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| Ce dont le destin nous a privé | NEOLINA | CLOS | |
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Neolina Siankov COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 504 | AVATARS / CRÉDITS : Michelle Williams @mittwoch | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Ce dont le destin nous a privé | NEOLINA | CLOS Dim 10 Jan 2021 - 0:13 | |
| L’attente avait été insoutenable, à tel point qu’il était difficile de savoir qui des deux avait cédé le premier. Peu importait d’ailleurs, car tout ça n’était qu’un jeu, un jeu où il n’y avait que des gagnants. La clairière - peut-être la même que celle de leur dernière balade ? - leur offrit un écrin de nature plus confortable qu’il n’y paraissait, et les vagues de plaisir qui assaillirent la belle roumaine, en écho à celles qu’elle percevait chez Razvan, valaient bien ces quelques minutes de torture qu’ils s’étaient infligés. Plus que jamais, il n’y eut plus que Razvan, sa peau, son odeur, son souffle et ses râles, qu’elle recouvrit bien vite de ses cris car ici, pas de voisinage, pas de contrainte, rien d’autre sinon eux. Et lorsqu’enfin, enfin, leurs corps furent rassasiés l’un de l’autre, Neo se laissa tomber, à bout de force, sur le corps encore ardent et un peu tremblant de son si séduisant mari. Leurs respirations chaotiques finirent par s’accorder, et le corps de Neo se soulevait un peu au rythme de celle de Razvan. Les yeux clos, la tête encore incapable de penser à quoi que ce soit, elle eut tout de même un sursaut d’énergie suffisant pour trouver la main de Razvan, y entrelacer ses doigts, avant de lâcher un soupir de contentement. Le bonheur ne s’expliquait pas. Le bonheur se vivait. Et clairement, on pouvait dire que Neo et Razvan avaient bien vécu.
Et si Neo avait toujours la tête dans les nuages que les branches cachaient, Razvan lui était de l’espèce bavarde après l’amour. Étrange, non ? Pas pour Neo. Lorsqu’il lui rappela tout à coup l’existence du cheval pas très loin d’eux, elle ouvrit un oeil pour essayer d’apercevoir la bête, qui devait sûrement être de l’autre côté. Mais elle n’eut pas le courage de vérifier. « Heureusement que c’est lui qui nous ramène… » lui dit-elle finalement. « Je suis épuisée. » Effectivement, elle était allongée de tout son poids contre son roumain, qui pouvait sans problème supporter ça. Mais elle se demandait comment un jour elle pourrait avoir envie de se relever. Sa voix était cassée, un peu, effet collatéral de ses débordements de plaisir que Razvan notifia. Amusée, elle releva finalement la tête, la posant sur sa main contre son torse, essayant de capter son regard. « Je croyais qu’on avait dit qu’on oubliait Sibiu ? » À Sibiu, il y avait leur vie, la réalité, le monde. La famille de Neo, sa mère et par Merlin, c’était bien la dernière personne à laquelle elle avait envie de penser à l’instant !
Encore un peu enivrée par ses restes de son désir, Neo enchaîna sans réfléchir, elle qui avait pourtant dit que ça n’était pas le week-end idéal pour se poser de grandes questions, ni prendre de grandes décisions. « D’ailleurs… Si on la laissait vraiment derrière nous ? » Cela faisait un moment qu’elle y songeait, et revenir ici n’avait fait que réveiller cette idée qui s’était endormie depuis quelques temps. Razvan était si épanoui ici, à la campagne. Alors certes, leurs problèmes les suivraient, c’était certain mais… Tout de même. S’éloigner de la ville qui les avait vu grandir, avoir leur vie à eux sans être épiés par tout le village, où on croisait les mêmes gens, qui disaient les mêmes choses, et vous surveillaient mine de rien… Neo était une fille de la ville, et au fond d’elle résidait toujours l’envie de partir, quitter peut-être un jour ce pays aux moeurs trop éloignées des siennes. Mais Neo était surtout l’âme soeur de Razvan, et où il irait, elle aussi. Pour l’instant, c’était lui qui avait besoin d’air, d’espace. Ils n’avaient que vingt ans. Peut-être, plus tard, quand leur vie serait bien posée, leurs études toutes deux finies, peut-être Neo oserait-elle lui demander de tout bouleverser dans leur vie. Mais pas pour l’instant. « On pourrait s’installer ici. Que ça ne soit plus qu’une parenthèse, mais que ça devienne notre vie. Qu’est-ce que tu en dis ? » Razvan n’était pas un homme à aimer le changement, elle le savait. Mais ça n’était pas non plus un homme à aimer vivre dans un immeuble où tout le monde était entassé alors… Pourquoi pas? « Je suis sûre que Fildeș serait ravi ! » dit-elle dans un rire pour dédramatiser le moment, alors qu’elle apercevait l’animal curieux du coin de l’oeil maintenant qu’elle s’était un peu redressée, profitant d’ailleurs de la position pour déposer un doux baiser sous le menton de son roumain qu’elle aimait tant. |
| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: Ce dont le destin nous a privé | NEOLINA | CLOS Dim 10 Jan 2021 - 10:15 | |
| S'endormir sur place aurait très bien pu être, pour Neolina et Razvan, un très bon épilogue à l'intense moment qu'ils avaient partagé ensemble. Enveloppés dans la douce odeur et chaleur de l'autre, les deux époux se serraient quand même contre leur partenaire parce qu'il n'y avait jamais assez de proximité entre eux. La main de sa roumaine rencontra la sienne pour y entrelacer ses doigts et le jeune homme ressentit une vague de plénitude qui lui fit du bien, allégea son cœur, et ne lui tourmenta pas l'esprit. Ce n'était pas l'esprit tourmenté d'ailleurs qu'il avait évoqué la ville dans laquelle ils habitaient, car il ne la détestait pas foncièrement. Ce n'était pas pour lui l'endroit rêvé pour vivre, il était souvent agacé de croiser des gens dont il connaissait les chuchotements qu'ils se permettaient sur eux. Sibiu, c'était aussi l'endroit où on pouvait croiser la mère de Neolina un peu n'importe où - y comprit terriblement, dans la queue de cinq heures pour acheter un kilo de pomme de terres - et c'était fatigant à la longue, surtout pour lui qui n'aimait pas bavarder plus que cela. Les bâtiments, certes beaux, mais dont celui dans lequel ils vivaient rappelait l'occupation russe, lui sortaient des yeux. Razvan avait toujours été plus un homme de campagne que de ville et sa sociabilité n'aidait pas à lui faire apprécier un tant soit peu les rues pavées. Conformément au désir de Neo, donc, il ne répondit pas à sa phrase sur Sibiu qui les avait vu grandir et où ils vivaient. Après lui avoir rendu son regard, le roumain ferma les yeux.
Et il les garda clos en entendant la suite de la phrase, sa main qui caressait doucement les cheveux de sa femme n'arrêta pas son mouvement. Il était bien difficile à cet instant de savoir ce qui pourrait arrêter ses gestes tendres. Sa proposition le toucha, elle était douce, gentille et sincère, aussi. Razvan rouvrit les yeux après un temps infini : « Je sais que tu aimes la ville » dit-il doucement, « ça ne me dérange pas d'y vivre, tu sais ». Et même si ça l'avait dérangé, au fond, l'aurait-il dit ? Le jeune homme avait vingt-ans, pas quatre-vingt, vivre dans un endroit qui ne lui plaisait pas tant ne le dérangeait pas au point qu'il se laisse dépérir. Il s'en voudrait cependant d'entraîner son épouse dans les campagnes où les mœurs plus arriérées que celles des villes, ne lui correspondraient pas. « Même si tu veux qu'on aille dans une autre » ajouta-t-il à voix basse. Les hormones faisaient aussi leur travail pour qu'il admette cela à haute voix. Il la suivrait même en Angleterre si elle le lui demandait. Razvan n'aimait pas le changement - et encore moins l'Angleterre - mais la vérité, c'était qu'il suivrait Neo si elle voulait partir. Qu'il soit content ou non. Il ne lui ferait pas un scandale pour cela parce qu'il savait que sa vie idéale à lui n'était pas celle de sa femme. Mais voilà, il ne voulait pas qu'elle se sente obligée de s'exiler dans les forêts de Transylvanie pour lui faire plaisir et il ne voulait surtout pas non plus qu'elle ait l'impression qu'il ne satisfaisait pas de ce qu'il avait. Les parenthèses qu'ils s'octroyaient dans cette forêt, avec ce cheval et ce moment d'amour volé n'avaient pas vocation à faire culpabiliser Neolina d'une quelconque façon que ce soit. C'était à dire vrai curieux qu'il considère la chose de cette manière, lui qui pourtant, était heureux d'une pareille proposition. Pour autant, il était toujours étudiant pour deux ans et demi, alors... « Est-ce que c'est ce que tu veux vraiment ? » demanda le jeune homme, en tirant doucement sur une mèche de cheveux blonds qu'il avait calé entre son index et son majeur. Au fond, il espérait peut-être que ce ne soit pas des paroles en l'air. La campagne l'avait toujours appelé et sa plus grande malédiction, finalement, était peut-être d'être tombé amoureux d'une femme qui aime si viscéralement la Ville.
