parfaite. La troubla-t-il, à laisser sa main caresser ses reins, respectueux mais s’égarant parfois ? La fit-il frissonner, en interrompant leur danse pour capturer ses lèvres ? Dans un baiser profond ?
Et enfin, quand la musique changea, l’amusa-t-il, en lui proposant des pas plus brouillons mais empreints d’une énergie, d’une vie, d’un bonheur, qui en cet instant, n’étaient dus qu’à elle et à sa présence. Des danses qui étaient des occasions de se retrouver, de se frôler, de façon bien moins sage. Avant d’enfin la faire virevolter jusqu’à pouvoir la ramener contre son torse, étroitement serrée, haletant et rieur.
« Verdict, Miss l’Etoile ?….Optimal en danse également ? Je mérite une pause champagne ? » |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mer 17 Fév 2021 - 9:43 | |
| Il y avait une parade bien construite dans chaque seconde, qui était en train de s’écouler dans la demeure victorienne Hawthorne. Un jeu, auquel la maîtresse de maison s’adonnait avec une certaine complaisance, ayant pour seul et unique invité son cadet d’une année. Elle prenait un malin plaisir à jouer, à venir le chercher. Notamment, en lui dérobant sous le nez un canapé pour le moins intéressant. Qui finit sa course entre les lèvres rouges et charnues. Écarquillant son regard absinthe, elle se retrouva bien vite allongée sur le canapé, l’immense carrure de l’ancien Serpentard présent au-dessus d’elle qui lui ravit un baiser. Baiser qui dura un temps incommensurable, mais en quoi, cela était-il dérangeant ? En rien. Vu le large sourire qui en résultait, de cette attaque traîtresse.
Meredith Hawthorne avait alors revêtu son ancien costume de danseuse étoile, sans pour autant l’être totalement. Lui montrant alors la grâce de ses pas et de son corps, emportés tous deux par le lyrisme de cette musique dont elle en connaissait les notes et les silences avec une maîtrise appliquée. Ce tableau, était son préféré et elle l’avait dansé tant de fois, qu’elle pouvait l’exécuter les yeux fermés. Ce qu’elle fit. Évoluant avec souplesse et dextérité, l’aspirante Auror lui octroyait un peu de ce monde, que peu de gens connaissait. A Poudlard, on la savait étoile plus que danseuse, car toujours intouchable. Impossible à attraper. A l’EMS, c’était sensiblement identique mais la donne avait changé : il y avait Gauwain Robards. Ou plutôt, il avait toujours été là.
Sa saynète terminée, la demi-Vélane fit une révérence à ce seul public présent en face d’elle. Se rappelant alors ses années de labeur et de récompenses, à forger cet art gracieux et cette silhouette qui allait de pair. Mais, ce fut l’enthousiasme de l’ancien Serpentard qui fut la plus belle offrande à sa prestation. Il applaudit. Visiblement charmé par une telle prouesse, si elle en jugeait le regard couleur cacao qui lui faisait face. Le sien, quant à lui était rempli d’une lueur de hardiesse et les lèvres rouges, d’un sourire enchanteur et serein. Elle maitrisait son art, après tout. Lorsque son tutoré s’approcha, la Présidente du BDE ne put que sourire, sentant qu’il écartait une mèche blonde de son visage. Et ces mots … Les siens. A lui. Ils valaient tout l’or que pouvait contenir Gringotts.
Elle n’eut pas le temps de s’appesantir dessus, car elle voulait sa danse. Meredith Hawthorne ne savait nullement si Gauwain Robards dansait. Or, la belle blonde voulait de ce mélange de corps que nécessitait une danse. Souriante, elle sentit qu’il la rapprochait de lui, afin de mener cette chorégraphie à son terme. Les pas lents, lui rappelaient une valse et c’en était une. Celle qu’elle aurait aimé avoir au dernier bal de Yule, à Poudlard. Là, elle en profitait plus que de raison, frémissante quand elle sentait ses mains s’écarter de la rigueur conventionnelle que cette danse de salon exigeait. Et l’apothéose fut ce délicieux baiser. Intense et profond qui clôturait ces pas.
Gauwain Robards se mit en tête d’entraîner Meredith Hawthorne dans des danses qu’elle ne pratiquait nullement. Mais dont elle ne fut pas gênée pour une Mornille. Rieuse, quand les pas se faisaient plus soutenus, n’hésitant pas à rapidement nouer ses cheveux avec sa baguette pour ne pas être dérangée. Et soufflant sur sa chevelure blonde, pour que les petites mèches ne viennent pas l’embêter. La conclusion fut quand elle se retrouva de nouveau dans ses bras. Comme protégée dans l’écrin des bras musculeux de l’aspirant Auror. Elle l’entendait rire et sentait son inspiration erratique. A cet instant, il y avait deux simples mots qui voulaient s’échapper d’entre les lèvres couleur vermeille. Alors, tout en le regardant, elle se mit à les articuler sans pour autant les dire.
- Optimal en danse également, je dirais. Commença-t-elle, d’une voix douce, avant de se retirer lentement de l’étreinte pour aller servir, deux nouvelles flûtes de champagne. Pause champagne, méritée. Nouveau petit bruit, pour signifier que les verres s’entrechoquent.
Le temps passait à une vitesse insolente. Tandis que Meredith Hawthorne avait repris place sur le canapé, ses genoux sous elle et sa flûte à la main, souriante quand Gauwain Robards se remit au même endroit. Face à elle. A ce moment, elle en oubliait qu’elle avait plus ou moins avoué ces sentiments puissants qui la consumait. Mais, cela ne comptait pas : ça n’avait pas été expressément dit.
- Dis-moi ce que tu veux faire Gauwain. Pour franchir cette nouvelle année. Dans la tête de la demi-Vélane, il y avait bien une petite idée qui venait de germer. Si l’on en croyait la lueur de défi présente dans les iris verts couleur d’absinthe pure. Un Truth Or Dare, ça te tenterait ? On peut mettre des enjeux, bien évidemment. Avait-elle conclu, tout en croquant dans une bouchée, le sourire de provocation manifeste bien ancré sur les lèvres pleines. |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mer 17 Fév 2021 - 13:48 | |
| Tout paraissait tellement naturel, avec elle. Les rires, les attirances, cette façon de se mouvoir l’un avec l’autre, qu’ils valsent ou qu’ils s’amusent à d’autres rapprochements. Comme les parades nuptiales de ces animaux qui évoluaient à l’unisson, leurs mouvements calqués l’un sur l’autre, comme si leurs esprits en symbiose ne faisaient plus qu’un.
Elle était à la fois magnifique et délicieuse, d’une sensualité élégante et d’une joie enivrante, et il adorait ça ; profiter de cette facette qu’elle avait cachée, ces derniers mois, ces dernières années. Il adorait la jeune femme qui lui offrait ses dernières heures de l’année 1978. Ils n’étaient que tous les deux, et pourtant, personne ne lui manquait. Cette soirée-là, tout était parfait. Terriblement parfait. C’en était à vous donner le vertige : est-ce que ça pouvait continuer ainsi, réellement? Si oui, que Merlin lui demande ce qu’il voulait, il s’acquitterait du prix (....tant que Merlin restait raisonnable et ne lui demandait pas de sacrifier certaines vies, ou, perspective aussi peu réjouissante, certaines parties de son anatomie ; auquel cas, on aurait été face à un dilemme intéressant et fort délicat).
Pouvoir s’arrêter pour reprendre son souffle et prendre une gorgée de champagne ne sembla pas lui déplaire. Après la griserie euphorique de la danse, c’était une autre forme d’ivresse qu’ils partageaient, plus calme, plus posée ; sans pouvoir s’en empêcher, avant de la rejoindre sur le canapé, comme il passait dans son dos, il profita qu’elle ait relevé ses cheveux blonds pour déposer un baiser dans sa nuque, effleurer le cou gracile.
Calé, à son aise, dans le canapé, croyant à un instant de calme, Gauwain Robards eut la surprise de voir le regard vert pétiller. Une provocation explicite dans les yeux magnétiques. Pour en rajouter à la bravade, fière d’elle, elle suggéra qu’on épice un peu la situation. Avec des enjeux.