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| | | Neolina Siankov COTÉ DU BIENOn n'emporte avec soi que le bien qu'on a fait. | HIBOUX POSTÉS : 504 | AVATARS / CRÉDITS : Michelle Williams @mittwoch | SANG : Mêlé
| Sujet: Re: Ce dont le destin nous a privé | NEOLINA | CLOS Dim 10 Jan 2021 - 22:24 | |
| Toute la force du couple de Neo et Razvan tenait dans le fait qu’ils se connaissaient si parfaitement qu’ils parvenaient à penser à la place de l’autre. Leur empathie déjà extraordinairement développée ne faisait que s’amplifier au contact de l’autre, et si Neo savait que son mari aspirait à vivre dans le calme de la campagne, Razvan connaissait aussi l’amour de sa femme pour l’agitation des villes. Après tout, on ne revenait pas d’une année passée dans une capitale occidentale sans en être un peu changé. Londres n’avait pas profondément bouleversé Neolina, qui avait finalement toujours eu en elle cette envie de découvrir les choses, d’aller plus loin, d’explorer des horizons au-delà de Sibiu. Londres ne l’avait pas pas pervertie, mais n’avait fait que révéler ce qui existait déjà au fond d’elle-même. Mais voilà, Londres n’était qu’un lieu et la roumaine n’était pas du genre à s’attacher à ce genre de choses, mais plutôt aux gens qui la peuplaient. Et Razvan était en Roumanie, c’était donc là qu’était son coeur. Revenir n’avait pas été un sacrifice, mais un besoin vital, naturel, de le retrouver, comme elle le lui avait promis.
Aussi n’était-il pas très étonnant que Razvan retourne la situation dans son prisme à elle. La vie était faite de compromis et finalement, Sibiu en était un. Une ville assez tranquille, un entre-deux confortable, une routine ronronnante qui hélas commençait à leur peser à tous les deux. L’heure était au choix, et si Neo avait ressenti le besoin d’en parler, là, maintenant, c’était parce qu’elle en avait conscience sans le savoir. Touchée par la déclaration de son mari, qui valait bien tous les je t’aime du monde, elle lui sourit doucement, sans bouger, serrant un peu plus sa main dans la sienne. La caresse dans ses cheveux l’apaisait, son corps était lui aussi en proie à la détente la plus absolue : le moment était finalement idéal pour aborder pareil sujet. Elle eut envie de lui dire combien elle l’aimait, combien le fait qu’il pense à elle avant ses propres besoins la ravissait autant que ça lui faisait mal, finalement. Ils avaient promis de prendre soin d’un de l’autre toute leur vie durant et à vrai dire, c’était à elle en ce moment d’être attentive à Razvan, plus que jamais. Il y avait des signes qui ne trompaient pas, et l’année avait été particulièrement éprouvante. Leur dispute de décembre en était la preuve parfaite, dommage collatéral d’une situation qui peut-être pourrait se calmer dans un lieu qui conviendrait aux besoins de l’apprenti médicomage. Neo, elle, aurait bientôt son diplôme. Elle avait déjà fait part de son envie d’un poste dans une grande ville, bien que cela dépendrait de ses résultats à dire vrai. Choisir la campagne, ça n’était pas renoncer à ce qu’elle aimait. Ils avaient la chance de pouvoir transplaner, emprunter des chemins inconnus aux moldus. Et quand ils le voudraient, ce pouvoir leur permettrait aussi de s’évader du régime trop strict de cette chère Roumanie. Mais pas tout de suite. Pas maintenant. Il fallait que Neo prenne soin de Razvan, car sa constance et sa résignation l’empêchait lui-même de réaliser ce dont il avait besoin. « Je veux que tu sois heureux, Razvan. » Qu’aurait-elle pu répondre d’autre ? Puisque tout ça était compatible avec son bonheur et ses envies à elle, puisqu’elle n’avait pas à sacrifier ses désirs, pourquoi faire un autre choix ? « Ce que je sais, ce que je sens, c’est que Sibiu n’est plus le bon endroit pour nous. Alors qu’ici… » Tout paraissait plus simple. Différent. Sûrement parce qu’ils n’y vivaient pas, mais s’ils n’essayaient pas, alors comment savoir ? Fermant les yeux, Neo savoura le silence quelques instants. « Un appartement, ce n’est que des murs. Ma maison, ce sera toujours tes bras… » dit-elle finalement en rouvrant les yeux, émue, comblée, son pouce balayant sa paume avec douceur. Où qu’ils soient, avec Razvan à ses côtés, Neolina se sentirait finalement toujours chez-elle. |
| | | Razvan Vacaresco MANGEMORTL'homme n'est libre que de choisir sa servitude. | HIBOUX POSTÉS : 1178 | AVATARS / CRÉDITS : Pedro Pascal | vesnaproduction | signa par okinnel | icons par undeadtodds et Ethereal | SANG : Inconnu | Sans doute mêlé.