Soyons clairs, Gauwain se tenait à l’écart des jeux de ce genre. Bien sûr qu’il était capable d’accomplir les défis proposés, mais ça tournait rarement bien, ce genre de trucs. Quand tu as vu flotter de longues minutes un caleçon sale devant les vitres de ton Dortoir, avant qu’il ne soit chippé par une créature de l’eau et que Silezia McPetiteAmie décide de rompre avec ton camarade, pour motif de tromperie inter-espèces, tu te dis que peut-être, tu vas te tenir à l’écart de ce genre de trucs (ou que, du moins, tu ne confesseras pas de fantasmes liés à l’eau devant des compagnons de dortoir). Vu ce que ça donnait dans les fêtes du BDE, il n’en était pas mécontent.
Mais là….! Comment résister? Et de toute façon, elle le provoquait, avec son petit sourire rusé, fière d’elle, éclatante. Pas question de se dégonfler! Il afficha donc, après un haussement de sourcils, un air faussement détaché. Ne trahissant ni les mille pensées qui lui déferlaient en tête devant le potentiel qu’offrait ce jeu, ni de potentiels prières à Merlin pour que les défis qu’il affronterait ne tournent pas en sa défaveur.
Coude posé sur le canapé, dans une posture détendue (que démentait le regard soudain plus affûté), il lui sourit.
« Un petit jeu, pourquoi pas. J’ai rien à cacher et… je ne suis pas pleutre. »
Tant de confiance dans ces affirmations…
« Sans compter que tu m’intéresses, avec ton histoire d’enjeux. A quoi tu penses ? Le premier qui se dégonfle offre quelque chose à l’autre ? »
Il laissa en suspens la nature de ce quelque chose : un cadeau, une invitation, quelque chose de plus sensuel...
« D’ordinaire, j’aurais dit honneur aux dames, mais vu le jeu, il est plus galant que je commence, non? ….Vérité.. »
Parce qu’il le savait : avec la vérité, on pouvait toujours s’arranger. Et qu’elle n’avait pas proposé de jouer à Action ou Véritaserum. |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mer 17 Fév 2021 - 15:32 | |
| C’était d’un naturel sans complexes. D’une facilité tellement déconcertante, que Meredith Hawthorne avait toujours l’impression qu’il avait été là, depuis le début. Que c’en était presque une hérésie, que ça ne soit pas le cas, finalement. Que ce qu’elle pensait être durement acquis, l’était peut-être finalement et que ces moments passés ensemble, n’étaient pas la résultante d’un souhait soufflé sur son unique bougie d’anniversaire. Plantée dans le cupcake le plus délicieux, qu’elle avait goûté jusque-là. L’esprit de la belle blonde avait fait le vœu de pareille soirée, et cela avait été sensiblement exaucé. Comme si Lilith avait entendu ses silencieuses prières et lui avait accordé cette chance. Inespérée. Alors, l’aspirante Auror ferait de cette soirée une merveille, à l’image de celui qu’elle avait invité à passer ces dernières heures en sa demeure.
Ses baisers toujours appuyés d’une faim plus que vorace, étaient le synonyme de ce « quelque chose » de plus. De ce qui serait la conclusion, probablement à minuit, de ce passage à la nouvelle année. Il était loin le temps, où Meredith Hawthorne excellait dans son rôle de tutrice et offrait à Gauwain Robards, des heures entières d’entraînement. Passant de longues après-midi de dur labeur, à enregistrer des formules et à reproduire des sortilèges. Inlassablement. Telle une ritournelle, incessante. Le pire avait été ce mois d’Octobre, où, il n’avait nullement brillé par son assiduité. Sa versatilité avait eu raison de lui et de la patience de la belle blonde. Qui lui avait fait payer cet affront. Ne ménageant pas ses efforts, pour se rendre à la fois comme une tortionnaire et un délicieux bourreau.
Maintenant, après un fameux anniversaire en Novembre et un autre survenu, il y a quelques jours de cela, elle se retrouvait à l’embrasser sur son canapé. Grisée par une félicité et poussée par ces quelques bulles présentes dans le champagne doré. Lorsqu’il se montrait taquin, en l’effleurant ainsi et baisant sa peau claire, elle en frémissait d’extase. C’était un pur ravissement, qui faisait qu’elle était sûre d’elle et de ce qui allait se produire pour la suite de cette soirée. Grignotant une bouchée épicée, elle ne put que se résoudre à lui offrir ce petit regard mesquin. Meredith Hawthorne voulait jouer avec Gauwain Robards. En pimentant l’action par des taquineries. Ce qui était en soi, une manœuvre typiquement Serpentard. Allait-il décliner l’invitation tacite ? Serait-il un couard ? Ou pire encore, un lâche ?
Le regard d’absinthe pure ne quittait plus le cacao, le soumettant toujours au défi. Observant un tutoré qui s’octroyait une pose décontractée et décomplexée. La demi-Vélane ne put que laisser échapper un petit rire entendu devant pareil spectacle, voyant qu’il se pensait vraiment être sûr de lui. Gauwain Robards souriait. Meredith Hawthorne quant à elle, se pinçait les lèvres dans une tentative de ne pas poursuivre cette hilarité qui était en train de la compromettre.
- Si Monsieur Robards, n’est pas un couard. Alors, allons-y. Avait-elle dit en soufflant ces mots, se penchant légèrement. A quelques centimètres de ses labiales. On peut partir sur ce principe oui. Une surprise bien évidemment. L’autre sera averti le moment venu, par hibou. Et, il ne devra pas se défiler. Sinon, un autre gage lui pendra au nez. En parlant de nez, son index manucuré venait de se poser sur la partie du visage mentionnée de son interlocuteur, la pressant doucement et ce, avec un petit rire.
Gauwain Robards voulait démontrer son audace et son impudence jusqu’au bout, en commençant en premier. Qu’il en soit ainsi. Tapotant avec ses ongles sur sa flûte de champagne encore remplie, Meredith Hawthorne réfléchissait pour cette première Vérité. Quelque chose d’impactant. Dont elle voulait savoir l’opinion de son cadet. Cette dernière lui importait bien plus que lui-même, ne voudrait le croire.
- T’étais-tu attendu à ce que je t’invite, te trouvant irrémédiablement seul, sans d’autres convives ? Avait-elle demandé en souriant, les lèvres posées sur sa coupe, attendant la réponse à son interrogation. Toujours impeccablement mutine. Toujours.
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Mer 17 Fév 2021 - 20:52 | |
| Il le voyait bien, elle n’était pas totalement dupe, face à sa décontraction affichée : elle dissimulait avec peine son amusement, mais il voyait les paillettes d’or qui jouaient dans ses yeux, cette façon si particulière de sourire. De venir le chercher, le provoquer. L’espace d’un instant, il oublia un peu qu’il était curieux de ce jeu et de ce qu’il amènerait. Parce qu’elle s’était penchée sur lui, qu’elle le taquinait, avec ce doigt fin et qui pourtant devait commander des armées d’hommes, les menant à la baguette, sans doute, non? Ce doigt élégant qu'il eut envie de mordre et d'embrasser et.... …...et on allait prier pour qu’elle ne lui pose pas de questions sur ce qu’il avait envie de faire avec elle à cet instant, parce que ça serait la plus courte partie d’Action ou Vérité de l’histoire de l’humanité. Fort heureusement, Meredith Hawthorne avait beau être une meneuse d’homme née, elle semblait vouloir faire preuve de magnanimité, ce soir. Elle commençait vraiment à avoir un faible pour lui, hein? C’est ce que disait le sourire du jeune homme, tandis qu’il choisissait ses mots. Cela dit, il ne voyait pas pourquoi mentir. Pas à ce sujet. Elle en savait suffisamment pour que la vérité ne l’étonne pas, du moins il l’espérait. « Non. Non, je ne m’y attendais pas. Je ne vais pas mentir, je l’avais peut-être bien espéré un peu, mais c’était un genre de- de scénario fantasmé? Je pensais qu’il