| Sujet: Re: Ce dont le destin nous a privé | NEOLINA | CLOS Lun 11 Jan 2021 - 11:18 | |
| Razvan avait toujours plus eu tendance à être heureux en rendant les autres heureux. C'était comme cela, défaut tristement d'un caractère profondément altruiste à tel point qu'il aliénait souvent sa propre existence pour que les autres se sentent bien. Ce n'était pas bon, sans doute pas très sain également. Mais c'était ainsi qu'il avait toujours fonctionné. Penser aux autres et à soi en dernier, quitte à ignorer les propres signaux de détresse que son esprit autant que son corps lui envoyaient. C'était cette ignorance de ses propres envies qui l'avait conduit à la décision de boxer dans une cave pour expier ce qu'il ne parvenait pas à dire. Encore une fois, il ne voulait pas inquiéter Neolina. Si quelque chose se passait mal, il serait seul coupable. Mais voilà, Neo avait trouvé une solution, un compromis à sa manière. Et si le sac de boxe ne remplaçait pas les poings des autres qu'on lui donnait avec virulence, au moins, il pouvait frapper. Quoiqu'il en soit, qu'elle lui propose si spontanément de partir - pensait-il - lui mit du baume au cœur autant qu'un étrange sentiment de culpabilité. Le grand problème de Razvan, c'était qu'il ne voulait pas déranger. Même Neolina. C'était elle d'abord, et lui après, parce que c'était ainsi qu'il fonctionnait. Alors oui, il retourna la situation dans son prisme à elle, parce qu'il pouvait plus facilement accepter de courber l'échine qu'elle, en tout cas pensait-il. Razvan ne se disait pas qu'elle était incapable de faire de sacrifices pour lui, il savait même que c'était tout l'inverse, qu'elle était capable d'autant d'altruisme que lui. La différence, c'était juste qu'il préférait qu'elle n'en fasse pas. C'était sans doute insupportable. Mais au moins, il eut la présence d'esprit de ne pas le dire à voix haute. Le jeune homme aurait pu s'agacer de l'entendre lui dire qu'elle voulait qu'il soit heureux, son déni aurait pu simplement lui répondre que tant qu'il était avec elle, il l'était et ce ne serait pas faux. Mais ce serait également, tristement, occulter que la vie citadine n'était définitivement pas faîte pour lui.
La façon dont on vivait en disait beaucoup sur nous et Razvan le savait. Lui, peut-être en parfait petit homme de l'Est, aspirait à la vie la plus tranquille qu'il soit possible d'imaginer. Il rêvait de ne dispenser des soins que par la simple envie d'aider les autres, il ne voulait pas de compensation financière pour quelque chose qu'il considérait sincèrement comme étant son devoir. Il se fichait de vivre pauvre comme il se fichait bien de voyager ou non. Les petits rêves des gens de l'autre côté du mur ne l'intéressaient pas. Et Neo n'était pas pareille non plus. La jolie phrase qu'elle ajouta en guise de fin lui arracha un sourire tendre tandis que sa main caressait toujours ses cheveux blonds. Quoiqu'il en soit, aussi altruiste fut-il, la proposition était alléchante. Plus de Sibiu et de gens qu'il ne voulait même pas croiser, plus de murmures - bien qu'il y en aurait une fois que la nouvelle de leur départ se serait répandue - plus de regards en coin particulièrement dirigés vers Neolina. « Ça me touche ce que tu dis » avoua-t-il sans honte, les yeux clos tant et si bien qu'il ne voyait pas le beau regard que lui jetait sa femme, « Sibiu est une cocotte minute qui nous enferme dans les murmures des autres, leurs ragots et leurs regards ». C'était aussi pour cela qu'il y avait bien longtemps qu'il avait cessé d'aimer cette ville. Razvan prêchait pourtant une convaincue puisque c'était elle qui lui avait proposée la chose. « Si tu es sûre de vouloir partir, alors j'accepte avec plaisir ». Sa main à lui se mit à serrer avec tendresse celle de Neo qui s'était perdue dans la sienne. A l'instar de ce qu'elle lui avait dit, lui aussi se sentirait chez lui, du moment qu'il serait avec elle.
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