y avait plein de gens avec qui tu aurais voulu être, ou qui supplieraient qu’on les laisse passer la soirée avec toi. »Parce qu’elle était petite-fille d’actrice et fille de comtesse, sans doute, mais aussi pour toutes les raisons qui faisaient qu’elle était elle, qu’elle était drôle, intrigante, douée, puissante et vulnérable à la fois. Cependant, le fait qu’il soit seul avec elle, actuellement ne signifiait pas qu’il n’y avait pas eu d’autres invitations, il le réalisait aisément. Aussi, même si elle ne le lui avait pas expressément demandé, il conclut son explication d’un regard franc : « Je mesure ma chance, tu sais? Je te remercie de m’avoir invité, moi. Pas un autre. Je me sens chanceux… ….même si ma tête va être mise à prix dans la bonne société à partir de demain, pas vrai? »
Il lui adressa un clin d’oeil amusé. Il espérait bien survivre à cette soirée de réveillon, et à bien d’autres. A ses côtés, tant qu’elle le souhaiterait, tant que ça continuerait de bien se passer, qu’il continuerait à sentir cette harmonie entre eux. Les yeux chocolat ne quittèrent pas le regard émeraude, cherchant à y lire ce que sa réponse éveillerait en elle. Est-ce que c’était la réponse qu’elle avait anticipé? Quelles conclusions en tirerait-elle et en quoi sa manière de le regarder évoluerait-elle? ….La vérité, cette prise de risque. Et à ce propos... « A ton tour, miss l’étoile. Action, ou Vérité? »Tout en lui posant cette question, il commençait à réfléchir à ce qu’il pourrait demander. Il n’était pas en mesure de prédire le choix qu’elle allait faire. D’ordinaire, il en était certain, elle se serait portée vers une Vérité, sans doute en appliquant la même logique que Gauwain, non? Mais ce soir…. elle était provocante, taquine, et il pouvait l’imaginer accepter une Action, prendre le risque d’une demande un peu débridée, de quelque chose de plus épicé. La question était plutôt : que s’autoriserait-il, lui, à lui demander? Car si son esprit lui fournissait des idées toutes plus plaisantes les unes que les autres, il ne voulait pas la mettre mal à l’aise. - Word Of God:
Eeeeeeeeeet les autorités derrière le clavier de Meredith ont dit Action « D'accord, t'as une minute pour réussir à me faire frissonner. Sans me toucher et sans utiliser la magie, ce serait trop facile. » |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Jeu 18 Fév 2021 - 17:29 | |
| Ce petit jeu taquin pourrait durer des heures, qu’elle ne s’en formaliserait pas outre mesure. En compagnie de Gauwain Robards, Meredith Hawthorne se sentait merveilleusement bien. Il y avait cette alchimie naissante qui évoluait entre eux, et tout cela semblait si facile, que la demi-Vélane en était troublée. Ou du moins, tentait de l’être ou de s’en persuader. Car, tout fonctionnait sans anicroche, comme une mélodie sans aucune fausse note. A l’image de celle, sur laquelle la Présidente du BDE avait posé ses pas classiques. Le doigt manucuré de rouge bordeaux, intimait quant à lui, une autre danse. Une de celles, que l’on fait à deux. Bien moins vêtus, à coups de soupirs et de peaux enroulées. Néanmoins, elle n’avait pas posé la première question qui lui avait traversé l’esprit quelques secondes. La bouche rouge et pleine, s’était ravisée.
Pour quelque chose d’encore plus appréciable et de plus sincère. Occupée à l’observer, le regard couleur d’absinthe pure se teintait d’une lueur de fierté et le sourire grandissant allait dans ce sens. Reposant la flûte de champagne, dont elle en prit une gorgée, Meredith Hawthorne contemplait Gauwain Robards qui ne ménageait pas ses efforts pour lui offrir le plus de franchise possible. Ainsi donc, il ne s’y attendait pas mais espérait qu’elle ait fait ce choix, au plus profond de lui. Ménageant son suspens, la belle blonde mit ses mains sur ses genoux, caressant le tissu doré avec un petit rire. S’il savait qu’il était bien le seul et l’unique, qu’elle avait voulu avec elle, ce soir-là. En serait-il encore surpris ?
- Non. Il n’y avait bien que toi et toi seul. Avait-elle mentionné avec un petit sourire charmeur, rempli de vérité. Si tu l’avais déjà espéré au plus profond de toi-même, ça m’enchante déjà.
La suite de la diatribe de son tutoré, la fit rire. Ce dernier voyait dans un futur proche, une mise à mort rapide par ses condisciples, parce qu’il avait réussi à saisir l’Insaisissable Meredith Hawthorne. Ce que ne savait pas encore Gauwain Robards, c’était qu’il avait réussi à capturer le cœur de la demi-Vélane, il y a huit années de cela, en la faisant sourire. Comme il était en train de le faire actuellement. Par sa présence et son essence même. L’ancien Serpentard avait offert un peu de son monde, à son ancienne camarade de maisonnée, lui offrant cette Carte précieuse. Qu’elle avait toujours gardé. Telle une relique. Un sort la gardant à jamais intacte, pour ne jamais qu’elle en vienne à s’abîmer, ni disparaître. Jamais.
- Idiot va. Un sourire tendre était apparu, identique à ceux du début de cette conversation. Je n’en voulais pas d’autres. Mais par contre, je veux d’autres journées et d’autres soirées, passées à tes côtés. De nouveau, l’index à l’allure dirigeante et militaire, qui venait de se poser sur le nez.
C’était à son tour. Elle aurait pu choisir une Vérité, mais qu’est-ce que l’aspirant Auror aurait bien pu lui demander ? Tout a contrario, Meredith Hawthorne choisit Action, car c’était dans l’ère du temps et dans l’idée de ce « jeu » auquel, ils s’adonnaient tous les deux. Dans l’expectative, la demi-Vélane attendait sa sentence avec délectation, prête à se laisser aller au jeu. Les iris d’absinthe pure n’en finissant plus de briller de cette lueur de défi, qui la caractérisait tout entière. Le verdict était enfin tombé : faire frissonner son interlocuteur en une minute mais sans le toucher, ni user de magie. Car, trop facile. La tête blonde haute, elle relevait l’enjeu, tout en applaudissant.
Tout en ne perdant nullement le regard cacao, Meredith Hawthorne se releva doucement, pour se diriger vers la cuisine et plus précisément vers son congélateur. Fouillant à l’intérieur, elle en extirpa un petit bac à glaçons, aromatisés à la rose. Un pétale de cette délicate fleur étant piégé à l’intérieur. Rapidement, elle en mit quelques-uns dans un petit récipient, jusqu’à arriver de nouveau face à son invité. Les prunelles d’un vert intense à la couleur peu commune étaient de nouveau rivées vers celles de son homologue aspirant Auror, le pouce et l’index saisissant un petit cube de glace.
Se rapprochant inexorablement de l’étudiant de l’EMS, la Présidente du BDE, mit sur sa montre un petit chronomètre, car le temps était imparti : une minute, montre en main pour faire frémir son vis-à-vis. Et un glaçon, présent dans la bouche rouge qui vint doucement atterrir dans la nuque, sans le toucher. Continuant son exploration, la belle blonde s’attardait sur certaines zones, voyant la chair de poule se former sur la peau masculine.
Verdict Monsieur Robards ? Après une minute à se faire torturer avec de la glace parfumée à la rose ? |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Jeu 18 Fév 2021 - 21:11 | |
| Il ne la croyait qu’à moitié, quand elle lui annonçait qu’il n’y avait eu que lui, sur la liste des invités qu’elle désirait à ses côtés. Mais c’était un sentiment trop plaisant pour qu’il proteste. C’était bon, de croire à ça. De se perdre dans les yeux verts et de fondre devant son sourire tendre ; d’accepter qu’elle mène son monde à la baguette, sexy dans la façon dont elle dictait ses exigences.
« Ca doit pouvoir se négocier, d’autres journées et plein d’autres soirées. ….au moins tu sais quoi demander si je prends une Action au prochain tour. »
Une taquinerie amusée, accompagnée d’un clin d’oeil. Le voyait-elle dans sa façon de se mordre fugacement les lèvres, dans la façon dont il souriait, qu’elle n’avait vraiment pas besoin de gages, pour obtenir de sa part ce genre de choses? Rien qu’à la façon dont son regard se réchauffait, à la manière dont il prenait des nuances plus épicées. Cela dit, si elle souhaitait quand même faire cette demande en jeu, ce serait un défi aisément gagné, sans avoir à se faire violence.
Lui, lui avait opposé un challenge plus complexe. Il était curieux, impatient, de savoir comment elle en triompherait. La jeune femme ne se troubla pas devant le gage qu’il lui avait attribué, au contraire, son regard trahit qu’elle approuvait, qu’elle s’amusait de ce jeu. Nullement impressionnée, loin d’être prise au dépourvue, bien assez créative pour surmonter les deux limites qu’il lui imposait. Féline.
Il ne perdit pas une miette de ses préparatifs, surpris qu’elle opte pour la cuisine plutôt que pour une approche directe. Il comprit lorsqu’elle ouvrit le réfrigérateur. Oh Merlin…. C’était pas à ça qu’il avait pensé mais… ça risquait d’être efficace. Si avec ça, il n’avait pas un coup de froid! Allez, il l’avait cherché, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même…
Pourtant, une fois encore, elle alla contre ce qu’il avait anticipé. Pas d’attaque glaciale. Non.
Ses yeux s’écarquillèrent quand elle vînt se placer face à lui, plaçant un glaçon entre ses lèvres charnues, le regard intensément chargé de désir.
La peau traversée d’un frisson, il inspira, au premier contact du glaçon sur sa nuque, un bruit étranglé de surprise et d’intérêt devant la sensation intensément contradictoire. Froide et brûlante à la fois. Elle le promena sur sa peau en abandonnant dans son sillage une trainée humide, serpentant dans son cou ; on le traiterait d’homme faible devant ses pulsions, mais tant pis : il déboutonna le haut de sa chemise, l’invitant à descendre plus bas. Toujours sans se toucher directement, son esprit lui fournissait des images très détaillées d’autres destinations où pourrait aller se perdre cette bouche talentueuse…
La minute prit fin sans qu’il y prenne garde, parce qu’il avait craqué.
Le glaçon était tombé à terre : il l’avait attirée pour un baiser vorace, une main autour de la nuque gracieuse, ses lèvres ramenant de la chaleur sur la bouche qu’avait saisi l’hiver. Ses mains revenant caresser ses courbes, son souffle s’accélérant à chaque baiser échangé. Leurs corps se pressèrent l'un contre l'autre, s'épousèrent, alors que la température de la pièce semblait monter à chaque instant.
….jusqu’à ce que le bol de glaçons à demi fondus bascule et se déverse sur lui. Il eut une inspiration vive, retenant de justesse un juron. Avant d’avoir un petit rire, vu l’état de sa chemise, trempée.
« Tu sais, tu pouvais aussi attendre le prochain tour et me demander de l’enlever. »
Il accompagna ça d'un haussement de sourcil, qui signifiait que, à moins qu'elle ne mette un veto, il allait effectivement tomber la chemise. Un sortilège pour sécher les vêtements? Hein? Quoi? Non, pourquoi faire? D'ailleurs, il souffrait d'une amnésie temporaire, il ne se rappelait plus de la formule. |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Jeu 18 Fév 2021 - 22:00 | |
| Meredith Hawthorne ne mentait jamais. C’était une maxime qu’elle suivait à la lettre et dont elle ambitionnait de perpétrer les préceptes chaque jour. Consciente que faire un tel aveu à l’ancien Serpentard était un risque, qu’il ne la croit pas. Ou pire, qu’il penserait qu’elle lui ment éhontément, tout ça pour passer une agréable soirée en sa compagnie et tout s’arrêterait là. Aussi rapidement que tout ceci était arrivé. Cependant, la belle blonde avait été honnête, son regard vert absinthe et son sourire traduisaient cette sincérité dont elle pouvait faire preuve à l’instant. Gauwain Robards était là, et c’était tout ce qui lui importait.
Avec un large sourire, la demi-Vélane, l’écoutait répondre par l’affirmative. En effet, il semblait vouloir d’autres instants en sa compagnie. Constatant alors lui aussi, qu’il y avait une sorte de communion entre la tutrice et le tutoré. Que ce n’était peut-être pas que dû finalement à cette magie du Réveillon ? Qu’il y avait quelque chose de sous-jacent qui se tramait. Quelque chose de plus puissant et de plus intense. A l’image nette, de toutes ses secondes, transformées en minutes puis en heures, passées ensemble. A se chercher et s’apprivoiser. Savoir comment pouvait fonctionner l’autre. Par le jeu et l’audace. Ils étaient loin ces pas en arrière, où perçait par moments l’hésitation.
- Ça me va. Je verrais bien de quoi il en retourne. Elle avait dit cela en souriant, tout en se préparant à exécuter son gage.
Gauwain Robards avait lâché un sérieux challenge à relever. Un de ceux, que Meredith Hawthorne adorait par-dessus tout et qui la faisait se dépasser. Ici, on parlait seulement d’un défi à honorer, mais la Présidente du BDE allait le faire avec les honneurs dûs à son rang. Il ne pouvait en être autrement, sa fierté d’ancienne Serpentard penchait dans la balance, après tout. Satisfaite de sa trouvaille glacée, elle revint bien vite prendre place pour s’adonner à ce labeur de le faire frémir sans le toucher. Un sourire de désir au bord des lèvres, tandis que le glaçon lui, évoluait sur la peau. En explorait chaque recoin, y laissant une traînée humide, que la langue où les lèvres ne léchèrent, ni n’embrassèrent. Car le principe était bien ancré : il ne fallait pas le toucher.
Tandis que l’ancienne Serpentard arrivait à la conclusion de cette gageure menée avec un certain brio, elle n’eut pour autant, nullement l’audace de poser un quelconque questionnement. Ses lèvres rouges, étant prises d’assaut. A nouveau. Dans un baiser, qu’elle sentait changeant. Plus demandeur et plus animal. Avec cette voracité qui les avait gagné tous deux, au tout début. Lorsque Meredith Hawthorne avait ouvert sa porte à Gauwain Robards, ses labiales cherchant les siennes. Avec frénésie et empressement. Ce qui la tira de cette torpeur remplie de ce désir conjoint, fut le bruit que provoqua le récipient de glaçons fondus lorsqu’il heurta un peu trop facilement la chemise de l’aspirant Auror. Il y eut un rire. Et, cette chemise trempée qui laissait entrevoir ce corps musculeux, qu’elle avait touché, à peine le seuil de sa maison victorienne franchi.
Aucune réponse aux paroles prononcées par l’invité. Seulement, un regard absinthe voilé par un désir qui n’était plus dissimulable. Meredith Hawthorne observait Gauwain Robards, qui lui-même, l’observait à son tour. D’un geste brusque, elle fondit sur lui, lui retirant sa chemise trempée, qui s’échoua avec un bruit mou sur le sol du salon. Ses doigts fins et manucurés plaqués de chaque côté du visage masculin, qu’elle dévorait de baisers. Aussi fiévreux fussent-ils. Y mettant fin avec une certaine rancœur, elle le prit par la main, l’emmenant jusque dans sa salle de bain. Le regard cacao pouvait un peu inspecter les lieux où il se trouvait, avant de se faire de nouveau harponner pour des baisers à la saveur animale et désinhibée. A l’aveugle, elle alluma une douche sensiblement brûlante qui attiserait les sens, plus qu’elle ne les calmerait.
Le plongeant dessous avec fermeté et contrôle, avant de l’engloutir à nouveau. Pour de gourmands baisers. |
| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Ven 19 Fév 2021 - 11:08 | |
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Ven 19 Fév 2021 - 12:02 | |
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Ven 19 Fév 2021 - 18:00 | |
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith Ven 19 Fév 2021 - 18:48 | |
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| | | | Sujet: Re: [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith | |
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| | | | [Flashback 9 Novembre - 27 Décembre - 31 Décembre 1978] Special Days - Meredith | |
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